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Informatique, qu'apprendre aux enfants ?

Mes quatre petits enfants (de dix à seize ans à ce jour) se servent tous d'un ordinateur depuis qu'ils ont pu s'asseoir sur les genoux de leur parents. Ils ont tous une adresse email, participent à des jeux en réseau, et certains disposent de périphériques évolués (WII, palette graphique).

Qu'y a-t-il donc à leur apprendre sur l'informatique dans le cadre scolaire ? Je n'ai aucune compétence professionnelle en matière didactique et pédagogique. Mais puisque Jean-Pierre Archambault me suggère d'écrire pour l'EPI un papier sur le mode "un papy parle à la jeunesse", je ne résiste pas à la tentation.

Qu'apprendre d'informatique aux enfants ? Je serais tenté de répondre : rien ! Et d'autant plus que

- les programmes sont déjà surabondants, et tout nouveau ministre de l'Education nationale se fait un devoir d'en rajouter (sans dire explicitement ce qui sera inévitablement supprimé ou réduit);

- l'informatique évolue plus vite que jamais :
. la loi de Moore n'a pas de raison de s'arrêter dans un horizon prévisible (même le calcul quantique semble se préparer à sortir des laboratoires),
. l'ordinateur nous voit tellement bien qu'il n'y aura bientôt plus besoin de cartes de crédit pour tirer de l'argent ni de passeports pour passer les frontières,
. les liaisons directes cerveau-ordinateur entrent dans le domaine des jeux grand public (le Mattel Mindflex est annoncé pour l'automne 2011),

Inutile donc de leur charger l'esprit avec les technologies actuelles, matérielles et logicielles, qui seront périmées quand ils arriveront sur le marché du travail. Mais pour leur permettre de comprendre et de maîtriser (autant que faire se peut) ces nouveaux développements, il faut les initier le plus tôt possible aux concepts fondamentaux de l'univers digital.

Comment ? Il n'y a pas besoin d'en faire un enseignement spécifique. Il suffit de quelques retouches aux deux disciplines fondamentales : le français et les mathématiques.

En français, la grammaire, est porteuse de la logique : ET, OU, conditionnements, quantificateurs, pointeurs, itération voire, en poussant un peu le jeu, récursion. Elle apprend à respecter des normes d'écriture, à structurer les phrases, les textes et les ensembles les plus vastes (corpus littéraires, encyclopédies, aujourd'hui le web).

En mathématiques, à partir du moment où l'on apprend assez tôt que la base dix n'est qu'un compromis efficace pour nos corps et nos cerveaux humains, mais que la base deux permet aux machines de faire bien d'autres choses (comme Von Neumann l'a compris dans les années 1940), et que le signe "=" peut servir à autre chose qu'à formuler une équation, l'essentiel est dit.

Bref, j'ai l'impression qu'il suffirait d'un rien pour faire passer l'essentiel de l'informatique dans le cadre des disciplines les plus traditionnelles. Mais c'est aller contre une tradition d'exclusion mutuelle, fondamentale dans notre culture.

Le français, c'est l'humain. De Victor Hugo à Harry Potter. Donc ce n'est pas l'informatique, Pire : toutes les grandes mythologies littéraires et cinématographiques récentes (La guerre des étoiles, Le Seigneur des anneaux...) sont fondamentalement technophobes. Mes petits-enfants lisent beaucoup, et pas seulement des bandes dessinées. Mais quand j'essaie de leur dire que la grammaire est importante, ils font la grimace. Et combien de professeurs de français accepteraient de se considérer comme enseignant, qu'ils le veuillent ou non, des bases linguistiques qui, de nos jours, sont pratiquées autant par les machines que pas les hommes.

Les mathématiques, les belles mathématiques, c'est la géométrie bien plus que l'algèbre, et a fortiori que la programmation, même en calcul formel. L'incompréhension remonte à Bourbaki (comme l'a bien mis en lumière Pierre Mounier-Kuhn dans son  livre L’informatique en France, de la seconde guerre mondiale au Plan Calcul. L’émergence d’une science. (Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2010)). Combien de professeurs de mathématiques sont prêts à abandonner la métaphysique platonicienne chère aux mathématiciens pour se considérer comme des professeurs d'une technologie comme l'informatique ?

Chez les informaticiens eux-mêmes, d'ailleurs, règne une sorte de schizophrénie. Ils ont peur des conséquences mêmes de ce qu'ils enseignent. Quant aux industriels, et aux plus avancés d'entre eux comme Google, leur culture exclut la remise en question de leur liberté de mettre n'importe quelle technologie nouvelle sur le marché. D'où une crispation naturelle et légitime des "littéraires" et des corps enseignants, par la même poussés vers "la gauche".

Il n'y a pas grand chose à changer dans l'enseignement pour que nos enfants apprennent les bases fondamentales de l'informatique. Il suffit de changer... nos cultures.

Yaka ! ( et Lol, comme on écrit aujourd'hui en SMS).

Pierre Berger
Trésorier de l'Asti. Vice-président du Paris ACM Siggraph.

Jean-Pierre Archambault :
Tu sais qu'à l'EPI nous sommes pour un enseignement de l'informatique en tant que tel :).
J'aurais tendance à te dire de prendre ton temps pour peaufiner ton texte. Si ce n'est pas pour EpiNet de février, ce sera pour Epinet de mars. Il n'y a pas d'urgence.

Moi
Je pensais bien que mon texte n'était pas dans la ligne du parti. Il n'y a pas urgence en toute hypothèse. Je vais voir ce que me disent les autres personnes à qui j'ai demandé leur avis. On verra ça, s'il y a lieu, au retour de l'hosto.

Anne-Claire
J'aime beaucoup Pierre, j'ai vraiment adhéré à ton fil de pensées :)
je ne comprends cependant pas la fin "par la même poussés vers "la gauche"."

mais dire qu'ajouter l'info va réduire une autre matière enseignée c'est tout à fait bien de l'évoquer
et que bien écrire nous rapproche de la machine c'est tout à fait vrai, tout comme maitriser les mathématiques.

En bref, il ne faut pas apprendre à user des machines mais bel et bien à les dominer et j'aime beaucoup cette idée :)

Sandrine

Message -----
From: Sandrine Baraton
To: Pierre Berger ; francoisedelorme@free.fr ; Anneclaire Delune ; Jean-Marie BERGER ; Monique ; Joël BERGER ; hoel ; Hoël BERGER ; Marie therese Berger ; marcel Berger
Sent: Sunday, January 30, 2011 9:42 PM
Subject: Re: Qu'est-ce que l'école et le lycée doivent apprendre aux enfants en matière d'iinformatique ?

Bonsoir à tous,
 
Papa, quelques remarques tout en indiquant que je suis tout à fait d'accord globalement sur ton diagnostic.
 
Tes 4 petits enfants ne sont certainement pas un échantillon représentatif des jeunes de 10 à 16 ans.
 
En primaire les enfants sont supposés passer un brevet informatique, ce qui n'est pas fait dans l'école primaire de mes enfants. Qui dit brevet, dit un enseignement minimal mais je ne connais pas son contenu.
Les enfants vont en salle informatique essentiellement pour faire des recherches (à ma connaissance un enseignant de CP fait un peu de programmation).
Au collège, l'informatique est enseigné via la matière appelée "technologie" dont je n'ai pas vraiment compris l'objet (ceci dit je pourrais regarder le livre). Ils ont appris à faire de la mise en page sous word et maintenant font des trucs sur l'industrie automobile (car il y a les transports au programme).
Dans la classe de Louise, un seul enfant n'a pas accès à internet chez lui, ce qui est très pénalisant pour les devoirs car pour un certain nombre de recherche les encyclopédies et les livres de la bibliothèque ne suffisent pas.
Au collège, ils ont accès à l'informatique via le CDI. Ceci dit Paris est assez en retard sur l'informatisation des collèges.
 
L''informatique est un mot finalement trop vague car il englobe différentes réalités et différents usages pour mes enfants :
- les recherches, au même titre que les enfants apprennent à chercher dans le dictionnaire, ils doivent apprendre à surfer sur le net. A ce titre, on peut remarquer que "googleliser" est devenu un verbe courant. Mes enfants, on nettement plus un reflexe Google que dictionnaire (que ce soit pour les recherches historique ou géographique - vive les différentes cartes et photos pour les exposés - ou pour les traductions -effectivement rien que de descendre le Robert & Collins de l'étagère cela les fait soupirer-).
- l'entraînement : révision des exo de grammaires et de math, il y a plein de sites et c'est moins fatiguant pour les enfants de taper que d'écrire et pour les parents en mal d'inspiration surtout sur des sujets qu'ils maîtrisent mal.
- les jeux : bon là on ne voit pas ce que l'école peut leur apporter, ils sont meilleurs que n'importe lequel de leur prof (ils sont d'ailleurs meilleurs que leurs baby-sitters pourtant jeunes, quand à leur mère, cela fait longtemps qu'aucun d'entre eux ne me veut plus dans son équipe)
- communiquer : les enfants maîtrisent le "mel" et MSN. Pour MSN de ce que je vois des conversations, cela n'a aucun intérêt. D'ailleurs Grégoire  joue généralement en même temps à un jeu en réseau. Mes enfants utilisent peu les courriels, ils s'en servent soit pour échanger des documents scannés (du genre j'ai perdu la fiche X de telle matière, tu peux me l'envoyer ?) soit pour donner des nouvelles à des copains au loin. Je pense qu'ils ne sont pas représentatifs. Aucun d'entre eux n'a de page Face book mais beaucoup de leur copain en ont (alors qu'ils n'ont pas l'âge requis mais çà n'a pas l'air de choquer les parents).
 
Sur les usages, je pense que l'école doit apprendre à comprendre les fonctionnements et les risques de Google, MSN, Face Book (ils ont une sensibilisation au même titre que la sensibilisation anti-tabac)  mais aussi savoir taper à 10 doigts (le clavier a encore quelques belles heures devant lui) et utiliser les fonctions des différents applications usuelles et complexes Word, power-point ou Excel. En particulier, au même titre que l'on apprend à utiliser sa machine à calculer, je pense que l'on devrait savoir maîtriser les fonctions complexes d'un tableur ( Excel ou de ce qui le remplacera).
 
Programmer, est un truc qui impose d'ordonnancer ses idées et de comprendre. Cela passe par dessiner des processus.  Décrire un processus est un moyen de description de situation compliqué. En ce sens programmer est un excellent exercice. Je la considère comme une matière intellectuelle et non "pratique". A priori, c'est un truc de bons élèves. Programmer n'a rien à voir avec les usages de l'informatique. C'est comme si l'on disait qu'il fallait connaître l'électricité pour utiliser un variateur ou pour savoir réparer la DS de Louise en rade car elle a pris l'eau. Faut-il pour autant cesser d'apprendre les principes de base de l'électricité ? Et bien non, moi j'ai trouvé çà très rigolo au collège. Programmer sert-il à quelque chose si l'on ne devient pas programmateur, ben selon moi non, du temps du dos, je ne dis pas, mais aujourd'hui.....
Donc, je suis pour apprendre à programmer, comme je pense qu'apprendre le latin doit servir à quelque chose mais que cela n'a rien à voir avec un ordinateur !
 
Voilà, après ces quelques phrases en vrac, qui ne représentent qu'une pensée à un instant t, devant la télé, je vous souhaite à tous une excellente semaine.
 
Sandrine
 
 

From: Pierre Berger
Sent: Sunday, January 30, 2011 10:57 AM
To: francoisedelorme@free.fr ; Sandrine Baraton ; Anneclaire Delune ; Jean-Marie BERGER ; Monique ; Joël BERGER ; hoel ; Hoël BERGER ; Marie therese Berger ; marcel Berger
Subject: Qu'est-ce que l'école et le lycée doivent apprendre aux enfants en matière d'iinformatique ?

Un ami m'a proposé de donner mon point de vue sur l'enseignemen de l'informatique à l'école et au lycée, du genre "Un papier sur le mode "un papy parle à la jeunesse" sur ton expérience me semble une excellente idée.". Voici un premier jet. Vos avis m'intéressent.
 
 
Informatique, qu'apprendre aux enfants ?
 
Mes quatre petits enfants (de dix à seize ans à ce jour) se servent tous d'un ordinateur depuis qu'ils ont pu s'asseoir sur les genoux de leur parents. Ils ont tous une adresse email, participent à des jeux en réseau, et certains disposent de périphériques évolués (WII, palette graphique).
 
Qu'y a-t-il donc à leur apprendre sur l'informatique dans le cadre scolaire ? Je n'ai aucune compétence professionnelle en matière didactique et pédagogique. Mais puisque Jean-Pierre Archambault me suggère d'écrire pour l'EPI un papier sur le mode "un papy parle à la jeunesse", je ne résiste pas à la tentation.
 
Qu'apprendre d'informatique aux enfants ? Je serais tenté de répondre : rien ! Et d'autant plus que
 
- les programmes sont déjà surabondants, et tout nouveau ministre de l'Education nationale se fait un devoir d'en rajouter (sans dire explicitement ce qui sera inévitablement supprimé ou réduit);
 
- l'informatique évolue plus vite que jamais :
. la loi de Moore n'a pas de raison de s'arrêter dans un horizon prévisible (même le calcul quantique semble se préparer à sortir des laboratoires),
. l'ordinateur nous voit tellement bien qu'il n'y aura bientôt plus besoin de cartes de crédit pour tirer de l'argent ni de passeports pour passer les frontières,
. les liaisons directes cerveau-ordinateur entrent dans le domaine des jeux grand public (le Mattel Mindflex est annoncé pour l'automne 2011),
 
Inutile donc de leur charger l'esprit avec les technologies actuelles, matérielles et logicielles, qui seront périmées quand ils arriveront sur le marché du travail. Mais pour leur permettre de comprendre et de maîtriser (autant que faire se peut) ces nouveaux développements, il faut les initier le plus tôt possible aux concepts fondamentaux de l'univers digital.
 
Comment ? Il n'y a pas besoin d'en faire un enseignement spécifique. Il suffit de quelques retouches aux deux disciplines fondamentales : le français et les mathématiques.
 
En français, la grammaire, est porteuse de la logique : ET, OU, conditionnements, quantificateurs, pointeurs, itération voire, en poussant un peu le jeu, récursion. Elle apprend à respecter des normes d'écriture, à structurer les phrases, les textes et les ensembles les plus vastes (corpus littéraires, encyclopédies, aujourd'hui le web).
 
En mathématiques, à partir du moment où l'on apprend assez tôt que la base dix n'est qu'un compromis efficace pour nos corps et nos cerveaux humains, mais que la base deux permet aux machines de faire bien d'autres choses (comme Von Neumann l'a compris dans les années 1940), et que le signe "=" peut servir à autre chose qu'à formuler une équation, l'essentiel est dit.
 
Bref, j'ai l'impression qu'il suffirait d'un rien pour faire passer l'essentiel de l'informatique dans le cadre des disciplines les plus traditionnelles. Mais c'est aller contre une tradition d'exclusion mutuelle, fondamentale dans notre culture.
 
Le français, c'est l'humain. De Victor Hugo à Harry Potter. Donc ce n'est pas l'informatique, Pire : toutes les grandes mythologies littéraires et cinématographiques récentes (La guerre des étoiles, Le Seigneur des anneaux...) sont fondamentalement technophobes. Mes petits-enfants lisent beaucoup, et pas seulement des bandes dessinées. Mais quand j'essaie de leur dire que la grammaire est importante, ils font la grimace. Et combien de professeurs de français accepteraient de se considérer comme enseignant, qu'ils le veuillent ou non, des bases linguistiques qui, de nos jours, sont pratiquées autant par les machines que pas les hommes.
 
Les mathématiques, les belles mathématiques, c'est la géométrie bien plus que l'algèbre, et a fortiori que la programmation, même en calcul formel. L'incompréhension remonte à Bourbaki (comme l'a bien mis en lumière Pierre Mounier-Kuhn dans son  livre L’informatique en France, de la seconde guerre mondiale au Plan Calcul. L’émergence d’une science. (Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2010)). Combien de professeurs de mathématiques sont prêts à abandonner la métaphysique platonicienne chère aux mathématiciens pour se considérer comme des professeurs d'une technologie comme l'informatique ?
 
Chez les informaticiens eux-mêmes, d'ailleurs, règne une sorte de schizophrénie. Ils ont peur des conséquences mêmes de ce qu'ils enseignent. Quant aux industriels, et aux plus avancés d'entre eux comme Google, leur culture exclut la remise en question de leur liberté de mettre n'importe quelle technologie nouvelle sur le marché. D'où une crispation naturelle et légitime des "littéraires" et des corps enseignants, par la même poussés vers "la gauche".
 
Il n'y a pas grand chose à changer dans l'enseignement pour que nos enfants apprennent les bases fondamentales de l'informatique. Il suffit de changer... nos cultures.
 
Yaka ! ( et Lol, comme on écrit aujourd'hui en SMS).
 
Pierre Berger
Trésorier de l'Asti. Vice-président du Paris

Par oral (à Bichat)
- leur apprendre à gérer leur identité numérique, leurs identités (différents pseudos)
- à faire des recherchees sur Internet : en particulier évaluer les sources

Nicolet

 

Cher Pierre J'approuve tout ce que tu écris. J'y ajoute quelques réflexions de ma part, mais pas pour suggérer des modifications à ton texte. C'est le tien. D'abord il faut distignuer : il y a d'une part les personnes qui ont fait leur permis de conduire et qui maitrisent (croient-ils) le volant de façon virtuose, et il y a d'autre part les ingénieurs chez Peugeot qui developpent et calculent les modèles automobiles. Ne pas confondre. Il faut certes apprende aux enfants à utiliser l'ordinateur: Leur faire connaître les outils de travail (sans les "trucs"), les avertir des dangers (http://www.netla.ch/fr). Il faut enseigner la programmation au lycée au même titre et avec autant de sérieux que les mathématiques et la physique. La programmation et une activité fondamentale de l'informaticien. Pour les enfants à partir de 9 ans que cela intéresse, l'administration des écoles de la ville de Zurich ainsi que l'EPFZ organisent des cours et des ateliers de programmation facultatifs, pour débutants et avancés, auquels je participe. Aitiés, aussi à jpa François 2011/1/30 Pierre Berger <pmberger@orange.fr>: > > Je t'envoie un premier projet, qui mérite mise au point avant publication, > si tu penses quil répond à la question pose. J'en envoie par ailleurs copie > à plusieurs personnes de ma famille, pour avoir aussi leur avis.Je ne suis > pas du tout sûr d'avoir raison, d'ailleurs. > > Je mets aussi copie à mon ami Nicolet, de l'ETH Zurich, qui en sait beaucoup > plus que moi en la matière. > > Il y aura sans doute un peu de délai avant que je puisse récupérer leurs > réponses. Si tu tiens à faire paraître tel quel et tout de suite, on peut > considérer que c'est l'ouverture d'un débat. Mais tu ne dois pas en être à > un mois près. > > > > Cordialement > > Pierre > > > Informatique, qu'apprendre aux enfants ? > > Mes quatre petits enfants (de dix à seize ans à ce jour) se servent tous > d'un ordinateur depuis qu'ils ont pu s'asseoir sur les genoux de leur > parents. Ils ont tous une adresse email, participent à des jeux en réseau, > et certains disposent de périphériques évolués (WII, palette graphique). > > Qu'y a-t-il donc à leur apprendre sur l'informatique dans le cadre scolaire > ? Je n'ai aucune compétence professionnelle en matière didactique et