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Introduction au post-humanisme

Pierre Berger

Pour le Club de l'Hypermonde. 13 janvier 2000

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Résumés

En un mot : Le post-humanisme consiste à considérer positivement l’avènement d’êtres supérieurs aux humains tels qu’ils sont actuellement.

En quatre mots :

.1.  Un constat : les technologies, essentiellement l’informatique et le génie biologique, nous ont amenés au seuil d’un dépassement radical et assez rapide  de l’homme traditionnel.

.2.  Un engagement positif : cet avènement est globalement bon et nous devons y participer plutôt que nous y opposer.  Nous pouvons attendre des hommes de demain (les surhommes, les hyper-hommes, les post-humains…) un progrès par rapport à l’humanité actuelle.

 

.3.  Un appel à la vigilance. Des hommes ou des robots physiquement ou intellectuellement plus forts que les hommes actuels ne seront pas pour autant moralement meilleurs. Et en particulier pourraient avoir pour premier objectif d’éliminer les hommes actuels. Ces dangers doivent être prévenus.

.4.  Des stratégies à définir, voire une ingénierie. Malheureusement, les auteurs actuels employant le concept se limitent à des avertissements pessimistes ou des espoirs vagues. Les philosophes humanistes ignorent ou veulent ignorer les technologies, dont les promoteurs ne veulent eux-mêmes obéir qu'aux lois du marché.

Bien entendu, si le post-humanisme a raison, ce seront les post-humains eux-mêmes qui auront à nous relayer pour prendre les décisions, de même que chaque génération d'humains, qu'elle le veuille ou non, passe les rênes du pouvoir à la génération suivante. Mais nous avons au moins une responsabilité : former nos descendants.

Nous sommes des géants, ayons les épaules droites et fortes pour que les post-humains puissent gaillardement les chevaucher !

 

1. La nébuleuse du dépassement de l'homme

L'appellation post-humaniste ou l'évocation du post-humain restent encore assez rare. Elles ont trouvé leurs premières apparitions en France, me semble-t-il, à l'occasion du scandale soulevé par les déclarations du philosophe allemand Peter Sloterdijk (qui lui-même, à ma connaissance, n'emploie pas ces termes).

En surfant sur le web, on y trouve des documents variés :

- Lew Zipin (université de Wisconsin-Madison) y cherche une théorie pour comprendre les phénomènes de pouvoir collectif (cohesions of power, discursive coherence).

- Stelarc le met en scène comme une "performance" théâtrale délirante.

- Steinert-Threkheld, plus technique, citant les auteurs de SF (notamment Gibson et Sterling), y voit la fusion de l'homme et de la machine, dans une interaction purifiée.

- Mais le premier emploi explicite du terme, d'ailleurs bien détaillé et présenté, mais dans une optique plus "new age" que technique, revient probablement à Robert Pepperell, dans son livre "The Pos-Human Condition", publié en 1997.

Dès qu'on élargit un peu la recherche, il y a pléthore. Autour de l'übermensch (surhomme, sur-humanité) de Nietsche, par exemple, que l'on retrouve un peu à toutes les sauces, par exemple sur un site allemand en compagnie de Sri Aurobindo. Pour moi, un des textes les plus importants est la conclusion du livre "I, Robot", d'Isaac Asimov (Signet, 1950), que je ne résiste pas au plaisir de traduire ici.  Ce dialogue est censé se passer en 2058, entre le Co-ordinateur mondial et Susanne Calvin, robopsychologue.

. Vous me dites, Suzanne, que l'Humanité n'est plus maîtresse de son avenir ?

 

. Elle ne l'a jamais contrôlé, en fait. Elle a toujours été à la merci de forces économiques et sociales qu'elle ne comprenait pas, de la météorologie et des hasards de la guerre. Maintenant, les Machines comprennent ces forces. Et personne ne peut les arrêter, car les Machines les gèrent comme elles gèrent la Société. Car elles ont la plus puissante des armes à leur disposition, le contrôle absolu de notre économie.

 

. C'est horrible !

 

. C'est peut-être merveilleux. Pensez que, de tous temps, les guerres étaient inévitables. Maintenant seules les machines sont inévitables. Je l'ai compris dès le début, quand les pauvres robots ne savaient même pas parler, jusqu'à la conclusion d'aujourd'hui, où ils empêchent l'humanité de se détruire. Je n'en verrai pas plus, ma vie est finie. C'est vous qui verrez la suite de l'histoire.

 

Mais il y aussi des pages impressionnantes, écrites en janvier 1950 (publiées dans L'avenir de l'homme), de Pierre Teilhard de Chardin : L'humanité, prise sous sa forme actuelle... ne peut être scientifiquement regardée que comme un organisme n'ayant pas encore dépassé la condition de simple embryon… un vase domaine de l'ultra-humain se découvre en avant de nous… domaine où nous ne saurions ni survivre, ni supervivre, qu'en poussant, et en épousant au maximum, sur Terre, toutes les forces disponibles de vision commune et d'unanimisation.

 

Quant on relit cette littérature de la fin de 1950, on en vient presque à regretter que les Trente Glorieuses aient si bien réussi, et mis au placard les rêves de Teilhard, Wiener, Asimov, des catholiques avancés de Vatican II et… des communistes. Et que les espoirs en une "civilisation des loisirs" aient craqué devant les exigences de la Word Company et les réalités du chômage et du Sida. Mais les rêves de l'après-guerre fleurissaient sur fond de guerre froide,  de goulag, de colonialsme, de famine dans les pays sous-développés... Il fallait sans doute ces trente ans de persévérance pour nous conduire au retournement de 1995, avec les espoirs des "autoroutes de l'information", un peu fous mais pour l'instant confortés par le boom américain, avec une générale de la famine et même du chômage. Il reste hélas quelques marées noires ou quelques tchétchènes pris dans l'horreur d'une guerre totale à laquelle nous ne pouvons que consentir impuissants… pour nous rappeler que nous ne sommes pas au terme béat d'une Histoire qui se serait achevée avec la chute du mur de Berlin.

 

Car la peur est toujours devant nous. Nous avons (à tort peut-être) conjuré celle d'un "1984" à la Orwell revu et corrigé par l'ordinateur. Car, même si Deeper Blue a battu Kasparov, il estr encore loin de concurrencer Einstein. C'est plutôt aujoud'hui la génétique qui nous entraîne aujourd'hui au galop dans une aventure des plus risquée.

 

Ou allons-nous ? Et surtout, que faire ? A ces questions, incontournables sans lâcheté intellectuelle, morale et politique, le post-humanisme, tel que nous l'esquissons ici, tente d'apporter une réponse. Ou au moins une manière plus cohérente et plus courageuse de les poser.

2. Premier constat  : montée des techniques

Les technologies, essentiellement l’informatique et le génie biologique nous ont amené au seuil d’un dépassement radical de l'homme traditionnel. Ce dépassement s’effectue selon les lois qui dépassent la volonté des individus et même des corps économiques et politiques, qu’on les attribue à une  « main invisible » (économistes libéraux), à une « bonne

nature » (new age) ou à une divine providence (croyants des religions classiques).  Le jeu de ces lois, notamment la montée générale en complexité, rend d’ailleurs les humains traditionnels de plus en plus incapables d’intervenir dans ce mouvement de manière compétente et utile.

2.1. L'informatique

 

2.1.1. L'ordinateur en tant que tel (Moore)

Performance attendue dès les années 60, l'ordinateur a réussi, un peu avant la fin du siècle à battre le champion du monde des Echecs. Certains, comme le roboticien Moravec, prolongent la loi de Moore et en concluent que les robots dépasseront les hommes sous tous rapports d'ici à 2050 (2058 chez Asimov…). 

La loi de Moore se vérifie d'année en année depuis trente ans. Et on peut la considérer comme un cas particulier d'une loi générale de progrès, d'accélération de l'histoire humaine et même de l'histoire du monde en général (Chaline/Nottale/Grou, Berger).

 

2.1.2. Le système en tant que prothèse individuelle

 

Les personnages du Neuromancer (William Gibson) ont un connecteur derrière les oreilles pour se brancher des add-ons.

Pour Ray Kurzweil (industriel), cette fusion aura lieu "within our lifetimes". Elle est particulièrement inquiétante parce que, en quelque sorte, elle nous court-circuite comme "animal raisonnable"  (l'animal étant représenté par le bio, le rationnel par le chip)

 

 

2.1.3. Le système en tant que prothèse colletive (groupware)

2.1.4. L'ensemble des machines comme un corps cohérent

 

Chaque soir, quand les boutiques et les employés de banquent éteignent leurs terminaux, le réseau des grands ordinateurs lance ses travaux, qui vont durer toute la nuit. Le réseau de chaque banque, de l'ensemble des banques, va passer la nuit à travailler, à coopérer pour que le lendemain, à l'ouverture, tout événement ait eu toutes ses conséquences partou. Immense travail des mainframes, aujourd'hui tellement masqué par la présence familière des micro-ordinateurs que nous oublions son existence. Sauf, peut-être, quand il faut passer l'an 2000.

2.2. La biologie

Ses progrès sont particulièrement rapides en cette fin de siècle et des resssources considérables sont consacrées au déchiffrement du génôme humain et aux biotechnologies en général, dont les perspectives économiques, sociales et humaines sont considérables :

- production alimentaire

- médecine

Citons récement : les souris plus intelligentes

N'oublions pas la chirurgie, curative ou prothétique (y compris esthétique). Il doit y avoir aussi une lo de Moore en chirurgie : l'allègement des interventions à effet égal, la réduction du volume des prothèses à fonctionnalités égales.

Pensons aussi à la réduction de la phase non-externalisable de la grossesse

2.3. L'ingénierie psychologique et sociale

On peut agir sur son propre psychisme par la psychologie: méthodes Coué, Vittoz, le yoga, la méditation transcendante, etc. , par la médecine psycho-somatique, par les pratiques religieuses.

2.3.1. Le sport

Le jeu des records, de la compétition

L'entraînement dès le plus jeune âge, le dopage, le conditionnement psychologique

La pression sociale.

Pour le sport, on accepte de grands risuqes, dans certains sports au moins. Risques toujours en partie combattus, contrôlés (circuits automobiles, canots de sauvetage)

2.3.3. L'art

 

Le virtuose, une sorte  de sportif

La culture, et son enferment précoce à 'l'école

Stelarc, art de la performance, provocation clownesque : "Le travail de Stelarc est un défi, car il utilise son corps au même titre que les outils techniques les plus audacieux. En utilisant corps comme simple partie d'une machine, il réussit à dépersonnaliser les actes eux-mêmes et à créer une métaphore de la condition humaine et de la montée de l'humanité vers l'ère post-humaine".

Science fiction littéraire et cinématographique

Piercing

La poésie (Stout)

Roxame

 

2.3.4. Les structures politiques

 

Le perfectionnement de la société change l'homme. Plutôt dans le bon sens, avec la find e l'histoire (Hegel, Marx, Fukuyama).

Les environnements privilégiés : grands lycées parisiens, monastères

La démographie augmente, le niveau de vie global aussi. Cela change de plus en plus profondément notre biotope. Même si l'on n'admet plus un déterminisme géo-social à la Taine, il y a forcément des conséquences.

 

2.3.5. Le culturel et le génétique

2.4. La convergence des technologies

En fait, informatique, biologie et ingénierie sociale sont de moins en moins des technologies différentes. Dans les trois cas, il s'agit de manipuler des codes. C'est cela, la signification profonde du "monde digital".

Le "réseau", un polysème significatif

2.5. L'homme exclus, marginalisé ?

Cas où la machine est considérée comme préférable :

- Eliza.

- Enseignants. Gromov

- Pïlotages

3. Deuxième constat : insuffisance des systèmes traditionnels de valeurs

3.1. Les religions, le New-Age

Le christianisme est en déclin, en tous cas dans les sociétés développées. Le catholicisme, après un immense effort pour renouveler son discours dans les annes 50-60, s'est refermé et a en pratique interdit la pensée (serment antimoderniste notamment de Jean-Paul II).

Ni l'Islam, ni les religions orientales ne semblent en mesure de contribuer à ce type de mouvement.

Cependant le christianisme peut se considérer comme porteur d'un post-humanisme. Déjà le messianisme biblique annonçait la venue d'un Sauveur, un homme supérieur donc. Le Nouveau Testament relance cet appel. Ecoutons par exemple Saint Paul :

Vous vous êtes dépouillés du vieil homme avec ses agissements, et vous avez revêtu le nouveau, celui qui s'achemine vers la vraie connaissance en se renouvelant à l'image de son Créateur. Là, il n'est plus question de Grec ou de Juif, de circoncision ou d'incirconcision, de Barbare, de Scythe, d'esclave, d'homme libre ; il n'y a que le Christ, qui est tout et en tout. (Epître aux Colossiens 39).

 

Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi. Saint Paul

Dans pratiquement toutes les religions, la croyance à une vie après la mort est l'espérance, pour tous ceux qui parviennent à un degré suffisant de perfection, d'un état de vie supérieur. Chaque religion le décrit de façon différente. L'assortit d'ailleurs de menaces (enfer, réincarnations dans des êtres inférieurs, etc.)

3.2. Le rationalisme/technicisme

Les distinctions traditionnelles nous lâchent : données/valeur, génétique/culturel, qualititatif/quantitatif, machine/biologique

Les "Lumières" ont échoué, le rêve est mort à Auschwitz et dans les Goulags.

3.3. Le traditionalisme

Il n'apporte pas de bases intéressantes pour fonder l'avenir (Guillebaud)

3.4. Le libéralisme économique

Cet engagement résolu en faveur du marché se paye d'un abandon non moins absolu dans les mains de la "main invisible".

3.5. Les idéologiques politiques fortes : communisme, national-socialisme

Elles ont certes prêché pour le surhomme, et gardent maints adeptes.

3.6. L'humanisme anthropologique et existentialisme

 

La référence, c'est ici Nietzsche. Je vous annonce le surhomme. L'homme est quelque chose qui doit être dépassé. Qu'avez-vous fait pour le dépasser ? …  Vous avez fait le chemin du ver à l'homme, et il reste encore beaucoup de ver en vous. Vous avez été des singes, et maintenant aencore l'homme est plus singe que les singes.

 

Le surhomme est le sens de la Terre. Ayez la volonté de dire "Que le surhomme soit le sens de la Terre". Je vous en conjure, mes frères, soyez fidèles à la Terre et ne croyez pas ceux qui vous font miroiter des espoirs supra-terrestres… Dieu eist mort. Friedrich Nietzsche : Ainsi parla Zartathoustra.

 

On sait hélas où cette philosophie allemande, relayée par Heidegger, ou inspirée de Hegel, nous a conduit. Si les grandes apostrophes de Zarathoustra nous émeuvent encore, si elles peuvent encore nous libérer de certaines naïvetés, de certaines timidités, ne peuvent être vraiment un guide.

 

En fait, la réflexion sur l'homme lui même, le narcissisme d'une anthropologie où l'homme se regarde indéfiniment dans un miroir individuel ou social, dans son histoire ou sa généalogie,  pour trouver le sens de son existence, pour "devenir ce qu'il est" ou pour que "là où est le ça, Je dois advenir"… ne conduit pas loin. Qu'est-ce que l'homme ? Finalement nous n'en savons rien. Comme le dit Edgar Morin dans le titre d'un de ses livres, la nature humaine est un "paradigme perdu".

Où sont les limites avec l'animal (chimpanzés qui parlent)

Où sont les limites avec la machine (Türing)

Où à commencé l'homme ? (polygénisme contre monogénisme, évolution par petits pas contre créationnisme).

Ou commence et finit le corps, avec toutes les prothèses.

Y a-t-il même distinction entre matière et esprit (Papperell).

3.7. Conclusion : toute la"philosophie" est à refaire

Ou bien nous nous cantonnons dans les vieux schémas, quitte à leur donner un coup de plumeau superficiel, et alors nous abandonnons tout de suite notre rôle d'homme.

Ou bien nous nous estimons trop jeunes pour prendre notre retraite, et nous continuons courageusement à penser. En fait, c'est indispensable tant que les machines ne savent pas le faire toute seules.

Une bonne éthique, une bonne stratégie, de bonnes tactiques post-humanistes devraient permettre de regarder tout cela en face, positivement, sans illusions, de manière constructive,  calculé dans une certaine mesure, mais joyeuse et prudente à la fois.

 

4. Le post-humanisme, une stratégie à définir

Pour le mouvement post-humanisme, cet avènement est globalement bon. L’ensemble des technologies nouvelles se traduit dans le monde par un accroissement de la population, de sa durée de vie, de sa santé,  de son niveau de vie, de ses libertés, par une explosion constamment renouvelée de créations techniques et artistiques et de formes de vie sociale toujours plus intéressantes.

Il est raisonnable d’espérer que les êtres qui nous succéderont seront meilleurs que nous non seulement du point de vue intellectuel mais du point de vue émotif, individuellement et collectivement. Les humains actuels, chacun à la mesure de leurs capacités, devons prendre une part active à la préparation de cette humanité nouvelle. On peut comparer cette attitude à celle de parents qui savent qu’un jour ils céderont la place à leurs enfants, et font tout, parfois jusqu’au sacrifice personnel, pour rendre le meilleur le sort de leurs descendants et plus généralement de l’humanité future.

4.1. Les stratégies simplistes, disqualifiées

4.1.0. La non vision, pas de PH

 Fuyukawa, la plupat des humanistes, Hoyle

4.1.1. Le refus, la crispation

Attitudes négatives face au progrès technique (Ellul, Illich, Virilio)

Maruani : démocratie de la solitude

Attitudes négatives des auteurs de SF (Orwell), l'apprenti sorcier, Frankenstein, Metropolis

En général, ce n'est pas la machine qui est mauvaise, mais un homme mauvais (Orwell, Metropolis, Un bonheur insoutenable) 

Attitude destructive (Canus, Luddites, Kaczinyki (Unabomber))

Les mises en garde de la religion, de Platon.

C'est un risque aussi

C'est inadmissible pour les handicapés en tous genres

Peut-on l'admettre pour les tribus

L'humanisme conservateur : préserver l'homme tel qu'il est (survivre à la science)

humanisme passéisme ou traditionalisme: restaurer l'homme parfait, ou meilleur, tel qu'il était (avant la chute d'Eden, avant la révolution industrielle, avant la Renaissance-Descartes-Les lUmières)

4.1.2. La promotion sans complexes

Sans commentaires

4.1.3. Les capitulations

La capitulation face à la main invisible. "On n'y peut rien. Ce sont les lois du marché".

La capitulation face à l'autorité (roi, pape, père et/ou mère, dictateur)

La capitulation devant la complexité : "Le post-humain abandonne toute recherche sur la nature ultime de l'univers et ses origines" (Papperell)

4.2. La confiance a priori.

4.2.1. Les leçons positives de l'histoire

 

Historiquement, trois phases

. la nature commande

. dans la nature il y a des dieux que l'on peut plus ou moins apprivoiser/commander/satisfaire (King Kong)

. Dieu commande  (mais il a des représentants sur terre, il a parlé par des livres)

. L'homme commande. Les empires. Avec l'aide de Dieu. Gott mit Unis. Dieu et mon droit, etc. Romains, incas, chinois, anglias, allemands...

. le processus commande : marché, démocratie

 

 

4.2.2. L'appel incontournable des handicapés, du tiers et du quart monde

En partant des plus faibles : malades, handicapés, phases terminales. Plus le handicap est lourd, les chances de décès élevé (Sida), plus cela justifie des interventions risques, des « remèdes de cheval ». Ici, l’interventionnisme, le post-humanisme est anti-darwinien. Y compris contre les inégalités naturelles : des mâles veulent être enceints.

En partant des plus forts : sport, exploration interplanétaire, hier le cirque, le Sumo. Justifie effort personnel, sacrifice. Ici, sur-darwinien.

Si le misérable nous interroge, s'il nous pose des questions et nous oblige à nous en poser, ce n'est pas parce qu'il nous   demande de ralentir notre marche, mais qu'au contraire il nous contraint d'aller plus vite et plus loin, de voir infiniment plus grand et d'être plus ambitieux que nous ne le sommes. Il nous entraîne dans un véritable vertige de remise en cause de l'humanité. Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde. La violence faite aux pauvres. Igloos, 1968.

Les provocations de Sloterdijk, les espoirs de Moravec, Myrhwold.

Partie finale de Fustec.

4.2.3. Le renoncement

 

Le renoncement

. au profit des générations futures Fournier

. au profit du processus (main invisible, Providence).

Attention : renoncement n'est pas démission. A quel âge les parents doivent-ils passer la main aux enfants ? Pas trop tard, pas trop tôt non plus !

4.3. L'engagement créatif

4.3.1. Construire la science

4.3.2. Construire la philosophie

4.3.3. Construire l'humain dans le post-humain

4.4. L'étude critique des différents scénarios

Note générale: difficulté à imaginer des scénarios positifs.

Faiblesse par exemple de StarWars

4.4.1. Des mutants (biologiques)

 

Individuels

Scénario Frankenstein. Il n'est pas d'ailelurs par méchant. Mais incapacité à trouver la sympbiose, en bonne partie par la faute de l'homme.

Rappels : Le matin des magiciens (Bergier/Pauwels, Planète, Vol 707B pour Sydner de Tintin)

ce que serait un vrai saut quantique, au delà d’un generation gap

ils cherchent à prendre le pouvoir, au moins à exercer leurs responsabilités

de manière cachée

de manière discrète (éminences grises)

Cas particulier d'humains transformés : Eggheads, Fustec

Race

Les envahisseurs

Jurassic Park

Un nouveau Cro-Magnon dont nous serions le Néanderthal

Clonage

Le livre de Truong

4.4.2. Les robots

Individuels

Scénario 2001 : un robot prend le pouvoir. Les hommes le tuent.

Scénario Moravec, ils partent dans l'espace

Scénario Asimov  "Evidence"

Prothèse prolongée d'Ecken (pas vraiment post-humaniste)

Ils tentent de nous envahir par la ruse. Par la force directe. Par la concurrence (Cro-Magnon contre Néanderthal).

Les virus. Il y a beaucoup de machines peu surveillées. Ce sont comme des trerrains vagues qui intéressent les pilotes [Ludwig]. Mais qui pvuetn devenir propices aux virus comme aux plantes folles. Le jour où ils deviendront génétiques. Déjà, si on veut, c'est un peu génétique (le virus est le mâle, le programme inoculé la femelle..)

Scénario Forge à la Fournier. Du fait de la pollution.

 

4.4.3. Une évolution progressive

Modification progressive biologique et culturelle, pas plus que le "generation gap" normal

prise de contrôle gentille style Asimov

Tous les humains peuvent plus ou moins y prendre part, par le progrès des greffes, clonages, prothèses de plus en plus robotisées, des drogues bien maîtrisées

4.4.4. Un être biologique global

Le nuage noir de Hoyle. Les fourmis.

L'intelligence dans le réseau. La montée collective des automates.

4.4.5. Une machine globale

Asimov

Banks (Excession)

 

 

4.4.6. Le scénario positif : une synthèse

 

Le retournement de 1995

 

- une montée collective mais respectant l'individu

- une montée de la machine mais intégrant tous les aspects positifs du biologique/génétique

 

4.5. La formulation des valeurs essentielles

 

Il aurait été plus satisfaisant de parler de cela plus tôt. Mais nous ne pouvons pas les définir, ou pas suffisament, a priori. Il y aura un feed-back de la réalisation sur le système de valeurs lui-même.

Historiquement, les valeurs peuvent se répartir entre

- animal modèle : force du lion, énergie du taureau, ruse du renard ou du serpent. Très nombreuses comparaisons dans la Bible en particulier, mais dans toutes les mythçoloqies privimives; Voir encore Kipling.

- machine modèle . Bacon. Machina quae bis Sex.

Ou alors directemnt surhomme, ou Dieu.

- héros

- nos pères

- nos enfants qui auront été mieux élevés

- le messie.

Pour moi, les valeurs-clés sont celles de la démocratie : liberté, égalité, fraternité.

L'égalité est la plus provocatrise. 

répartition/inégalitaire…. Despotisme

Conséquence de la loi de Metcalfe (a fortiori, la loi étendue). Plus protection contre crises sociales. Il est avantageux d'avoir beaucoup d'interlocuteurs de haut niveau.. Intégrer et inverser Rawls à la  fois. L'égalité est bonne ant qu'elle ne pénalise pas le plus pauvre… l'inégalité est un mal en soi.

 

Pourquoi nous passons la mains aux machines:

- par paresse le type de Watts

- parce qu'elle est moins chère

- nécessité des aides du fait de la montée de complexité

- parce qu'elle ne s'ennuie pas

- par plaisir  Pygmalion, Turckle

- parce qu'elle est plus performante, fiable. Pilote automatique, robot chirurgien

- l'enseignant (Gromov)

- parce qu'on ne veut pas se confier à l'homme : Eliza

La pyramide de Maslow.

4.6. La construction méthodique des stratégies

Un peu comme une guerre, car il y a menace. Mais en même temps une construction positive.

4.6.1. Calcul et ingénierie

On serait tenté de parler d'ingénierie. Mais le mot est trop réducteur, de même que celui d'anthropotechnique, employé par Sloterdijk.

Certes un certain nombre de points relèvent du calcul. Par exemple une régulation de la vitesse de certaines évolutions (exemple : moratoire sur certains types de recherches et d'exprimentations). C'est un jeu subtil, dans le temps, entre les facteurs que nous contrôlons et les évolutions qui nous dépssent. Un peu comme la navigation sur une route sinueuse, à la différence que la route ne préexiste pas à notre voyage. Le territoire se construit en même temps que la carte.

Evoque aussi l'ingénierie le fait de confiner certaines expériences à des environnements rigoureusement fermés : enceintes chimiques ou génétiques, monastères, groupes sociaux confinés à titre expérimental (laboratoire dans le désert de l'Arizona, qui d'ailleurs a été un échec, je crois).  En étant conscient que le risque n'est jamais nul (Jurassic Park).

Il s'agit surtout de pousser aussi loin que possible les processus décisionnels, individuels et collectifs.

Les recherches de Valenciennes.

De la reproduction à la production.

Hominescence.

Plus on va vers le produire, moins compte la quantité des exemplaire (au delà d'une redondance de sécurité). Ce qui compte, c'est l'apport original.

4.6.2. La construction des protections

A la fois certain et positif, cet avènement ne va pas pour autant sans dangers, et il appartient aux humains actuels de les prévenir ou, si l’on veut parler plus positivement, de faire tout leur possible pour que la transition se fasse dans les meilleurs conditions possibles et pour s’opposer aux multiples dérives qui peuvent conduire à la catastrophe.

Les appels à la vigilance viennent surtout des opposants

Le débat allemand autour de Sloterdijk (Grass, Habermas, Walser)

 

Construire les protections susceptibles d'interdire les scénarios léthaux, et de maintenir les scénarios positifs dans les limites des risques raisonnables.

Mais c'est difficile, impossible peut-être.

Jurassic Park : faiblesse, complicités humaines

Les trois lois d'Asimov

 

Les protections juridiques, législative"s.

La résistance est possible (Monsanto, Nader, Greenpeace, Attac)

4.6.3. Adapter aux découvertes

Les stratégies devront être élaborées, et adaptées au fil des ans, en fonction de l'évolution du degré de probabilité des différents scénarios. Plus l'on aura repoussé les scénarios négatifs, plus l'on pourra se consacrer aux scénarios positifs.

 

4.6. Disponibilité, humilité, émerveillement 

Le post-humaniste peut faire figure de démission. Il exprime en tous cs une certaine humilité à l'égard d'un processus nous dépasse, individuellement et collecivement. Il faudra passser le pouvoir à des post-humains ou au moins confier de plus en plus de pouvoir à des processus non proprement humains, dépassant en tous cas de plus l'individiaulité humaine (une conséquence logique, entre autres, d'une humainté plus nombreuse. L'écart se creuse nécessairement entre l'individu et l'humanité.

La "globalisation" si fortement perçue aujourd'hui traduit en partie cela.

Acceptation des imperfections, sinon des injustices, de tout "système"

4.6.1. Nous, humains, sommes mortels.

Ou alors nous devenons des post-humains.

4.6.2. Un devoir comme un plaisir

Si nous restons des humains, ce sont nos enfants génétiques, mais aussi nos enfants culturels, nos créations, qui prendront peu à peu le contrôle. A nous de savoir quand nous devons passer la main. Aux uns comme aux autres.  

Finalement, la loi du post-humanisme peut se formuler de façon simple : nous devons passer la main au post-humain, sous toutes ses formes, quand et seulement quand il est meilleur que l'humain. Toute la difficulté tient dans un mot : meilleur.

Il y a une sorte de course à l'échalote, car l'humanité va progresser (si on est optimiste) avec la montée des machines. Donc plus cela ira, plus les exigences seront fortes sur le transfert. En fait, c'est complexe, car il y une montée ensemble. Un scénario agréable est bien sûr cela de la convergence suffisamment lente et douce !

Bibliographie et références

ABED Mourad: Contribution à la modélisation de la tâche par les outils de spécification exploitant les mouvements oculaires. Thèse de spécialité, Valenciennes, 1990.
ASIMOV Isaac : I, Robot. Signet Books 1950.

BERGER Pierre : "Donner congé à l'homme". Informatique et Gestion, mai 1979

BERGER Pierre : L'informatique libère l'humain. A paraître. L'Harmattan.

LA BIBLE. Passages du Nouveau Testament notamme, sur l'homme nouveau.

CHALINE Jean, NOTTALE Laurent et GROU Pierre. Equationd de l'évolution (titre à préciser). Compte-rendu par KINERAline : L'étrange attraction du déterminisme. Science et avenir, 10/1999 et DUFOR Jean-Paul, Le Monde du 3/9/1999.

CHARBONNEAU Bernard : Le système et le chaos. Anthropos 1973.

CHARRE Alain : Cités ou mégalopole. Cahier n°1. Sur le web : www.institut-art-et-ville.asso.fr/cahier1charre.html

ECKEN Claude: L'univers en pièce. Chroniques télématiques 1. Fleuve noir 1987.
ELLUL Jacques: Le système technicien. Calmann-Lévy, 1977.

GIBSON William: Neuromancer. Penguin 1984.

GROMOV Mikhael. Interview par Rémi Langevin, prof à Dijon, à paraître dans un livre sur les maths durant 1950-1999, à paraître en mars 2000.

GUILLEBAUD Jean-Claude : La refondation du monde. Seuil 1999.

HOUELLEBECQ Michel: Extension du domaine de la lutte. J'ai lu 1994.

KAHN Annie: Qui peut encore contrer les monopoles. Dossier. Le Monde Economie. 12/10/1999

LORELLE Véronique : "L'arrogance de Monsanto a mis à mal son rève de nourrir la planète". Le Monde 8/10/199

LUDWIG Mark: Du virus à l'antivirus. Guide d'analyse. Dunod 1997 (traduit de l'Américain) MORAVEC Hans: Mind children, Harvard University Press, 1988.  Une vie après la vie. Editions Odile Jacob 1992. (traduction française de Mind children).
MORAVEC Hans : Robot. Mere machine to transcendent mind. Oxford University Press, 1999. Plus le papier de philo qu'il m'avait passé.
MORIN Edgar: Le paradigme perdu, la nature humaine. Seuil, 1973.

PEPPERELL Robert : The Post Human condition. Intellect Books 1997.

RAWLS John: Théorie de la justice. Seuil 1987. Original: A Theory of Justice, Belknap Press (Harvard University Press) 1971.

SALOMON Jean-Jacques :  Survivre à la science. Albin Michel 1999

SHAW Bernard : Pygmalion. Version française, Aubier Montaigne, 1967.

SHELLEY Mary: Frankenstein. 1918. Edition de poche Airmont 1963.

SKINNER B.F. : Walden Two. MacMillan, 1948.

SLOTERDIJK Peter : Règles pour le parc humain. Réponse à la lettre sur l'humanisme. Le Monde des débats, octobre 1999. Paru dans Zeit. Réponses dans Zeit du 7/10/99

DER SPIEGEL : Gen-Project übermensch.  N. 39/1999, 27/9

STEINERT-TRELKELD  Tom : The post-human century awaits. Interactive week, 11 janvier 1999.

STELARC. Interview par Zurbrugg, in 21C, n.2, 1995. Et : Stelarc... post human guru. . Article paru dans « Sadness in the sky magazine », n.2, mars 1997.

STERLING Bruce : Holy Fire. 1996.

STOUT : Falling shrouds, in  A cherub in black. Stout (??), 2/6/1998.

TEILHARD DE CHARDIN Pierre : L'avenir de l'homme. Seuil 1959.

TRANSVERSALES :  "Le défi de la Post-Humanité". Revue Transversales, édition de janvier-février 2000.

TURCKLE Sherry: Les enfants de l'ordinateur. Denoel (vers 1986). Titre anglais: The second self.
VERCORS : Les animaux dénaturés. Le livre de poche 1956.

VERNET Daniel : "L'affaire Sloterdijk : une polémique allemande sur l' "homme nouveau". Le Monde, 29 septembre 1999

DE WECK Roger :  Der Kulturkampf. Günter Grass, Jürgen Habermas - und ihre Widersacher. Die Zeit, 7/10/1999

ZIPIN Lew :Post-humanisme, the problem or theorising "cohesions" of power, and the false solution of "discursive coherence". Australian Association for Research in Education. Novembre-décembre 1998. (http://www.swin.edu.au/aare/98pap/zip98209.html)

                                          

Notes et citations

NOTE DE VICTOR SANDOVAL

(en réponse à l'annonce de cette séance sur le serveur)

Il y aussi une interprétation nouvelle au post-humanisme: c'est le post-humain tout court Et cela s'appelle homme digital, numérique ou cyberhomme Il existe une communication intéressante dans l'une de Cyberconférences sur ce sujet: centrée sur l'hypervisibilité (sic) . Elle dit que le post-homme suit la métaphore de l'astronaute. Il flotte dans le cyber sans poids, sans

gravité etc... et rêve de tout et de rien.

Cela est plus intéressant,  je crois, que la simple discussion germano-allemande sur la parution d'un livre, si contestable ou louable ou regrettable ou célébrable soit-il.  Cette discussion est le reflet d'une crise d'identité de la nation allemande, crise aggravée par la réunification que divise encore plus l'Allemagne, par la crise économique et l'échec des politiques néolibérales et la volte-face de Schroder. Un livre d'Oscar Lafontaine, qui vient de paraître, pourrait se croiser avec cette discussion de philosophes.

Mais les crises en Allemagne ont forcément des répercussions en toute l'Europe, un peu moins que la crise financière des Etats Unis qui va bientôt arriver et qui va bien sûr ébranler le monde entier...

Et cela nous amène au problème de la relativité du rationnel, avec de belles formules : relativité de l'homme ancien et surtout du nouveau, relativité de son éponyme: la machine!

STOUT. Falling shroud

 

The skin burns away with eternal glare
A matrix of cold metal laid down
Over a mortal coil made infantly bare
And black razor-wire steel
Decorates a once thorned-crown

A creature that once had a living heart
Has now a digitally locked mind
Under chrome-taloned body parts
Those eyes that never break their stare
Scream the silence of the mortally divine

Target moves before a hungry, caged soul
Awakening the child in the frozen machine
This presence fires sensors of glittering coal
Forcing a limb to lash out and meet the alien glow
Which shakes the system from years of quarantine

Capacitors swallow the new life
Freeing the form from the mold
The skin; fashioned under the knife
Contracts from the hazy air of dawn
Pain, pain! We were never told!

But emotion has no true analog
Just temporary storage awaiting decay
In the brain's lightning storm and carnal fog
Virgin signals live and lick the air
  Decision made: Run, run! under the sun's ray

The Paragon of unending light
Strides across the fertile land
With time as no limit to earthly delight
A child smiles under the living sun
Accelerating with perfection by the strand

Quicker than pre-thought speed
The youth treads the passing sand
Leaving glass footprints, recording the deed
Whose tears fall from joyous perception
As rapture becomes the higher command

Faster and faster sprint the blazing feet
Frightening the creatures of the landscape
With pleasure so unearthly complete
We transcend the plain of unknown forms
Living without the concerns of bounding fate

Icarus trembled with forbidden joy
Silicon, speed, unending capability
Who could resist their full employ?
But unity cried under mermaids
And life was enveloped by fire in the southern sea

For while the heels commanded mother earth
Neptune's grasp was too great to sustain
And the flame faded soon after birth
For pure liberation of the soul
transcends this earthly plane.

Charbonneau : Contrôlerons-nous notre engin ? - Seul répond jusqu'ici le sifflement du vol, le fracas des moteurs ; ou des paroles perdues dans le bruit - comme les miennes, je crains".

Houellebecq (Extension du domaine de la lutte) : "Je n'aime pas ce monde. Décidément je ne l'aime pas. La société dans laquelle je vis me dégoûte ; la publicité m'écoeure ; l'informatique me fait vomir. Tout mon travail d'informaticien consiste à multiplier les références, les recoupements, les critères de décision rationnelle. Ca n'a aucun sens. Pour parler franchement, c'est même plutôt négatif ; un encombrement inutile pour les neurones. Ce monde a besoin de tout, sauf d'informations supplémentaires".

"... une effrayante impossibilité à vivre par eux-mêmes ; au fond, ils ne supportent pas de voir leur propre vie en face, et de la voir en entier, sans zones d'ombre, sans arrière-plans... Il suffit parfois de placer un autre être en face d'eux, à condition de le supposer aussi pur, aussi transparent qu'eux-mêmes, pour que cette insoutenable fracture se résolve en une aspiration lumineuse, tendue et permanente vers l'absolument inaccessible. Alors qu'un miroir ne renvoie jour après jour que la même désespérante image, deux miroirs parallèles élaborent et construisent un réseau net et dense qui entraîne l'œil humain dans sa trajectoire infinie, sans limites infinie dans sa pureté géométrale, au-delà des souffrances et du monde.

...

Elle n'aura pas lieu, la fusion sublime ; le but de la vie est manqué. Il est deux heures de l'après-midi."

***********

Notes sur le débat

Bois

Référence à McLuhan

conflit classique ou articulation entre la tradition et le modernisme-progressisme

Bois-Berloquin. Texte de Rebatet (collaborateur de choc avec Drieu la Rochelle)

Bois: tu as trop mis l'accent sur les aspects biologiques. Il faut renforcer au plan cognitif, accélération de la connaissance, hypertexte, web

Sandoval. Au Préau, on a parlmé de  la formation des sportifs de haut niveau. Comment marier sport, éducation et NTIC. Le sportif a une discipline, pour le post-humain sera important.

Bois. Oui, le sport a bien à voir avec PH. Les grecs, héritage de laf orce du corps, qui faisait la beauté. On est aujourd'hui détrompés.

Il y a des additifs à la nature humaine. La vaccination des enfants.

Autrefois : ne touche pas à ton corps. Le tatouage des juifs, double insulte.

On a déjà mis le doigt dans l'engrenage.

Saccone: déjà, le passage de la cueillette à l'agriculture

Bois. Le post-humain est l'idée même de l'humain

Tu refuses la nature

Prérequis de l'idéologie libérale, qui ré-introduit la nautre.

Frontière : il y en a une, c'est à nous d'en décider.

Le post-humain arrive avec la première conscience.

Berloquin. L'humanisme est déjà un post-humanisme

Rabelais, Gargantua : on structure sa personnalité. (musique, sport)

Le PH n'est pas une solution de continuité

On pourrait parler aussi de la musique

Dans ta présentation, je suis choqué par le côté décisionnaire. Il n'y a pas d'acteurs.

Moi j'ai toujours eu l'impression d'être un acteur.

Créativité, on voulait ce changer

ce qui m'intéresse, c'est que je fais, que moi je fasse quelque chose

Berger : je me suis demandé si l'essentiel ne serait pas plutôt d'aller à ATD Quart Monde plutôt  que de venir boire au Père Tranquille

Citer Buckminster-Fuller (l'architecte). Les fullereènes, C60. N'a jamais existé dans la nature.

Saccone. Qu'est-ce qui permet de dire que n'a jamais exité ?

Bois. Il faut des conditions particulières de température et de presssion.

Saccone. A tous les niveaux, on trouve ce qu'on projette. Systèmes, construction de valeur...

Sandoval : le foie humain n'a pas changé depuis trois millions d'années.

Berloquin. Quand tu es dans ta voiture, tu mesures au centimère si ça passe. On a appris à s'intégrer aux machines.

Berger. Aussi avec le cheval

Bois. Ce qui évolue, c'est l'outil.

Berloquin. Le téléphone, Internet. Si on a pu faire des gratte-ciels de 50 étages, c'est qu'il y avait le téléphone. Sinon il y aurait eu trop de mouvments de personnes, ne pouvait pas fonctionner

Saccone.

Sandoval : l'humanisme ne peut pas exister avant la Renaissance

l'humanité avec les Lumières

Hobbes

1992. Attali. L'homme du verbe qui devient à nouveau le Verge (pour les 500 ans de 1492)

Habermas, un homme de l'ancien cycle, donc rejeté par Sloterdijk et le post-humanisme

Berloquin. Dans le dernier Gibson. Point nodal. Rejaillit autrement.

Bois: on a évacué.

. PH pas trop de sens par rapport à l'histoire de l'humanité, elle est au-delà d'une nature

. affrontement dialectique tradition/progrès. Ce qui l'altère, définitif

Berloquin.Idée de ce que doit devenir l'homme. Quand on élève des enfants, idée précise

Bois. L'homme a des émotions ineffable

Intégration aux règles de la nture. On s'éloigne. Outil, langage. Il y a une accélération.

Berloquin. On prend de plus en plus en main la nature.

Bois. Je m'éloigne ou j'y suis toujours.

Débat sur machine/homme

Une machine n'a pas d'histoire, pas de sens pour elle, émotion...

Berger (à Bois) : mais au fond, pourquoi tiens-tu tellement à ne pas être une machine ?

Parce qu'on a trop souvent essayé de me traiter comme une machine

C'est mon credo, peut-être une pétition de principe : je ne suis pas une machine, je ne suis pas un animal.

*********

homme source de bits, créativité organisatrice. Capacité définie de osn S neuronal

nature source de bits (par refroidissment) ? masse totale stable, capacité indéfinie (?) de la matière

actuellement 10 M d'internautes, 1% de la population

par ailleurs, la plus grande partie de l'humanité est en pure subsistance, ou production déshumanisante, au profit des atures

mettons qu'on puisse multipler par 100 la population mobilisée

par dix le temps disponible

on multiplie par 1000 le temps global humain disponible

si un homme = un deeper blue = 100 PC standard,  x 1000

on arrive à 100 000 fois la puissance actuelle, 10**12 PC

puissance effectivement branchée 1/1000,  10**9 PC

alors que 10 M d'internatutes,   10**7  x 100 PC = 10**9 PC

c'est cohérent

**********

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OGM  Organismes génétiquement modifiés

OIM Organismes informatiquement modifiés

***************

What is Post Humanism? Does it have a role in political ecology?

        Autumn 1995 Meetings What is Post Humanism? Does it have a role in political ecology?

        Organized by ECO The Campaign for Political Ecology. Speakers:...

        URL: homepages.tcp.co.uk/~carling/een/cc/cc_13/c13_8050.htm

        Last modified on: 2-May-1998 - 10K bytes - in English

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**************

"Cyber Sense Dispersal: Stelarc and post-human evolution" by BRIAN MASSUMI (USA / Australia). Author of "A User's

Guide to Capitalism and Schizophrenia" and "First and Last Emperors." Researcher at the University of Queensland.

 

****************

 

Bacon

 

Restat unica salus ac sanitas, ut opus mentis universum de integro resumatur; ac mens, jam a ipso principio, nullo modi sibi permittatur, sed perpetuo regatur; ac res veluti per machinas conficiatur.

 

Bacon, préface du Novum Organum

On n'en sorrtira sain et sauf qu'en reprenant à la base tout le travail de l'esprit, que l'esprit dès le départ ne soit pas laissé à lui-même, mais qu'il soit toujours guidé, et que le chose se fasse comme par une machine. 

*************

Bernard-Henri Lévy.

La barbarie à visage humain. Grasset 1977

Le capitalisme est le premier mode de production qui machine ses cohérences moins en dépit qu'en vertu de l'entropie qui le mine (page 118)

De sorte que la bourgeoisie est peut-être finalement plus marxiste que les marxistes... elle pousse à son terme la pensée du "tout va bien" : dans le plus grand désordre, elle sait prophétiser la figure d'un ordre à venir; dans l'extrême de l'errance, elle repère les premiers signes d'une sourde finalité. Il ne faut plus dire que ses contradictions l'entament, mais qu'elle s'en nourrit et s'y baigne, pour mieux s'y ressourcer... Peut-être faut-il cesser de parler d'une alternance d'équilibres ou de déséquilibres, mais plutôt, comme dans l'archaïque système des dons et des contre-dons, d'une régulation harmonique de l'échange social. Une explosion pollitique ce n'est rien d'autre que le mode dramatique de la reproduction élargie du captial. Une crise sociale, rien d'autre qu'une homéostase des flux d'une société.

Assez donc de crier victoire chaque fois que la terre tremble : un système qui porte en lui la mort et la place non plus aux marges mais au coeur de son fonctionnement est à la lettre impérissable. (page 120)

Le technicien dit : biffons l'instance de la nature et il n'y aura plus de bornes à l'empire de notre loi ; le désirant répond : biffons l'instance de la loi, et il n'y aura plus de bornes au déchaîneement de la nature. Le prmier adhère à la macine parce qu'il ne croit plus en Dieu le second croit à la vie parce qu'il refuse la norme. (pae 140).

Il n'y a pas de sens par conséquent à "critiquer" l'idée de progrès. Il n'y a pas de sens non plus à dénoncer ses "illulsions". Il n'y en a toujours pas à lui opposer d'autres machines et d'autres procès réels. Il faut croire au progrès, croire à son infinie puisance et lui faire tout le crédit qu'il demande; mais il faut simplemnet le dénoncer comme ne machine réactionnaire qui mène le monde à la catastrophe (page 154).

****************

.

suicide collectif

Sega, c'est plus fort que toi (pub télé pour consoles de jeu vidéo)

on ne sait pas quoi faire pour... (empêcher les yougoslaves de s'étriper, réduire les inégalité...)

évolution, peur de toucher, peur de faire plus de mal que de bien

honte d'être homme

exclus, réalité virtuelle, peu créative. mais riche univers à explorer

La relève ?

si oui, à quelle vitesse (50 ans Moravec, 500 ans...

- pourrons-nous maîtriser cette viteses ?

on ni nous en restons à l'économie de marché, oui si contrôle mondial

- quels pb à résoudre dans les phases qui restent ? ceux de la séparation prothèses/machine générale. réduction des connexions prothèses/machines générales

 

 

ROBOT
ma conviction qu'il faut répondre par la transparence, par donner toujours plus d'info (la méta information, le d'où je parle..) c'est donenr toujours plus au robot. Contrôlable, pas un autre humain . L'humain est toujours responsable, mais repoussé de plus en plus loin du ... centre


Push/Pull

Les automates qui me représentent, contrôlés par moi : répondeur, page d'accueil web, carte de visite, clip vidéo , robot/marionnette

contôlés par les autres: marionnette de Canal, clones des espaces virtuels

bien concevoir ces robots, les contrôler

le robot
. comme simple animation d'image/son répondeur, bes of
. comme transfert d'une image' plus profonde, comportementa gstrait. De la méthode au programme
mes traits de caractère
.combinaison des deux
. degré d'activité du robot représentant
. degré d'autonoie

Citations.

Barthes, Mythologie

Expo The Family of man, la grande famille des hommes.

"Nous voici tout de suite renvoyés à ce mythe ambigu de la "communauté" humaine, dont l'alibi alimente toute une partie de notre humanisme. Ce mythe fonctionne en deux temps : on affirme d'abord la différence... puis, de ce pluralisme, on tire magiquement une unité..  on laisse du moins entrendre qu'ilya au fond ede chacun d'eux une "nature" identique, que leur diversité n'set que formelle ... cela revient évidemment à postuler une essence humaine, et voilà Dieu réintroduit dans note Exposition.

...

"Ce mythe de la "condition humaine" repose sur une très vieille mystification qui consiste toujours à placer la Nature au fond de l'Histgoire..

"C'est de ce travail, entièrement historifié, qu'il faudrait nous parler, et non d'une éternelle esthétique des gestes laborieux"

"Aussi je crains bien que la justification finale de tout cet adamisme ne soit de donner à l'immobilité du monde la caution d'une "sagesse" et d'une "lyrique" qui n'éternisent les gestes de l'homme que pour mieux les désamorcer".

MALSON Lucien. Les enfants Sauvages.

Chapitre "Les enfants sauvages et le problème de la nature humaine"

C'est une idée désormais conquise que l'homme n'a point de nature mais qu'il a - ou plutôt qu'il est- une histoire.

Le déclin de l'idée de nature humaine, renvoie sans doute à des motifs politico-moraux, mais il a, incontestablemnet, ses raisons scientifiques.

Le problème de la nature humaine, c'est en somme celui de l'hérédité psychologique

**********

Notes de version précédente :

1.2.2.  L'informatique en fait d'autres

Intelligence artificielle reproduisant les processus mentaux de l'homme individuel.

Des robots en tous points supérieurs aux hommes. Avant 2050 pour Moravec. Avant 2047 espère Myrhwold. 2058 pour Asimov.

Groupware et vie artificielle reproduisent les processus sociaux

La loi de Moore se vérifie d'année en année depuis trente ans. Et on peut la considérer comme un cas particulier d'une loi générale de progrès, d'accélération de l'histoire humaine et même de l'histoire du monde en général (Chaline/Nottale/Grou, Berger).

Cependant, l'homme est-il réductible ? Ce n'est pas prouvé, malgré Deeper Blue

1.2.3. La fusion informatique/biologie, la bionique. C'est ce qu'il y a de plus prometteur.

"L'interaction entre la personne et la machine deviendra pure. L'homme et la machine vont fusionner." (Steiner-Threlkeld).

Les personnages du Neuromancer (William Gibson) ont un connecteur derrière les oreilles pour se brancher des add-ons.

Pour Ray Kurzweil (industriel), cette fusion aura lieu "within our lifetimes".

Cette fusion est particulièrement inquiétante parce que, en quelque sorte, elle nous court-circuite comme "animal raisonnable"  (l'animal étant représenté par le bio, le rationnel par le chip)

Cela passe "in medias res" : comportements de Kaufman et de la robotique, mêmes et e-genes de Truong :

- mêmes chez les humains (schémas mentaux, on pourrait rapprocher de Snow Crash), et agents logiciels (e-genes) de Truong,

des architectures au milieu

En revanche, ne pas raisonner au niveau du transcendant, qui est inaccessible

1.2.4.  L'environnement socio-politique

Le perfectionnement de la société change l'homme. Plutôt dans le bon sens, avec la find e l'histoire (Hegel, Marx, Fukuyama).

Les environnements privilégiés : grands lycées parisiens, monastères

La démographie augmente, le niveau de vie global aussi. Cela change de plus en plus profondément notre biotope. Même si l'on n'admet plus un déterminisme géo-social à la Taine, il y a forcément des conséquences.

2002 : les attitudes américaines; surdité absolue aux limites, amalgéme et brutalité (Guantanamo, Israël)

****************

2.1. Les engagements positifs

2.1.1. Les provocations de Sloterdijk et 

2.1.2.Les espoirs de Moravec, Myrhwold et plus généralement les extropiens

2.1.3. Fustec

2.1. 4. Certains aspects des religions. Le messianisme. L'homme nouveau (il faut dépouiller le vieil homme). L'immortalité individuelle de l'âme et la parousie générale.

2.1.5 . Le messianisme de Truong

2.2. Les arguments en faveur du post-humanisme

. En partant des plus faibles : malades, handicapés, phases terminales. Plus le handicap est lourd, les chances de décès élevé (Sida), plus cela justifie des interventions risques, des « remèdes de cheval ». Ici, l’interventionnisme, le post-humanisme est anti-darwinien. Y compris contre les inégalités naturelles : des mâles veulent être enceints.

. En partant des plus forts : sport, exploration interplanétaire, hier le cirque, le Sumo. Justifie effort personnel, sacrifice. Ici, sur-darwinien.

.2.2.1. Précédents philosophiques ou littéraires

messianisme, parousie

.2.3. Le renoncement

. au profit des générations futures Fournier

. au profit du processus (main invisible, Providence)

Historiquement, trois phases

. la nature commance

. dans la nature il y a des dieux que l'on peut plus ou moins apprivoiser/commander/satisfaire (King Kong)

. Dieu commande  (mais il a des représentants sur terre, il a parlé par des livres)

. L'homme commande. Les empires. Avec l'aide de Dieu. Gott mit Unis. Dieu et mon droit, etc. Romains, incas, chinois, anglias, allemands...

. le processus commande : marché, démocratie

3. L’appel à la vigilance . 

A la fois certain et positif, cet avènement ne va pas pour autant sans dangers, et il appartient aux humains actuels de les prévenir ou, si l’on veut parler plus positivement, de faire tout leur possible pour que la transition se fasse dans les meilleurs conditions possibles et pour s’opposer aux multiples dérives qui peuvent conduire à la catastrophe.

3.1. Les appels à la vigilance viennent surtout des opposants

Le débat allemand autour de Sloterdijk (Grass, Habermas, Walser)

Attitudes négatives face au progrès technique (Ellul, Illich, Virilio)

Maruani : démocratie de la solitude

Attitudes négatives des auteurs de SF (Orwell), l'apprenti sorcier, Frankenstein, Metropolis

            En général, ce n'est pas la machine qui est mauvaise, mais un homme mauvais (Orwell, Metropolis, Un bonheur insoutenable)           

Attitude destructive (Canus, Luddites, Kaczinyki (Unabomber))

Les mises en garde de la religion, de Platon.

3.2. Les raisons ne manquent pas hélas

Hitler

Généralité de l'eugénisme dans les années 30

Nous est-il possible d'imaginer des être supérieurs à nous (mais pas des dieux, encore moins Un Dieu, projeté ailleurs)


4. De la stratégie à l'ingénierie ?

4.1. L'humanisme n'a plus rien à dire

A quoi sert à l'homme de se regarder indéfinimetn dans un miroir, que ce soit au travers de

art

sociologie

psychologie

anthropololgie

histoire, généalogie

cela ne suffit pas à lui donner un avenir

4.1.1. L'échec des Lumières comme des religions

Les "Lumières" ont échoué, le rêve est mort à Auschwitz et dans les Goulags

Les religions répètent un message ancien. Elles bloquent la réflexion (serment antimoderniste imposé par Rome) comme l'action (même le préservatif est défendu).

Jésus : on ne peut augmenter ni sa taille ni le nombre de ses cheveux. 

Tout ce que sait faire l'humanisme, c'est de "défendre" un patrimoine, une humanité telle qu'elle est. Guillebaud, une synthèse sans projection.

Au mieux : survivre à la science (Salomon)

A se contempler dans un miroir, l'humanité ne voit qui puisse donner un sens à sa dynamique.

Certains le reconnaissent honnêtement (Charbonneau)

4.1.2. De toutes façons, on ne sait plus ce qu'est l'homme

Edgar Morin, le paradigme perdu

Limites avec l'animal : Vercors

Limites avec la machine : Türing

Limites du corps : prothèses. "Les corps humains n'ont pas de frontière" (Papperell)

Fin de la distinction matière/esprit (Papperell)

Une bonne éthique, une bonne stratégie, de bonnes tactiques post-humanistes permettent de regarder tout cela en face, positivement, sans illusions, de manière constructive, autant que possible calculée, prudente et joyeuse à la fois.

Un des points-clés : la vitesse. Freins et accélérateurs. Et bonnes orientations. En quelque sorte une navigation sur une route sinueuse, dont nous ne voyons que jusqu'au prochain tournant, au prochain col.

Et comme maintenant c'est essentiellement un monde que nous construisons, c'est la course à l'échalote entre

Penser à nos enfants, petits-enfants

Nous ne pouvons accepter que pour un mieux, mais comment être sûr que ça l’est, puisque cela nous dépasse.

On ne peut pas éliminer tous les risques. Et précisément il n’est pas impossible que le surhomme veuille nous éliminer.

Mais ne rien faire, c’est prendre d’autres risques.

4.1. Scénarios et rythmes

4.1.1. Des mutants individuels

Rappels : Le matin des magiciens (Bergier/Pauwels, Planète, Vol 707B pour Sydner de Tintin)

ce que serait un vrai saut quantique, au delà d’un generation gap

ils cherchent à prendre le pouvoir, au moins à exercer leurs responsabilités

de manière cachée

de manière discrète (éminences grises)

4.1.2. Une nouvelle race

Vue positivement : Moravec, ils partent dans l'espace

Vue négativement : les envahisseurs. Ils tentent de nous envahir par la ruse. Par la force directe. Par la concurrence (Cro-Magnon contre Néanderthal).

4.1.3. Une évolution progressive

Modification progressive biologique et culturelle, pas plus que le "generation gap" normal

prise de contrôle gentille style Asimov

Tous les humains peuvent plus ou moins y prendre part, par le progrès des greffes, clonages, prothèses de plus en plus robotisées, des drogues bien maîtrisées

Le délai dans lequel arrive "Le successeur" et la progressivité de la mutation sont des points essentiels.

4.1.4. Un être biologique global

Le nuage noir de Hoyle. Les fourmis.

L'intelligence dans le réseau. La montée collective des automates.

4.1.5. Une machine globale

Asimov

Banks (Excession)

4.2. Les valeurs importances à défendre mais surtout à promouvoir

Les auteurs du domaine ne s'expliquent pas là-dessus. Ou ils ont une vue déterministe des choses, plutôt résignée ou révoltée. Ou bien ils fantasment un peu (voir ci-dessous ce que dit Victor " Flotter dans le cyber sans poids, sans gravité etc... et rêver de tout et de rien."). Il n'y a plus que de l'énergie (Papperell).  Mais on ne voit pas dans cette optique des êtres d'une moralité et d'une intelligence vraiment supérieure... Superman ou Batman, au mieux !

Et pour certains, le post-humain a un goût prononcé de new-wave : "Le post-humain est tout à fait à l'aise avec les idées de para-normalité, immatérialité, surnaturel, occultisme" (Papperell).

Liberté, flux décisionnel

égalité, unicité fondamentale de l'humanité.

fraternité.

Amour.

Sensibilité.

Plaisir.

4.2. Stratégies de base

Le post-humanismes est-il un humanisme?

A la limite, y a-t-il humanisme sans post-humanisme (puisqu'on veut améliorer l'homme, en général).

Le post-humanisme n'est pas tellement optimiste

Il a un aspect en partie démissionnaire, doublemnet

. le processus nous dépasse

. il faudra passser le pouvoir à des post-humains ou au moins confier de plus en plus de pouvoir à des processus non proprement humains, dépassant en tous cas de plus l'individiaulité humaine

(une conséquence logique, entre autres, d'une humainté plus nombreuse. L'écart se creuse nécessairement entre l'individu et l'humanité

la "Globalisation" traduit en partie cela.

Acceptation des imperfections, sinon des injustices, de tout "système"

4.2.1. Le refus, la crispation

C'est un risque aussi

C'est inadmissible pour les handicapés en tous genres

Peut-on l'admettre pour les tribus

L'humanisme conservateur : préserver l'homme tel qu'il est (survivre à la science)

humanisme passéisme ou traditionalisme: restaurer l'homme parfait, ou meilleur, tel qu'il était (avant la chute d'Eden, avant la révolution industrielle, avant la Renaissance-Descartes-Les lUmières)

.4.2.2. La promotion sans complexes

Sans commentaires

La capitulation face à la main invisible

La capitulation face à l'autorité (roi, pape, père et/ou mère, dictateur)

La capitulation devant la complexité : "Le post-humain abandonne toute recherche sur la nature ultime de l'univers et ses origines" (Papperell)

L'admiration des machines (Machina que bis sex, Bacon, etc.)

4.2.3. L'encadrement par des gardes fous

Barrières contre les dangers

La résistance est possible (Monsanto, Nader, Greenpeace d'une manière générale)

Mais pas garantie (Jurassic Park)

4.2.4. Une ingénierie systématique

De la reproduction à la producction

Hominescence

Plus on va vers le produire, moins compte la quantité des exemplaires (au delaà d'une redondance de sécurité). Ce qui compte devient l'apport original.

Inclut l'encadrement vu ci-dessus

Régulation de la vitesse

Les espaces expérimentaux (génétique, monastères, Skinner)

La construction des machines et de prothèses

Maximiser le processus de décision individuel et collectif.

Dans une optique post-humaniste, l'ingénierie elle-même nous dépasse

4.2.4.1. Sur C:

Eugénisme. Droit ou non droit.? pratique de la sélection

Génie biologique

Chirurgie, rectification/prothèses

Loi de Moore en chirurgie l: allègement des interventions à effet égal. Réduction du volume des prothèses

Phase non externalisée de la grossesse

Psychologie: Coué, et toutes les méthodes psychologiqeus

Médecine psycho-somatique

Religion/sagese, connaisance de osi

Progrès de conaisances sur C, modélisation (voir Bloch)

Combien de bits sur type humain, sur chaque humain

Relation entre nombre de bits du type, de l'inficivu (degré d'originalité)

Le progrès du type fait progresser la typologie

Densité d'enregistrement de bits dans le temps.  Total bits/durée de vie  = production d'un homme en bits/seconde

Augmente avec saisie automatique, multimédia

Puis la modélisation de ces bits.

Dans société plus avancée,

Enormité du stockage par personne

Plus personne ne peut en savoir sur soi-même autant que le système, ce n'est pas seulement un pb de confidentialité, mais de puissance. Aura-t-on l'impression, typique du schizophrène, mais ici justifée, du "vol de la pensée"

(parfois, avec Word 2000…)

Jésus, lui, savait ce qu'il a dans les cœurs.

parce qu'il y a des dossiers complets à martir de la grossesse, du scolaire,e tc.

Et tout les parties qu'on n'indique à l'individu

- parce que cette connaissance appartient à la société, ou impique d'autres personens,

le savoir "sur moi" s'étend en effet à mes relations familiales, professionneles, de proche en proche, implique toute l'humanité.

Aspects de propriété intellectuelle (le dossier médical)

- parce que la société estime qule personne ne peut assumer (informations médidales), ou ferait un mauvais usage (criminalité)

- ou parce que ce sont des connaissances très techniques, que l'individu ne peut compredre (médecine, sociologie)

Ce proportion de "données sur moi ignorées de moi" est d'autant plus forte que l'indifidu est plus faible (enfant, malade)

En un sens, l'adulte est celui qui accède à tout cela. Mais ce sera de plus en plus difficile

Chimie. Dopage, médicaments.

Alimentation. Hygiène, excitants

La mobilisation du passé

Mormons

Histoire et cosmologie

Archéologie, généalogie

Jurassic Park

Mobilisation, dimension des fonds, facilité d'accès.

Des ops appliqués aux données !

Outils de navigation, réseaux, indexation, outils d'accès, écriture

pour C, phase éducation, formation

création/consultation

L'égalité comme stratégie

répartition/inégalitaire…. Despotisme

Conséquence de la loi de Metcalfe (a fortiori, la loi étendue)

Plus protection contre crises sociales

Il est avantageux d'avoir beaucoup d'interlocuteurs de haut niveau.

Inverser Rawls. L'égalité est bonne ant qu'elle ne pénalise pas le plus pauvre… l'inégalité est un mal en soi.

Limite d'une telle stratégie

- inégalité génétique, culturelle

- pujis les choix de chaque individu, qui le font monter ou descendre

- stratégie anti égalitaire de certains

- égalité ne veut pas dire uniformisation

(en simplifiant : égalité veut dire que tout le monde a le même nombre de bits, mais les bits peuvent différer, le doivent même)

Coûts

Il faut prélever sur le haut pour faire monter le bas

On interdire de monter (méthode japonaise… l'épi qui dépasse)

Pour une part, ces coûts sont assumés librement

- assurance

- philanthropie, ONG, religions

réduction de la variété, des chances d'évolution

égalit, arbitrages ; médecine curative, préventive

exempel d'investissement en bas : Jules Ferry, RMI, lois anti-trust

exemple eu haut : sport, grandes écoles, monastères..

intervenir ou laisser jouer la nature ?

la nature est inégalitaire ? dans quelle mesure

- espèces inférieure, pue d'inégalités possibels, sinon compétition vie/mort

- espèces supérieures, inégalités possibles, sinon nécessaires

. pecking order

. défense des faibles (au moins les enfants, parfois les malades)

Egalité

Action positive

Multi-culturalisme américain

Sensibilisation morale de tous

Pression sur le bas our

La prison (protection) mais en principe effet curatif

Ramener le criminel en socitéé normale

Egalité dans un pays/dans le monde

Egalité/uniformisation

D'autant plus facile de remédier que L élevé par personne

Car alors on peut avoir type humain, types humains  forts

Mais reste beaucoup de bits pour la personnalité (comme le vin)

Si uniformisation de comosants, variété des asssemblages

Nous faisons les hommes de demain

Tout ce que savent les parents, la société, avant de procréer

 Si hypothèse de procréation classique : décision d'avoir un enfant, coït, grossesse

Choix :

- du partenaire (sentiment, enquête, visite médicale,)

- choix du moment de procréer

- précatoins divers

pluis, de plus en plus tôt dans la grossesse, information sur le fœtus, dcision de poursuivre ou non

interntions curatives de plus en plus fréquentes

On s'écarte du processus classique

Par ex. in vitro, banque de sperme, d'ovules, ec. Ce qui élargit beaucoup les possibilité de choix

A la limite, choix de deux parents "idéaux" (pourquoi vouloir enfanter "mon" enfant, surot si j'ai des doutes sur certaines tares héréditaires de ma famille)

Il y a une symétrie entre ma vue sur l'analyse d'un dipôle (du binaire à l'analyse des intentions) et la montée d'une ingénierie quelconque, génétique en particulier

Au lieu simplement du choix de un spermato/un ovule

On pourrai choisir dans une banque de gênes

Fabriquer l'enfant idéal

L'enfant de ma culture, non plus de mon génétique.

Tout cela est à la fois très novateur et pas à propremetn parler post-humain. Pour faire du vrai PH, il faudrait faire une ingénierie génétique directe de surhommes conçus comme tels, comme les matériaux de synthèse en fibre de carbone, ou à mémoire

Fabriquer des génies

Avant, s'est fait par voie sociale (X, jeunes nazis, etc.)

Pistes sur animaux, espècdes nouvelles.

4.2.4.2. Sur Si

Machines de plus en plus intelligentes (Moravec, etc.)

De plus en plus : personnelle, émotionnelle, attachante . Kamagoshi. Le petit chien électronique

Progrès

* par  la modélisation des humains.

En surface l: marionnettes

En interne : comportemetns intelligetns, savoirs

Augmentation de leurs capacités sensorielles, motrices

** mais aussi par construction de compétences tout autres

Cela dit, ici comme pour PH sur C, quelels valeurs ?

En général, on va prolonger les meilleurs aspects, les aptitudes de l'homme sur un point

Courir plus vite, porter plus lourd, calculer plus vite, communiqeur

Mais des capacités radicalement supérieures, différentes, sont in-concevables.

Les chercher cependant, exactement comme l'abandon des ailes battantes a libéré l'avion.

Hypothèse : de telles capacités supérieures et imprévues pourraient apparaître. Alors, commetn le saurions-nous (et le saurons-nous)

Problème, et inquiétude : capacité des êtres nouveux à se reproduire (algorithmes généytiques, virus de haut nieau)

Contrôler cette reproduction ?

Comment organiser nos relations avec ces êtres ?

Rejoint le problème du savoir des machiens.

Ces êtres supérieurs nous connaissant

S'assurer qu'ils ne font pas d'erreur sur nous.

Ou autremetn dit

Les PH issus de Si peuvent être à la fois perçus  omme des individus (androïdes, robots)

Et comme un système (Hoyle).

Il y a monté C et Si aussi bien au plan indivoiduel que du groupe.

Et les machines nous dépassent largemnet en communications, au moins en capacités binaires. Car du doignt à l'œil..;

Débat avec Bois.

Etre une machine, faite par un autre homme

Qui donc peut la mépriser

Alors que un embryon humain a valeur transcendante

Si Pygmalion avait réussi, il n'aurait pas eu le droit de tuer sa création

Dieu avait-il le droit de chasser Adam d'Eden ?

4.2.5. Vers une ingénierie : le calcul

Les calculs

Sur la liberté : L  (H)

Sur les risques  : L (P)

Sur l'égalité : Rawls

Sur la fraternité :  degré de mise en comunauté. Calcul optimal des communautés (Dagognet sur les conventionnels)

Sur l'interventionnisme: en écologie, en économie

in medias res

5. Mes conclusions personnelles

Y a-t-il rupture ou continuité ?
Pour la rupture :

- énormité de la masse externalisée

- mon modèle de bouclage (avec diamètre de boucle entre générations)

- énormité de l'effort culturel

incommunicabilité avec deux qui ne savent pas

réposne : auto-régulation de C, qui sait arrêter quand il y en atrop

y a-t-il des seuils, pont-aux-ânes ?

hypothèse : il n'y aura pas de grosse rupture destructrice …

5.1. Dans l'ensemble, les positions des post-humanistes sont faibles.

Ou bien il s'agit de techniciens (Kurzweil, Myrhwohd, Moravec) qui prolongent la loi de Moore mais ne se posent pas de questions assez sérieuses sur les résultats pratiques et le réductionnisme, sans compter des aspects humains que cela pose.

Ou bien il s'agit de philosophes, mais ils négligent le volet informatique, essentiel.

Ou bien il s'agit d'artistes ou de "mystiques" (Pepperell) qui sentent bien quelque chose, mais sombrent dans le flou de new age, sans mise en œuvre pratique ni plan politique.

Le travail reste à faire, dans le sens notamment des orientations de mon bouquin. Mais lui aussi est faible. Ou plutôt il n'est qu'un programme de travail.

En attendant :

5.2.  Il n'y a aucune solution sans risques

5.3. Si le post-humanisme a raison dans son constat, à terme, la réponse appartiendra plus à nos descendants qu'à nous-mêmes.

5.4. Mais c'est à nous de les faire naître, de les éduquer, de leur transmettre ce que nous pensons valable en tant qu'humains.

****

Inter@ctive Week January 11, 1999

The Post-Human Century Awaits

By Tom Steinert-Threlkeld

 

If you're worried about the dawning of the 21st century, you have a right to be.

But it's not the year-2000 bug that should concern you. Yes, there will be hiccups and some lapses that require legal and technical action, after the fact. They will be overcome, in fairly short order, once identified.

Nor should there be much breath expended on what to call the years of the first decade of this new century. Some slang will quickly be adopted.

What will cause real shocks to the human condition is the likelihood that the interaction of person with machine will become pure. That is, man and machine will merge.

The result: some sort of post-human being who will have the creative and serendipitous thinking process of man, backed by the speed of calculation and depth of accurate information storage of the computer.

Like the Y2K problem, this is not a new thought. As far back as 1984, William Gibson, in the novel Neuromancer, which brought cyberspace to the American tongue, foresaw a future in which our species jacked into the Net through a port at the back of the head; and where virtual reality experiences and tours were "synched" with chips im-planted behind one's eyes. He saw an age where technology had extended the bounds of life, with 135-year-old humans checking into Tokyo clinics to get their DNA reset and thus their deaths postponed.

Such life extension technology was examined more deeply in a popular 1996 novel by Austin, Texas, author Bruce Sterling. In Holy Fire, one's insides are filled with a sterilizing putty, and bodies are submerged in gelatinous fluids, so bacteria could be destroyed and DNA "treatments" could commence.

It is relatively easy to mentally discount the fictional musings of a pair of cyberpunk writers. But now, as this century draws to a close, comes the very sobering assessment by Ray Kurzweil that computers within our lifetimes will exceed humans in intelligence, bringing the very real prospect of a species that will supersede Homo sapiens as the dominant race on this planet.

 

Kurzweil is no impractical, intellectual ingenue. Indeed, he comes at the question as a silicon entrepreneur, having created technologies and businesses that provide, as George Gilder puts it, such "brain extenders" as speech recognition, music synthesis and machines that read. His company's voice and artificial intelligence technologies were acquired in 1997 by Lernout & Hauspie for $53 million.

His case for this foreboding future is based on the bedrock of modern electronics advances, Moore's Law, which posits a doubling in computing power every 18 months.

Given that computer speed now actually appears to be doubling every year, the prognosis is relatively straightforward. By the year 2025 or perhaps 2020, the "ordinary" personal computer will have the same capacity as a human brain. Then, a gap will quickly build up between the evolution of the human brain and its electronic -- or, some would say, bioelectronic -- equivalents. Within 10 years, that so-called personal computer would have the brain power of a small village; and, by midcentury, that of the entire U.S. population.

Here's where it gets scary. To try and keep pace, it's easy to envision humans asking for -- and getting -- memory strips and processing sheets implanted inside their skulls and connected to the tissue of their brains.

Kurzweil, in fact, envisions a technology that makes cloning of humans not just possible, but seemingly inevitable. Using rapid advances in scanning systems, an individual's brain is converted into a "personal mind file" and installed in a "suitable computing medium." In effect, a personal computer becomes that person, sans corpus. Making digital copies of a personality will be as easy then as it is today for a song.

The kinds of issues with which the conscious computer will confront us are, unfortunately, mind-boggling.

It's safe to say that the human race, as a whole, is not ready for this and will resist it. But, if Kurzweil is right, there will be no stopping the advance of this technology. Economic competition ensures it.

The question is whether human organizations -- be they governments or corporations -- are ready to deal with this merger of man and machine mentality in time to preclude a post-human species from achieving the worst of our science fictional fears: pre-eminence in determining the course of human affairs.

 

If the Y2K bug has taught us anything, it's that it's not too early to begin developing technology, as well as legal checks and balances, to ensure that Kurzweil's Age of Spiritual Machines does not also connote the descent into irrelevance of the human spirit along the way.

tomhyphen@onramp.net

 

stelarc . . . post human guru

written in march 1997, published in "sadness is in the sky magazine" issue 2

 

"Machines were once something external to the body, and the skin was once

a container of the self and a barrier and an interface to the world.  But

once the skin is erased, once the skin is shed, once the skin is penetrated

and stretched and extended with technology, then it's no longer meaningful

to see the self located in its biological body." -Stelarc, from interview

by Zurbrugg, N. in 21C, issue 2, 1995.

 

 

If you were walking down the street and a person passing you by had a computer keyboard

plugged directly into his brain, would you freak out?  What if he had camera lenses

instead of eyes, or steel teeth, or a third electronic arm?  I know I would find it

downright surreal and start worrying about the acid I had last month.  In one man's

perfect world this might be the everyday. It may or may not come as a surprise to

you, dear reader, that a visual and performance artist from Melbourne who, not only

by his thoughts but by actions also, is heightening awareness of the high-tech realm

of real-time cyber.

           

Those of you who are familiar with the world of contemporary fine arts would probably

already know of whom I speak.  The man is simply known as STELARC, and in his own freakish fashion he is both interesting and repulsive, both the visionary and the mad professor,

inventor and artist.

 

Since the 1970's he has been mostly interested in pushing the body beyond its commonly

perceived limits, by throwing himself through panes of glass, pushing hooks through his skin

and suspending himself above the ocean or city skylines, and more recently, using space age

cybernetics and computer hardware and software to enhance, manipulate and transform his body into an interactive electronic cyber-being.

 

Stelarc's work is visually challenging, in that the use of the body is on par with some of

the most daring of human feats.  By using the body as merely a part in a machine he manages

to de-personalise the acts themselves and create a metaphor for the human condition and

humanity's ascent into the age of the post human.

 

It has already been suggested that western society could not function without high tech

inclusions in our everyday lives, that in fact most of us would be absolutely hopeless

without our cars, supermarkets, electricity and televisions, calculators, microwaves,

computers, need I add more.  In fact we would more than likely die out if it weren't for

vaccinations, mass food production, and medical technologies such as pacemakers and simple

surgical procedures like appendectomies. We are so far removed from the natural goings on of

the world that the human animal is actually intrinsically linked to technologies and the

cyber realm already.  Stelarc supports that this is the case.  He is also downright excited

about it.

 

In Stelarc's opinion, the realm of the post human is actually the door to the further

evolution of the human species.  In a recent interview by Nicholas Zurbrugg (featured in

21C, Issue 2, pp.44-49, 1995), Stelarc commented that the main difference between the great

apes and humans is the slight evolutionary changes in anatomical structures, such as larger

muscles in the legs and lower back, or different hip sockets etc., which allowed these

evolving apes to stand upright.  The development of superior brainpower followed this as

they could see further, and had their hands free to manipulate tools and weapons; the start

of the technological evolution.

 

Stelarc suggests that the enhancement of our bodies to increase our freedom would lead to an

actual evolutionary change in the human physique.  There would be no difference in the

effect on the human body if the changes to the body were  naturally occurring rather than

self imposed, as the result would be the same: EVOLUTION!

 

Stelarc has most recently been concerned with the human/machine interface, inserting

machines and technologies, cyber systems etc. into his body, in an attempt to allow the body

to act more precisely, more powerfully.  He raises the question of "What it is to have a

body and ... how one might redesign the body."  He brings forth the possibility that the

skin could be modified to extract nutrients and oxygen directly into the body, hence

destroying the need to have gastro-intestinal organs, lungs or a circulatory system, so in

theory the body could be hollowed out, allowing it to be filled with technologies to enhance it.

 

If you have ever read NEUROMANCER by William Gibson, all of this talk of cyber-extension of the body would be all too familiar, but if you are a cyber-fledgling or a techno-infant this may be all a little intimidating to you.  I must admit that the limitlessness of these ideas astounds me, but it also excites me.

 

Now, to say that Stelarc is a madman is altogether untrue, although his maniacal and

guttural laugh may suggest that this is the case. Rather he is a man with a need to communicate an important message to the public, and to challenge the public to ask of itself many important questions;

-what does it mean to be human?

-what does it mean to be entering the realm of the post-human?

-what is the function of the human body in the realm of the post-human?

-what aspects of the post-human era should we, the public be especially watchful of?

-how can we be assured that the post-human era is for the better and not the end of the

bipedal human creatures that we are?

 

If these ideas haven't frightened you too much, and you are still reading this, I will bring

your attention back to the man in question, Stelarc.  With this man's forward thinking, and

the exciting and challenging issues he raises, Stelarc performs a vital role in bringing

these types of technologies and all their implications into the realm of public debate. 

Stelarc's visions are of a co-dependent society, where the borders between human and machine become blurred.  To some degree we already exist in a co-dependent society, where we depend upon computers and technologies and they depend upon us.  For those who agree with Stelarc's  sentiments, the world of the cyber is inevitable; for those who disagree the world of cyber  is just a foolish dream.

 

*****

DE LA COLLABORATION AU « RÉVISIONNISME »

A peine masqués, s'avancent les falsificateurs du passé

L E discrédit des partis politiques, la perte des références idéologiques, le délitement des solidarités sociales, laissent le terrain libre à la propagation des discours extrémistes. En France, comme en All emagne et en Italie, avancent, à peine masqués, les falsificateurs de l'histoire , acharnésà réhabiliter des idées et des hommes dont le dénominateur commun est la haine de la démocratie et l'apologie des discriminations. Patiemment, ils fo nt leur lit dans l'Europe en crise.

par PHILIPPE VIDELIER

On donne au Palais de Chaillot, à Paris (1), une présentation nouvelle de la Résistible Ascension d'Arturo Ui, parabole à double entrée de Bertolt Brecht qui, confondant le chancelier du Reich avec un malfrat, ouvre sur les situations les plus contemporaines (2). On ressent plus que jamais le besoin de ces regards lucides sur le monde. Appuyés sur des succès électoraux sans précédent, les néofascistes italiens réécrivent l'histoire, tandis que, en France, en renversant les mots et les concepts, une nouvelle droite au goût de déjà-vu s'installe dans les esprits et les institutions.

Parce que les pires révisions gagnent du terrain, et, de proche en proche, se faufilent dans les esprits, Umberto Eco a donné au Monde, il y a quelques mois, un important entretien mettant en lumière les errances du présent : « Comme tous les gens de ma génération, j'ai vu les juifs être arrêtés, humiliés, déportés. J'ai vu après la guerre ceux qui pleuraient parce qu'ils étaient les seuls survivants de familles entièrement détruites. (...) Que l'on veuille faire croire que ce dont j'ai été le témoin à l'âge de treize ans, comme des millions d'autres, n'a pas eu lieu, qu'on tente d'en persuader les jeunes nés depuis, cela est intolérable ! Ceux qui propagent ce genre de discours intolérables, et ceux qui les soutiennent, j'ai le droit de ne pas les inviter chez moi, et celui de ne pas aller chez eux s'ils m'invitent. - Et si l'on vous dit que votre attitude est intolérante ? - Je réponds que pour être tolérant, il faut fixer des limites à l'intolérable (3). »

Dans la France d'aujourd'hui, refuser la banalisation de l'extrême droite, récuser la révision de l'histoire à laquelle elle se livre impudemment semble constituer un acte de résistance exceptionnel. La protestation devient incongrue. L'année 1993 a été riche. Il y eut l'affaire des Presses universitaires de France, l'intronisation, à la tête d'une collection pédagogique à l'usage des adolescents et jeunes étudiants, de M. Pascal Gauchon, ex-leader du Parti des forces nouvelles, fasciste et xénophobe, dont l'engagement ne fut jamais publiquement remis en cause. Cette nomination provoqua le départ de M. Jean-Luc Parodi, le secrétaire général de l'Association française de science politique : « Peut-être comprendrez-vous que je ne puisse accepter que le nom que je porte figure sur les documentations officielles des PUF à côté d'un autre qui ne doit sa notoriété qu'aux écrits les plus dégradants des années 70 (4). » Aussitôt cette prise de position morale connue, le sérail mobilisa. Un texte sans vergogne fut rendu public pour dénoncer une « campagne de presse scandaleuse et mensongère qui met en cause le pluralisme éditorial ». Il y eut encore le livre à sensation de Thierry Wolton, souillant la mémoire de Jean Moulin (5). Suscite-t-il des réactions sans concessions ? Voilà notre auteur qui s'énerve, évoque les « procès en sorcellerie » et sa « crucifixion médiatique » (6). Que le romancier Didier Daeninckx montre la collusion infâme entre l'extrême droite et des éléments communistes à la dérive (7), il est immédiatement traité de flic dans l'Idiot international. Que des intellectuels déclarent l'extrême droite infréquentable et qu'une enquête du Monde rende compte de certaines complaisances pour la « nouvelle droite », celle-ci hurle au « maccarthysme », à la « police de la pensée », dans son organe Eléments, avec en couverture une affiche volée à Mai 68 représentant un CRS levant sa matraque. Que des scientifiques lyonnais protestent contre le recrutement dans un centre d'histoire, sur les lieux mêmes du martyre des résistants, d'une personne ayant milité sans regret dans un groupe négationniste (8), voilà Rivarol, le journal de Rebatet, qui, entre un hommage à Rudolf Hess et un compte rendu de Léon Degrelle, crie à la « nouvelle Inquisition » (9). Ramassant tous ces mots : « nouvelle Inquisition », « épuration éthique », « intolérance »,« procès d'intention », « rideau de plomb », Minute fait la synthèse de cette virulente offensive dans le ton inimitable de cette publication : « Un métier d'avenir. Les policiers de la pensée veillent sur vous (10). »

Une « chasse aux sorcières » ?

A LIRE cette presse, il s'agirait de ceci : pour des vétilles, des erreurs de jeunesse, un mot de trop, quelques lignes impertinentes ou une vieille fréquentation amicale, des intellectuels archaïques, formés évidemment à l'école marxiste, poursuivraient de leur vindicte des gens parfaitement respectables qui ne cessent d'ailleurs de protester de leur parfaite blancheur, se posant en victimes d'une intolérance intolérable. « La chasse aux sorcières ? Nous y sommes. La terreur, la loi des suspects, la cabale des dévots ? Nous y sommes », écrit Alain de Benoist, sous son pseudonyme de Robert de Herte, dans l'éditorial d'Eléments (11), publication de la Nouvelle Droite nettement moins soft que sa revue vitrine Krisis. Vertueuse indignation. Le public est prêt à compatir. Mais voici que ce courant livre aux bien nommées Editions du Labyrinthe un ouvrage « à lire, à faire lire », la Nouvelle Inquisition : « Le terrorisme intellectuel en France. Ses acteurs. Ses méthodes. Ses victimes. (...) Un bilan accablant contre la police de la pensée. (...) Avec le récit de quelques intolérables chasses aux sorcières de notre fin de siècle : Céline, Alexis Carrel, Cyril Burt, Bernard Notin, Pascal Gauchon, etc. Ecrit par des journalistes d'Eléments. » Ici tombent les masques. Alors il est là, l'enjeu ? Oui, il est là.

Il faut donc ouvrir Eléments, qui se cache derrière Krisis, pour voir de quoi il retourne. Hormis le dossier sur la « campagne de presse de démonisation contre les penseurs non conformistes », comprenant, entre autres, les « fiches biographiques », au ton particulièrement agressif, de ceux qui sont qualifiés de « flics de la pensée » (ceux qui s'opposent à eux), n'y aurait-il rien que de très anodin dans cette revue ? Banal, cet article apologétique sur Bardèche et Rebatet, « les réprouvés » ? Banales, ces publicités pour la librairie lyonnaise Clagahé, pour les « grands textes retrou- vés » des Editions du Trident, pour le buste de Louis-Ferdinand Céline par « un grand sculpteur allemand », à commander auprès du Bulletin célinien de Bruxelles ?... Voire : la librairie ancienne Clagahé était présentée ainsi, voilà quelques années, dans le bulletin confidentiel du CLAN, les néonazis lyonnais : « Un bon choix de livres sur la guerre de 39-45, la philosophie politique, la franc-maçonnerie, le révisionnisme, et un certain nombre de bons auteurs de notre famille de pensée (12). » Les Editions du Trident comptent parmi leur « grands textes retrouvés » la France juive, d'Edouard Drumont, la Doctrine du fascisme, de Benito Mussolini, les Juifs rois de l'époque, d'Alphonse Toussenel ; leur promoteur est Jean-Gilles Malliarakis, l'un des caudillos de la galaxie extrémiste, et le trident est le symbole de sa secte particulière. Quant au Bulletin célinien, il n'est pas sûr que ce soit l'amour de la littérature qui l'anime : son service librairie diffusait les Annales d'histoire révisionniste (13). Autant croire que c'était l'amour de la peinture qui guidait les acquéreurs des aquarelles d'Adolf Hitler dans une récente vente aux enchères à Trieste... (14).

Pour citer, au hasard bien sûr, une victime des « nouveaux inquisiteurs » à qui seraient reprochés quelques menus « écrits douteux », Minute écrit benoîtement : « De l'avis à peu près unanime des spécialistes (de gauche comme de droite), Céline est un des écrivains majeurs du XXe siècle. (...) Comme les trois quarts des grands personnages de notre littérature ont eu, peu ou prou, des mots, des attitudes ou des amitiés qui peuvent les faire accuser d'antisémitisme... (15) ». « La nouvelle Inquisition sévit malheureusement depuis de nombreuses années », explique Eléments à l'occasion de la réédition des « enthousiasmantes » Lettres de prison de Lucien Rebatet par le Dilettante (16) et des Souvenirs de Maurice Bardèche.

Céline, Rebatet, Bardèche : voici donc les victimes et voici les héros. Pas le Céline du Voyage au bout de la nuit ; l'autre : celui en qui Ernst Jünger discernait la « monstrueuse puissance du nihilisme » (17) ; celui qui se plaignait que « nous, soldats, ne fusillions pas, ne pendions pas, n'exterminions pas les juifs » ; celui de Bagatelles pour un massacre, empli d'une haine de dément, que l'on donnait à lire alors que partaient les trains de la mort : « Moi, c'est contre le racisme juif que je me révolte, que je suis méchant, que je bouille, ça jusqu'au tréfonds de mon bénouze !... Je vocifère ! Je tonitrue ! Ils hurlent bien eux aux racistes ! Ils arrêtent jamais ! aux abominables pogroms ! aux persécutions séculaires ! C'est leur alibi gigantesque ! C'est la grande tarte à leur crème ! On me retirera pas du tronc qu'ils ont dû drôlement les chercher les persécutions ! foutre bite ! Si j'en crois mes propres carreaux ! S'ils avaient fait moins les zouaves sur toute l'étendue de la planète, s'ils avaient fait moins chier l'homme ils auraient peut-être pas dérouillé ! (18) »

Une littérature qui s'étend au même rythme soutenu de l'horreur sur trois cent soixante-dix-neuf pages. « Il est fou ? commentait un proscrit juif allemand, Hans-Erich Kaminski. Probablement. Mais il y a des fous dangereux, et ils le sont encore plus quand ils vivent dans une époque où la folie se généralise facilement (19). » Que dire donc de Rebatet, l'homme de Je suis partout, qui se vantait de n'avoir « jamais eu dans les veines un seul globule de sang démocratique », de jouer les SA à la perfection, Heil et Horst-Wessel-Lied (20) compris, et de savoir par coeur des pages entières de Bagatelles pour un massacre ? « Un grand pamphlétaire, un bon romancier, un mélomane averti », selon Eléments, dont la prose s'exposait ainsi au début de 1942 : « Le moment est prochain maintenant où les juifs d'Europe ne relèveront plus que de la police. Je n'ai pas encore perdu toute espérance de voir des Français participer à cette opération (21). »

La mémoire fuit, le souvenir s'estompe : toutes les révisions deviennent possibles, fût-ce les plus odieuses. Avec aplomb, les faussaires peuvent maintenant repeindre l'histoire à leurs couleurs. Cette histoire, leur histoire, se montre cependant dans sa vérité, à l'occasion, car il est des moments qui ne mentent pas. Maurice Bardèche se fit ainsi remarquer à « Apostrophes », à quelques semaines du procès de Klaus Barbie, et Bruno Frappat fit la chronique de son affreuse prestation : « Notre lettré donc asséna calmement, sans passion apparente, mais avec cette froide conviction qui vous glace le sang, qu'on nous mentait un peu depuis des dizaines d'années. Que notre génération, comme les autres, avait « sécrété son histoire, une histoire qui est imaginaire ». Et que cet imaginaire, en résumé, c'était l'Holocauste (22). » « Sur cette époque, avança Bardèche, nous ne pouvons pas historiquement aller au fond des choses. Des lois nous empêchent de poser un certain nombre de questions. » Voilà ces « victimes », voilà ces « héros » tels qu'en eux-mêmes.

Le révisionnisme est passé maître dans l'usage du faux et procède par renversement. La stratégie n'est pas neuve : elle a seulement pris de l'ampleur. « Intolérable intolérance » : tel était l'un des premiers titres des défenseurs de la grande négation, celle du génocide. Ils prenaient les accents de l'indignation pour en appeler à la liberté d'expression, comme le renard indigné de ne pas être laissé libre dans le poulailler. « Ce livre à contre-, donc exemplaire, que, au-dessus de la politique et des idéologies, il est des valeurs et des principes fondamentaux qui doivent être défendus. » Ainsi le livre est-il présenté dans le catalogue de la librairie néonazie Ogmios de vente par correspondance, dans sa rubrique : « Pour en savoir plus sur le révisionnisme, Ogmios diffusion vous propose... » Car la vieille taupe calculatrice sait parfaitement où elle veut en venir. Elle engrange ses petites victoires l'une après l'autre, et ses gens sont placés aux bons endroits : la main droite du Diable.

Lorsque en 1980 une obscure maison d'édition appelée La Vieille Taupe publia le livre de M. Robert Faurisson, Mémoire en défense, portant en quatrième de couverture cette sentence : « Les prétendues « chambres à gaz » hitlériennes et le prétendu « génocide » des juifs forment un seul et même mensonge historique », l'extrême droite n'était encore qu'une collection de groupuscules sans troupes. C'est d'une prétendue ultragauche qui se pensait subversive en assassinant les morts avec délectation que sont parties les premières salves de la grande imposture. Haïssant la démocratie par-dessus tout, ces mercenaires ne craignaient pas la confusion des genres : la gangrène s'est déclarée dans un milieu de déclassés, puis elle a trouvé à l'extrême droite son aire d'expansion naturelle (23). Mais les méthodes sont restées les mêmes.

Le Mémoire en défense comportait une charge contre la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) ainsi formulée : « Nouveau Saint-Office, la LICRA fait la police de la pensée (24). » La revue Annales d'histoire révisionniste, lancée par cette même Vieille Taupe, avec une évidente volonté profanatrice, au jour d'ouverture du procès Barbie de 1987, faisait chronique de ce qui était appelé les « défaites » des « inquisiteurs ». Rivarol dénonçait déjà, en 1986, « l'establishment qui s'érige ainsi en tribunal d'inquisition » pour défendre M. Henri Roques, ancien responsable de la Phalange française, auteur d'une thèse négationniste, présenté comme « chercheur indépendant ».

« Une inquisition qui n'empêchera pas la vérité historique de faire son chemin », écrivait l'hebdomadaire au-dessus d'une publicité pour La Vieille Taupe, car l'osmose s'est depuis longtemps réalisée (25). Ils sont interchangeables : les néonazis d'Ogmios diffusent La Vieille Taupe, et La Vieille Taupe réédite les livres publiés autrefois aux Sept Couleurs, maison d'édition fondée par Maurice Bardèche, qui tirait son nom d'un roman de Brasillach. Et c'est dans Nationalisme et République, la revue du néofascisme militant, que le propriétaire de la marque dénonce Pierre Vidal-Naquet comme « Grand Inquisiteur de l'Université (26) ». On aurait tort de s'étonner de pareille alchimie. Les années 30 lui avaient déjà donné corps. Dans un article qui associait « régression sociale et voyoucratie » et stigmatisait les effets dévastateurs du nihilisme mondain ou plébéien, Delny et Paul Bénichou mettaient en garde contre les pervers dont « les idées sociales se confondent (...) avec la soif de carnage ; ils sont contre les puissants de la même façon qu'ils sont contre la justice ; foncièrement asociaux, ils profitent de la bonne occasion qui leur est offerte pour soulager d'un coup leur haine de la société (27) ».

Leurs modernes doubles s'enorgueillissent de lancer ce qu'ils appellent « une bombe à dépression idéologique » et « d'imposer pratiquement une autre version de certains faits (28) ». Pour briser chaque résistance rencontrée, pour entrer en respectabilité, ils usent des mêmes mots depuis une décennie, dans un époustouflant travestissement : « inquisition », « police de la pensée », « maccarthysme », et se réjouissent avec de gros clins d'oeil du bon tour qu'ils jouent à la démocratie. Il est vrai que la tactique donne des résultats. Thomas Mann déplorait, dans l'Allemagne déboussolée de 1931, « la triomphale pénétration de forme des ténèbres, déprimantes, hostiles à l'esprit et à la culture (29) ».

Ce mal qui ne cesse de progresser

CES forces obscures font sournoisement leur nid dans l'Europe d'aujourd'hui. Stefan Zweig avait remarquablement observé que « le nazisme, avec sa technique de l'imposture dénuée de scrupules, se gardait bien de montrer tout le caractère radical de ses visées, avant qu'on eût endurci le monde. Ils appliquaient leurs méthodes avec prudence : on procédait par doses successives, et après chaque dose, on ménageait une petite pause (30) ». Michaël Marrus et Robert Paxton ont montré, dans Vichy et les juifs, comment les « limites extrêmes du discours admissible » s'étaient peu à peu élargies dans les années précédant la grande catastrophe, pour autoriser le pire, à la fin (31).

La conversion est lente, mais elle s'opère dans un monde fragilisé, et nous assistons à sa mise en scène. Car tout cela circule par les moyens les plus divers : insidieusement dans les salons, sans fard dans les égouts, mais toujours avec obstination. N'a-t-on pas vu le livre au succès mortel, Suicide mode d'emploi, faire, au détour d'une phrase, l'apologie de M. Faurisson ? Tandis que les inspirateurs se posent en victimes, des tracts misérables sont anonymement glissés dans les boîtes aux lettres, reprenant les mots de Mémoire en défense : « Quels mensonges ! Ragots infâmes ! Les prétendues chambres à gaz, le prétendu génocide des juifs, forment un seul et même mensonge historique... », pour aboutir à ces « remèdes à la question juive » : « Les juifs au four et vite. (...) C'est dommage que vous n'ayez pas été tous incinérés. Juifs raus ! Nous, Garde de fer, combattons aussi bien les juifs que les bougnoules. Ratons dehors : sinon nous sortirons nos fusils et nos baïonnettes. » « Arabes, juifs, bohémiens, communistes, vite partez en enfer ! Sieg heil ! », etc. (32). Il faut revenir aux réflexions de Hans-Erich Kaminsky : des fous ? Probablement. Mais dans une époque où la folie se généralise facilement.

On se souvient que, au moment du procès de Klaus Barbie, une page entière du courrier des lecteurs de Libération avait pu être phagocytée par les taupes négationnistes. L'une de ces lettres reprenait mot à mot, huit ans après leur publication, les élucubrations insanes de la revue confidentielle la Guerre sociale. Serge July écrivait à l'époque, dans un éditorial : « Cette négation hystérique du fait historique de l'extermination des juifs par les nazis, gérée par une internationale d'historiens autoproclamés, se propage selon des procédés de contrebande dans l'Université, dans la presse, dans les moindres interstices (33) ». Nous ne pouvons que constater que, ces dernières années, le mal n'a cessé de progresser, s'ouvrant à d'autres domaines, et que la résistance s'est dangereusement amenuisée.

Au nombre des héros de ceux qui « révisionnent », pour reprendre le très exact néologisme de Francis Marmande, figure Drieu La Rochelle, qui appelait de ses voeux le « fascisme immense et rouge ». On restera dans le ton en évoquant, alors, le Masque de la mort rouge, d'Edgar Poe, que l'on peut tenir pour métaphore de l'inconscience humaine. Une épidémie ravageait les contrées alentours, mais les nantis n'en voulaient rien savoir. Ils se barricadèrent dans quelques certitudes illusoires et rassurantes, se repliant sur des futilités pour oublier le malheur aux portes. Tout à leur effarant carnaval mondain, ils ne remarquèrent pas un nouveau venu. Mais lorsque le masque tomba, il ne restait plus que la mort.

Leurs modernes doubles s'enorgueillissent de lancer ce qu'ils appellent « une bombe à dépression idéologique » et « d'imposer pratiquement une autre version de certains faits (28) ». Pour briser chaque résistance rencontrée, pour entrer en respectabilité, ils usent des mêmes mots depuis une décennie, dans un époustouflant travestissement : « inquisition », « police de la pensée », « maccarthysme », et se réjouissent avec de gros clins d'oeil du bon tour qu'ils jouent à la démocratie. Il est vrai que la tactique donne des résultats. Thomas Mann déplorait, dans l'Allemagne déboussolée de 1931, « la triomphale pénétration de forme des ténèbres, déprimantes, hostiles à l'esprit et à la culture (29) ».

Ce mal qui ne cesse de progresser

CES forces obscures font sournoisement leur nid dans l'Europe d'aujourd'hui. Stefan Zweig avait remarquablement observé que « le nazisme, avec sa technique de l'imposture dénuée de scrupules, se gardait bien de montrer tout le caractère radical de ses visées, avant qu'on eût endurci le monde. Ils appliquaient leurs méthodes avec prudence : on procédait par doses successives, et après chaque dose, on ménageait une petite pause (30) ». Michaël Marrus et Robert Paxton ont montré, dans Vichy et les juifs, comment les « limites extrêmes du discours admissible » s'étaient peu à peu élargies dans les années précédant la grande catastrophe, pour autoriser le pire, à la fin (31).

La conversion est lente, mais elle s'opère dans un monde fragilisé, et nous assistons à sa mise en scène. Car tout cela circule par les moyens les plus divers : insidieusement dans les salons, sans fard dans les égouts, mais toujours avec obstination. N'a-t-on pas vu le livre au succès mortel, Suicide mode d'emploi, faire, au détour d'une phrase, l'apologie de M. Faurisson ? Tandis que les inspirateurs se posent en victimes, des tracts misérables sont anonymement glissés dans les boîtes aux lettres, reprenant les mots de Mémoire en défense : « Quels mensonges ! Ragots infâmes ! Les prétendues chambres à gaz, le prétendu génocide des juifs, forment un seul et même mensonge historique... », pour aboutir à ces « remèdes à la question juive » : « Les juifs au four et vite. (...) C'est dommage que vous n'ayez pas été tous incinérés. Juifs raus ! Nous, Garde de fer, combattons aussi bien les juifs que les bougnoules. Ratons dehors : sinon nous sortirons nos fusils et nos baïonnettes. » « Arabes, juifs, bohémiens, communistes, vite partez en enfer ! Sieg heil ! », etc. (32). Il faut revenir aux réflexions de Hans-Erich Kaminsky : des fous ? Probablement. Mais dans une époque où la folie se généralise facilement.

On se souvient que, au moment du procès de Klaus Barbie, une page entière du courrier des lecteurs de Libération avait pu être phagocytée par les taupes négationnistes. L'une de ces lettres reprenait mot à mot, huit ans après leur publication, les élucubrations insanes de la revue confidentielle la Guerre sociale. Serge July écrivait à l'époque, dans un éditorial : « Cette négation hystérique du fait historique de l'extermination des juifs par les nazis, gérée par une internationale d'historiens autoproclamés, se propage selon des procédés de contrebande dans l'Université, dans la presse, dans les moindres interstices (33) ». Nous ne pouvons que constater que, ces dernières années, le mal n'a cessé de progresser, s'ouvrant à d'autres domaines, et que la résistance s'est dangereusement amenuisée.

Au nombre des héros de ceux qui « révisionnent », pour reprendre le très exact néologisme de Francis Marmande, figure Drieu La Rochelle, qui appelait de ses voeux le « fascisme immense et rouge ». On restera dans le ton en évoquant, alors, le Masque de la mort rouge, d'Edgar Poe, que l'on peut tenir pour métaphore de l'inconscience humaine. Une épidémie ravageait les contrées alentours, mais les nantis n'en voulaient rien savoir. Ils se barricadèrent dans quelques certitudes illusoires et rassurantes, se repliant sur des futilités pour oublier le malheur aux portes. Tout à leur effarant carnaval mondain, ils ne remarquèrent pas un nouveau venu. Mais lorsque le masque tomba, il ne restait plus que la mort.



(1) Jusqu'au 26 février 1994.
(2) Lire Philippe Videlier, « L'histoire, le fascisme et les parabol es », Manière de voir no 20, « Le temps des exclusions », novembre 1993, le Mon de diplomatique.
(3) Le Monde, 5 octobre 1993.
(4) Le Monde, 17 juin 1993.
(5) Lire Philippe Videlier, « Il y a cinquante ans, Jean Moulin », l e Monde diplomatique, juin 1993, et Pierre Vidal-Naquet, le Trait empoisonné. R éflexions sur l'affaire Jean Moulin, La Découverte, Paris, 1993.
(6) Le Figaro, 26 novembre 1992.
(7) Rouges-bruns, les liaisons dangereuses, Artistes anti-Le Pen, Pa ris, septembre 1993.
(8) La revue Golias consacre un imposant dossier à cette affaire dan s son dernier numéro. Golias, no 35, hiver 1993, BP 4034, 69615 Villeurbanne Ce dex. Voir aussi : Ras l'front, novembre 1993.
(9) Rivarol, 5 novembre 1993.
(10) Minute, 17 novembre 1993.
(11) Eléments, septembre 1993.
(12) CLAN, Bulletin de liaison du nationalisme lyonnais, no 13, déce mbre 1987.
(13) Voir Jean-Yves Camus et René Monzat, les Droites nationales et radicalesen France, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 1992, et Thierry Mar icourt, les Nouvelles Passerelles de l'extrême droite, Manya, Levallois-Perret, 1993.
(14) Le Monde, 21 novembre 1992.
(15) Minute, 17 novembre 1993.
(16) Le directeur du Dilettante était, il y a quelques années, respo nsable dela publication faurissonienne la Guerre sociale.
(17) Herbert R. Lottman, la Rive gauche, « Points », Seuil, Paris, 1 981.
(18) Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre, Denoël, Pa ris, 1937, 379 pages (réédité sous l'Occupation).
(19) Hans-Erich Kaminski, Céline en chemise brune ou le mal du prése nt, Champlibre, Paris, 1983, p. 83. Le livre est dédié à la mémoire de Carlo R osseli, « révolutionnaire en Italie, soldat de la liberté en Espagne, assassiné par le fascisme international ».
(20) Hymne officiel national-socialiste à la gloire de Horst Wessel, souteneur, chef d'une section d'assaut, mort en 1930 dans une rixe attribuée a ux communistes, et proclamé « héros national ».
(21) Lucien Rebatet, les Décombres, Denoël, Paris, 1942, p. 565.
(22) le Monde, 12-13 avril 1987.
(23) Lire Jacques Baynac, « La gangrène », Libération, 25 octobre 19 80, et Nadine Fresco, « Parcours du ressentiment », Lignes, no 2, 1988.
(24) Robert Faurisson, Mémoire en défense, La Vieille Taupe, Paris, 1980, p. 238.
(25) Rivarol, 30 mai et 11 juillet 1986.
(26) « La révision de l'histoire, Pierre Guillaume parle », National isme et République, no 6, 1991.
(27) Masses, no 18, juin 1934.
(28) Robert Faurisson, Mémoire en défense, op. cit., et « Notre roya ume est une prison », la Guerre sociale, 1980.
(29) Thomas Mann, « La régénération de la bienséance », in les Exige nces du jour, Grasset, Paris, 1976, p. 118.
(30) Stefan Zweig, le Monde d'hier, Albin Michel, Paris, 1948, p. 42 3.
(31) Michaël R. Marrus, Robert O. Paxton, Vichy et les juifs, Le Liv re de Poche, Paris, 1981, pp. 78-79.
(32) Tract signé « La Garde de fer ».
(33) Libération, 28 et 29 mai 1987. AFFICHE DE TÉ (1941) BDIC DR

Références thésaurus : [Histoire] [Extrême-droite] [Racisme] [Nazisme]


Le Monde diplomatique - janvier 1994 - Pages 16 et 17
http://www.ina.fr/CP/MondeDiplo/1994/01/VIDELIER/38.html


 

 

Manifesto

The Post Human Manifesto

 

manifesto@hexhq.demon.co.uk

The Post_Human Condition is a book by Robert Pepperell from which the Post_Human Manifesto v1.0 is extracted. The book will be published in Autumn 1995 by Intellect Books.

 

What are the Post_Human pages for?

The Post_Human pages are intended to encourage the development of an inconsistent body of theory about the Post_Human (trans-human or post-biological if you prefer) period which we are now entering.

What is Post_Humanism?

The Post_Human period is loosely desribed as the successor to the Humanist period of history which started around the 15th Century. In this sense it could be called the Post_Humanist era. It means that, in a variety of ways, the human being is rapidly transforming into something other than it has been for the last 20K years - medically, technologically, aesthetically, culturally, in all sorts of -ally ways.

How can I contribute?

I have included the first draft of the Post_Human manifesto in these pages. This manifesto will also be published in a number of art, technology and style magazines with calls for contributions. You can add comments or clauses to the document as well as criticisms. Every month or so I will release a new version of the manifesto, updated to include your contributions and a credit for contributors. This is PD PhD.

Contributions should be posted to: manifesto@hexhq.demon.co.uk

What are the boring rules I need to know?

You will see that the manifesto is divided into numbered sections with headings (e.g. 6. Statements on Art and Creativity) and subdivided with numbered clauses. This means that each clause has a unique number for reference (e.g. 6.1.). When you refer to an existing clause in the manifesto please use it's number. If you want to add a new clause, please indicate which section you want it to go into and I will give it a number.

The Post_Human Condition

The Post_Human Condition is a book by Robert Pepperell from which the Post_Human Manifesto v1.0 is extracted. The book will be published in Autumn 1995 by Intellect Books.

***

contents

1. General Statements

2. Statements on Consciousness, Humans and Philosophy

3. Statements on Science, Nature and the Universe

4. Statements on Dis|Order and Dis|Continuity

5. Statements on Thought, Meaning and Being

6. Statements on Art and Creativity

7. Statements on Synthetic Beings

Other Post_Human resources

 

 

2. Statements on Consciousness, Humans and Philosophy

 

If consciousness is a property which emerges from a specific set of conditions, in order to synthesise it we do not need to re-model it from the "top-down". We only need to recreate the conditions from which it might emerge. This requires an understanding of what those conditions are.

 

2.1. Consciousness is not exclusively restricted to the brain.

 

2.2. Consciousness is the function of an organism, not an organ.

 

2.3. One does not understand consciousness by studying the brain alone.

 

2.4. The mind and the body act together to produce consciousness. If one is absent consciousness ceases. There is no pure thought, isolated from a body. In order to function the brain must be connected to a body, even if the body is artificial. Consciousness is an effect which arises through the co-operation of a brain and body. We think with our whole body.

 

2.5. Consciousness can only be considered as an emergent property. In this sense it is like boiling. Given sufficient heat, gravity and air pressure the water in a kettle will start to boil. We can see what boiling is, we can recognise it as something to which we give a name. We do not consider it mysterious. Yet we cannot isolate it from the conditions which produced it. Consciousness is a property which emerges from a given set of conditions.

 

2.6. To say that conscious thought is not exclusively a function of the brain, does not deny that the brain has a significant part to play.

 

2.7. Human bodies have no boundaries.

 

2.8. No finite division can be drawn between the environment, the body and the brain. The human is identifiable, but not definable.

 

2.9. Consciousness (Mind) and the environment (Reality) cannot be separated. They are integrally linked.

 

2.10. There is nothing external to a human, because the extent of a human cannot be fixed.

 

2.11. If we accept that the mind and body cannot be absolutely separated, and that the body and the environment cannot be absolutely separated then we are left with the apparently absurd, yet logically consistent, conclusion that: consciousness and the environment cannot be absolutely separated.

 

2.12. First we had God, Humans and Nature. The Rationalists dispensed with God leaving Humans in perpetual conflict with Nature. The Post_Humanists dispense with Humans leaving only Nature. The distinction between God, Nature and Humanity does not represent any eternal truth about the human condition. It merely reflects the prejudices of the societies which maintained the distinction.

 

2.13. Idealistic and Materialistic philosophical views both assume a division between the thing that thinks and the thing that is thought about - between the internal mind (brain) and external reality (environment). Remove this division and both views become redundant.

 

2.14. The Idealists think that the only things that exist are ideas, the Materialists think that the only thing that exists is matter. It must be remembered that ideas are not independent of matter and that matter is just an idea.

 

2.15. Most philosophical problems are debates about language. They arise because of the mistaken assumptions that, a) language is consistent and, b) that because a word exists there must exist a 'thing' which it represents and, c) that the things which are represented should, in themselves, be consistent.

 

2.16. Post_Humans never get bogged down in arguments about language. The Scholars and Humanists will always try to restrict debate to the battleground of language because they know no-one can win.

 

2.17. Scholastic Philosophers are disqualified from saying anything of interest. We need recombination - not regurgitation.

 

2.18. Logic is an illusion of Human imagination. Truth and Falsity do not exist in Nature - other that in Human thought.

 

***

3. Statements on Science, Nature and the Universe

3.1. Science will never achieve its aim of comprehending the ultimate nature of reality. It is a futile quest, although most scientists don't acknowledge this yet. The Universe will always be more complex than we will ever understand. It is dishonest of scientists not to admit that total understanding of the Universe is their aim. It is even more dishonest not to admit that it can never be achieved.

3.2. The Post_Human abandons the search for the ultimate nature of the Universe and its origin (thus saving a lot of money in the process).

3.3. The Post_Human realises that the ultimate questions about existence and being do not require an answer. The answer to the question "Why are we here?" is that there is no answer.

3.4. To know the ultimate nature of the universe would require knowing everything about the universe, everything that has happened and everything that will happen. If one thing were not known it would imply that all knowledge of the universe is partial, potentially incomplete and therefore, not ultimate.

3.5. No scientific model can ever be complete. It will always be partial and contingent. For any model to be complete it would have to take all influential factors into account, no matter how insignificant. Since this is impossible, the scientist must make an arbitrary decision about which ones to ignore. Having ignored some factors, their model is incomplete, although this does not mean it isn't useful.

3.6. The Post_Human accepts that humans have a finite capacity to understand and control Nature.

3.7. All origins are ends and all ends are origins. Chaos Theory has often been illustrated with the image of a butterfly's wing flap causing a thunderstorm on the opposite side of the globe. Whilst this might illustrate the sensitivity of systems to initial states it does not take into account what caused the butterfly to flap it's wings - a gust of wind?

3.8. Logic which seems consistent at the Human scale cannot necessarily be applied to the microcosmic or the macrocosmic scale.

3.9. Our knowledge about the Universe is constrained by the level of resolution with which we are able to view it. Knowledge is contingent on data - data varies with resolution.

3.10. Scientists give privilege to order over disorder on the assumption that they are gradually discovering the essential Laws of Nature. This is a fundamental error. Nature is neither essentially ordered or disordered. What we perceive as regular, patterned information we classify as order. What we perceive as irregular, unpatterned information we classify as disorder. The appearance of order and disorder implies more about the way in which we process information than it does about the intrinsic presence of order or disorder in Nature.

3.11. Science works on the basis of an intrinsic Universal order. It assumes that all phenomena are subject to physical laws and that some of those laws are well understood, some partially understood, and some unknown. The Post_Human accepts that laws are not things which are intrinsic to Nature. Nor are they things which arise purely in the mind and imposed on Nature. This would re-inforce the division between the mind and reality which we have already abandoned. The order which we commonly perceive around us, as well as the disorder, is not a function exclusively of either the universe or our consciousness, but a combination of both, since they cannot really be separated.

3.12. Everything that exists anywhere is Energy. Energy has four properties:

3.13. The appearance of matter is an illusion generated by interactions between things at the Human level of resolution.

3.14. Humans and the environment are different expressions of energy. The only difference between them is the form that energy takes.

3.15. The Post_Human is entirely at ease with the ideas of paranormality , immateriality ,the supernatural, and the occult. The Post_Human does not accept that faith in scientific methods is superior to faith in other belief systems.

***

4. Statements on Dis/Order and Dis/Continuity

4.1. Order and disorder are relative, not absolute, qualities. The proof that order and disorder are relative qualities lies in the fact that they define each other.

4.2. Anything we perceive can be considered to contain different degrees of order and disorder. The perception of order and disorder in something is contingent on the level of resolution from which it is viewed.

4.3. What we perceive as ordered and disordered is often culturally determined. Logicians will assert that there are mathematical ways of defining disorder, entropy and complexity - ways that are independent of Human subjectivity. Whilst these definitions may be useful in certain applications they remain open to relativistic interpretation.

4.4. In Post-Human terms, the apparent distinctions between things are not the result of innate divisions within the structure of the Universe, but a product of:

the way in which the sensual processes in living entities operate.

the variety of ways in which energy is manifested in the universe.

4.5. The ways in which energy manifestations are perceived by an observer can always be described with two simple qualities - continuity and discontinuity. Continuity is non-interruption of space-time. Discontinuity is a rupture in space-time. Both qualities can be discerned in all events depending upon how they are viewed.

4.6. Energy manifestations should not be thought of as intrinsically continuous or discontinuous, that is there are no absolute qualities of energy. Energetic states will appear as either continuous or discontinuous to an observer depending upon their viewing position. The quality of dis|continuity is context sensitive.

4.7. What distinguishes things from each other is the perceived discontinuity which they display. The difference in manifestations of energy between a Philosopher and a chair allows us to distinguish them.

4.8. In Post-Human terms we can see that, whilst there may be no intrinsic divisions between things (since all things are expressions of energy) an organism will perceive differences since energy is manifested in different ways and an organism is sensitive to different levels of energy. These varying manifestations of energy can be perceived as either continuous or discontinuous, these qualities being entirely relative to each other. Things seem to be separated from each other. The existence of order or disorder is, therefore, a function of both the perceptual apparatus and the expression of energy. Order does not exist separately from its perception.

4.9. The level of complexity in a system cannot be defined in objective (that is absolute) terms. Complexity is a function of Human cognition, not an intrinsic property of anything we might look at.

 

5. Statements on Thought, Meaning and Being

As long as models about how the brain might work are defective (being based on fallacious assumptions) the creation of a synthetic consciousness will be impractical.

5.1. Human thought is something which occurs with the Human body. It is not necessary to identify precisely where it occurs because it does not occur precisely in any part.

5.2. The combined biological processes that give rise to thought could be spoken of as a cognitive medium. At our current state of knowledge this would include neurons, the Nervous System, the brain, various hormones, bio-feedback mechanisms as well as others as yet unknown. Speaking of the cognitive medium allows us to locate thought in the biological processes of the Human body (i.e. thought is not independent of the body) without falling into the old trap of locating it exclusively in the Brain.

5.3. In as much as each thought is distinct it will occur as a distinct event within the cognitive medium.

5.4. It would be tempting to think of thoughts as blocks of data in the brain. This would be a mistake since it reinforces a static view of mental activity. A thought is a path through the cognitive medium. Think of it like this. Taking the London Underground Map as an analogy of how the mind works many people would say, Each of the stations on the map represents one of our thoughts and the lines represent the links between them. The lines are what enable us to get from thought to thought. The Post_Human would say, A thought is not a station on the map but the route from one station to another . That is, a thought is the action of travelling rather than any particular destination.

5.5. Given that a thought is activated, for whatever reason, it consists in a process of travelling through the cognitive medium. A thought does not exist unless it is being thought. The most likely journey that a thought may take once it has been activated defines its path. Similar thoughts will take similar paths.

5.6. Such paths can be created in a number of ways - direct experience, learning, pre-wiring, the act of thinking itself. The paths are described in neuro-physiological terms as the connections between neurons and the probability of their firing. The cognitive medium is not a static substance. It is continually changing in response to stimulation and activation. The cognitive medium is prone to adaptation just as the skin or muscles are.

5.7. The path that a thought takes is not linear in the way that we normally think of paths. It takes many different routes simultaneously. The occurrence of one particular thought may require that we bring together many different thoughts in combination.

5.8. The fact that different thoughts may lie in different paths, each of which are distinct in as much as each thought is distinct, shows us how we can imagine things we have never seen. We have never seen a girl with kaleidoscope eyes but we can imagine what she looks like by making a composite image of the components i.e. travelling through several distinct thought paths at once.

5.9. Although distinct thought paths must exist separately from each other (that is, physically dislocated within the cognitive medium) in order that one thought can be distinguished from another, this does not rule out the possibility that many thoughts may share parts of the same path. For example, all thoughts about green-ness may share the common thought path that is activated when green is thought about.

5.10. The activity of thinking is regulated by the conduct of energy in the cognitive medium. The cognitive medium is no different to any other system in that it represents a particular process of energy transformations. Where two thoughts are continuous (for example, blue and sky in the sentence The sky is blue ) the pathway between each of these thoughts is well established. It will require little energy to pass from one to the other. Where two thoughts are not well connected (for example between tree and sardine in the sentence "the sardine-tree") more energy is required to fuse the thoughts since they have less well established connections.

5.11. Ideas which can proceed from one to another with relatively little effort (energy) can be considered as continuous. Ideas which require great effort to travel between can be considered as discontinuous. The conceptual continuity between ideas is dependent on their proximity in the cognitive medium.

5.12. The presence or absence of meaning is determined by the amount of energy required to pass from one concept to another. Difficult meaning arises from the co-existence of concepts which are semantically distant. That is, when there is not a well established connection between them. However, the path between concepts which have little or no connection may be too difficult to travel. For example in the sentence The yesterday of refractive stepshine , whilst not meaningless, is certainly awkward to assemble by the standard of most sentences.

5.13. In order to maintain a sense of Being the Human tries to build up continuity through the stimuli it receives from the environment. Such stimuli are both stable and unstable since the environment displays different amounts of both. The development of stable thought paths which correspond to stable stimuli generates a sense of order. Over time such stability develops into a sense of Being.

5.14. Were the sense of order not perpetually threatened by the recurrence of random stimuli there would be no compulsion to reassert order. As it is, since Humans are continually faced with random stimuli it is necessary to keep reasserting order (maintaining meaning) so that we do not dissovle into chaos, thereby losing our sense of Being.

5.15. In Post_Human terms it is unimportant through what mechanism this process of Being occurs. The same effect can be achieved in a number of different ways. It is true that we can learn from the Human being how Being occurs, but this does not mean that it is the only way it can be done.

***

6. Statements on Art and Creativity

The production and appreciation of Art is a particularly Human faculty. It is often cited by the Humanists as the highest expression of Human thought and the thing which most distingushes us from machines. It would, therefore, be fair to admit that the Post_Human era cannnot begin in full until we have met this challenge from the Humanists. In order to develop a machine which can produce and appreciate Art we must first have a clearer understanding of what it is.

6.1. What is Art? The only useful definition of Art is that it describes any commodity of the Art market. We must distinguish between an Art object and an aesthetically stimulating object. An Art object is a commodity which is traded on the Art market. An aesthetic object is one that is appreciated for it s aesthetic quality. Something may be both an Art object and an aesthetic object, such as Van Gogh's "Irises" . Something may be an aesthetic object without being Art, like a sunset or a hat.

6.2. By the way, many people think that much modern Art is not Art because they consider it to lack aesthetic value even though it commands high prices on the Art market. They are simply confusing the Art value and the aesthetic value of an object. These two values are quite separate, but of course linked. Art is a commodity like any other said Henry Kahnweiler, Picasso's dealer. Art is an aesthetic commodity. Marcel Duchamp demonstrated clearly that the object itself is irrelevant to whether it is Art. In 1914 he designated a bottlerack as an art object. The choice , he claimed, was based on a reaction of visual indifference, with at the same time a total absence of good or bad taste, in fact a complete anaesthesia.

6.3. In order to be clear, the Art market can be defined as a identifiable set of institutions and commercial organisations which collectively, fund, promote and sell Art.

6.4. Art must be (and always has been) elitist and exclusive in order to maintain its financial value and prestige. Many modern Artists use aesthetic elitism to guarantee exclusivity which, in turn, ensures values are upheld.

6.5. The main function of Art is to distinguish rich people from poorer people.

6.6. Good art is art that is aesthetically stimulating. Bad art is aesthetically neutral. This applies equally to all Art forms.

6.7. The criteria that determine whether something is aesthetically stimulating or aesthetically neutral are always changing.

6.8. Good art always contains an element of disorder (discontinuity). Bad art simply reinforces a pre-existing order.

6.9. Good art promotes discontinuity. Bad art enforces continuity.

6.10. Discontinuity produces aesthetically stimulating experiences. Continuity produces aesthetically neutral experiences.

6.11. Discontinuity is the basis of all creation, but discontinuity is meaningless without continuity.

6.12. Rich aesthetic experience is generated by the perception, simultaneously, of continuity and discontinuity in the same event. The co-presence, as Nietzsche would have it in The Birth of Tragedy, of Apollo and Dionysus.

6.13. All stimulating design relies on balancing the relative quotients of order and disorder in the object. This also goes for the composition of music and literature. However, such judgments cannot be made in isolation from the fact that values of order and disorder are largely prescribed by social agreement.

6.14. Post_Human art uses technology to promote discontinuity. Healthy societies tolerate the promotion of discontinuity since they understand Humans need exposure to it in spite of themselves. Unhealthy societies discourage the promotion of discontinuity.

6.15. Creativity does not consist in the production of anything that is completely new. Creativity consists in combining that which already exists, but which had previously been held as separate. Creativity and aesthetic appreciation are both functions of the Human ability to modify the connections in their thought paths, or to have them modified.

6.16. The process of aesthetic stimulation is heightened when concepts are forced together from relatively diverse locations (discontinuity). The amount of energy required to contemplate diverse concepts produces the rush of excitement which is familiar to lovers of Art. Such an effect is often achieved when an object is taken from one context and placed in another. Or in the case of many Picasso pieces, we are asked to accept the presence of one object when we plainly see another.

***

7. Statements on Synthetic Beings

We already have machines which can learn. However, their abilities are currently limited by the fact that they are logical. As we know, logic is an idealisation which has been developed by Human imagination. Since there a few things less logical in behaviour than Humans any machine which is restricted to using logic as its base will never display Human characteristics.

7.1. Currently the output of computers is predictable. The Post_Human era begins in full when the output of computers is unpredictable.

7.2. All Artificial Life machines that we currently have are hermetically sealed. They are limited by the complexity of the calculations our machines can perform. They are only sensitive to a finite number of stimuli. The quotient of randomness intruding upon them is relatively small.

7.3. Human thought is not a hermetic system. Since we know that the mind, body and environment cannot be separated we cannot rule out the impact of any environmental stimuli on the process of thought, no matter how minute it might seem.

7.4. What is essential to the functioning of Human consciousness is that the mind receives a continuous input of random stimuli from the environment. The human mind has evolved to absorb the unexpected - the discontinuous stimulus.

7.5. We know that it is the complusion to reassert order in the face of random stimuli which generates our sense of Being. Therefore, it is obvious that if we are to create any synthetic intelligence which has a sense of Being which is like that which we recognise in ourselves then it must be sensitive to the same level of random interruption that Humans are. It must have a compulsion to reassert meaning in the face of both stable and unstable input.

7.6. If we wish to produce a synthetic intelligence which displays creativity then we need it to be able to establish connections between its thoughts in a discontinuous way. This will be achieved by making it perpetually sensitive to random stimuli.

7.7. If we wish to produce a synthetic intelligence which displays aesthetic appreciation then it should be able to sense continuity and discontinuity simultaneously - without crashing. Whilst this would cause excitement in the machine it is yet to be determined to what extent it would be pleasurable.

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The Post human Manifesto

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There are a number of other resources for those interested in Post_Human ideas. A sample of Web sites and newsgroups are listed below. These links will be kept updated and any

suggestions would be welcome.

 

Welcome to the Principia Cybernetica Web

href="http://www.nlm.nih.gov/extramural_research.dir/visible_human.html"

The Visible Human Project

 

a href="http://www.links.net/"  Justin's Links from the Underground

 

a href="http://www.c2.org/~arkuat/post/Post.html"

The Posthuman Body

 

href="http://www.acm.usl.edu/~dca6381/c2_mirror/exi/extropy.html"

Extropians and other Transhumans

 

 

a href="http://www.nada.kth.se/~nv91-asa/main.html"

Anders Main Page

 

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lang=EN-GB style='font-size:12.0pt;mso-ansi-language:EN-GB'>Newsgroups<o:p></o:p></span></font></p>

 

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style='font-size:13.5pt'><a href="news:alt.consciousness"><span lang=EN-GB

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style='font-size:13.5pt'><a href="news:alt.discordia"><span lang=EN-GB

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style='mso-ansi-language:EN-GB'>alt.extropians</span></a></span></font><font

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size=4><span lang=EN-GB style='font-size:13.5pt;mso-ansi-language:EN-GB'>ou can

add comments or clauses to the document as well as criticisms. Contributions

should be posted to: </span></font><font size=4><span style='font-size:13.5pt'><a

href="mailto:manifesto@hexhq.demon.co.uk"><span lang=EN-GB style='mso-ansi-language:

EN-GB'>manifesto@hexhq.demon.co.uk</span></a></span></font><font size=4><span

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<p ><font size=3 color=black face="Arial Unicode MS"><span

lang=EN-GB style='font-size:12.0pt;mso-ansi-language:EN-GB'>The Post_Human

Condition is a book by Robert Pepperell from which the Post_Human Manifesto

v1.0 is extracted. The book will be published in Autumn 1995 by </span><a

href="file:///D:/Théorie/Politik/posthumn/11phmintellect.html"><span

lang=EN-GB style='mso-ansi-language:EN-GB'>Intellect Books</span></a></font><span

lang=EN-GB style='mso-ansi-language:EN-GB'>.</span><font size=4><span

lang=EN-GB style='font-size:13.5pt;mso-ansi-language:EN-GB'> <o:p></o:p></span></font></p>

 

The Samurai and the Ubermensch: Tragic Heroes

By John Marmysz


"...when whole nations, at first guided by priests, after having slaughteredeach other in the name of their chimerical divinities, later take up arms for theirking or country, the homage offered to heroism counterbalances the tribute paid tosuperstition; not only do they then most rightly substitute these new heroes for theirgods, but they also sing their warrior's praises as once they had sung the praises ofHeaven..."

The Marquis de Sade, Reflections on the Novel

 

Nihilism is the situation obtained when one comes to the realization that beyond the linguistic world, there lies nothing but chaos and disorder. The world asit is, seperate from humans, exists in a state of continual conflict and flux (says the nihilist), and any order imposed upon this situation is necessarily artificial. Thereis only one "meaningful" option open to humans, however, and this option is to imposeorder upon the world. Language is the means by which humans impose order upon the actionsthat appear to occur in the world. The bringing together of art and action is a dangerousbalancing act which severely contrasts "man, the creator" with "man, the impotentbeing." It is this contrast between empowerment and dissolution which characterizesthe heroic figure and which lies at the heart of tragedy.

 

Ecce Homo and Sun and Steel offer the insights and intimations of twoauthors into their own lives as they relate to the creative venture. In these two books, Nietzsche and Mishima, cloaked in the overt conventions of the criticalautobiography, lash out at the practice of divorcing art from action. They criticizethe reification of the linguistic world, which they think has taken place atthe expense of the pre-linguistic world. Their quarrel is with those who use words to mediate theirexperiences in the world in order to deny their own heroic capabilities.

 

Both Nietzsche and Mishima are advocates of a way of life that stresses a nexus of artand action with an emphasis on the "tragic." "Saying Yes to life in its strangest andhardest problems; the will to life rejoicing over its inexhaustibility even in thesacrifice of its highest types - that is what I call Dionysian, that is what I understoodas the bridge to the psychology of the tragic poet,"(1) writes Nietzsche in this concise summation of his conception regarding a heroic nobility. This Dionysian statusis gained not by "thumbing through books," but by suffering through experience andrejoicing in the vitality of living. Mishima compliments this view when he writes,"He who dabbles in words can create tragedy, but cannot participate in it."(2)

 

Mishima begins Sun and Steel with a discussion of the "corrsive function ofwords." Mishima writes that an awareness of words preceded an awareness of the body inhis own life. As a result, he feels that his view of the world was unnaturallyconstructed. He became isolated and cloistered away from the world, watching life passby through his bedroom window. Through his childhood eyes, the world appeared as anabstraction. "Words are a medium that reduces the world to abstraction...and in theirpower to corrode reality inevitably lurks the danger that the words will be corrodedtoo."(3) He draws an analogy between the corrosive function of words and "...excessstomach fluids that digest and gradually eat away the stomach itself."(4) Words then,as they artificially order the world, are also in a position to to be affected by actionin the world. This is a situation of decadence; when the usage of words movesfarther and farther away from an expression of liveliness. The artificial order of theworld becomes reified (the corrosive function of words) and in turn the individualusing the words relates only to that reification through the mediating factor of words(the corrosion of words).

 

Nietzsche writes, "...in questions of decadence I am experienced."(5) In this, heintimates his own experience of life denial through words. His imagery is startlingsimilar to Mishima's in comparing intellectual endeavors with physical conditions. "The German spirit is an indegestion: it does not finish with anything."(6) The functioning of the stomach is the image par excellence of the reification of thelinguistic world. The stomach digests food by breaking it down into component partswhich are readily recognizable and useful to the physiology. The various vitamins andminerals that are useful to the body, however, bear little resemblance to the originalproduct. An orange is not simply vitamin C, for instance. What the body does not useis rejected as waste product. In disorders of the stomach the body cannot distinguishbetween waste and nutrient and consequently churns endlessly, causing distress to theorganism. Nietzsche is not embarassed by his experience of decadence but rather seesit as something which has given him a special sensitivity to the "signs of ascent anddecline." He refuses to feel resentment towards his experiences.

 

The world is a chaotic place given order only by the imposition of human will. Humans,in this way, create something out of nothing. Mishima refers to this creation as a"false order" which "...is a kind of protective function of life in the face of the chaos around it, and resembles the way a hedgehog rolls itself up into a tight roundball."(7) By creating these little universes humans experience a "...burst of lively,centripetal activity."(8) This situation seems very much akin to Nietzsche's "Yes and No saying." In the face of the "abyss," man creates and acts as if his creation is real, in such a manner allowing himself the vital and joyous activity ofaffirming the importance of his creation. The heroic figure moves on towards greateracts of creation using each personal, willful creation as a stepping stone, not towardsan ultimate goal, but towards other projects. Nietzsche tells us to beware of theorganizing "idea" which "...leads us back from side roads and wrong roads...as a meanstowards a whole."(9) Creativity is valued in and of itself, and he advocates saying"Yes" to the process, but "No" to the goal. The endless road of "becoming" is traveled by a will which is excited and invigorated by its trip, enjoying its stopsalong the way, but which ultimately has no other purpose but to go farther and fartheras the journey becomes more and more exhausting.

 

Mishima turns to weight lifting in an attempt to attain the classical ideal of humanform that he feels will allow him to experience the "tragic" personally. Becuase hisearly years were preoccupied with words, he seeks to balance his life with a physicalcounter-weight. Certainly this physical experience is still mediated by "the ideal"which he seeks. His body itself comes to act as a metaphor in flesh of the humancondition. One sculpts reality in much the same manner as one sculpts the bodythrough weight training. There is a certain goal which is focused on for the moment,but that goal is valued only insofar as it may be destroyed when it comes into conflictwith something greater than itself. The body (or life) can be intellectualized, butwhat brings dignity to it is only the element of mortality that lies within.

 

For the flesh this may mean death. For life it means a confrontation with the "abyss."

The more agressively that Mishima imposes his intellect upon his body, the more he realizes that the body and the intellect are inseparable. "...I was driven to theconclusion that the 'I' in question corresponded precisely with that physical spacethat I occupied."(10) By taking up the practice of Kendo sword fighting he realizesthe need for opposition in the task of overcoming. The pain of being struck with thesword is likened to a philosophical defeat. He admits that "...masterpieces...sometimesarise from the midst of such defeat..." but, he goes on, "I had no taste for defeat - much less victory - without a fight."(11) It is the fight that he has a taste for, orin other words, the process of conflict.

 

Likewise, Nietzsche emphasizes the battle over the goal. "The task is not simply tomaster what happens to resist, but what requires us to stake all our strength,suppleness and fighting skill - opponents that are our equals."(12) It is a simplematter to conquer that which is already beneath you. To move beyond that which isalready your equal is the real test of the will. This is the process of overcomingwhich leads one higher and higher, bringing one towards the experience of the "tragic."As the linguistic world becomes more and more complex, its position in relation to nothingness becomes more and more precarious. This situation threatens a fall of trulyapocalyptic proportions. Mishima writes, "Facile cynicism, invariably is related tofeeble muscles or obesity, while the cult of the hero and a mighty nihilism are alwaysrelated to a mighty body and well tempered muscles. For the cult of the hero is,ultimately involved with the contrast between the robustness of the body and the destruction that is death."(13) For the mediocre individual to fall is not tragic, butsimply pathetic. It is necessary for the tragic aesthetic that there be a certainheight to the descent. To paraphrase an earlier quote from Nietzsche, rejoicing in thesacrifice of the highest types is a key element in experiencing tragedy.

 

"The most appropriate type of daily life for me was a day-by-day world destruction;peace was the most difficult and abnormal state to live in."(14) Mishima here gives ushis formula for life, and it is in perfect sync with Nietzsche's formula. "...andwhoever wants to be a creator in good and evil, must first be an annihilator andbreak values."(15) Creation in this sense presupposes the willingness to destroy. Theorder we impose upon the world is a constraint upon us when the time to overcome occurs,and at such a crossroads the warrior spirit is needed in order to decimate the linguisticconstructs that we have come to depend on. For original, creative acctivity to beallowed, there must be nothing available to plagarize or react against. Nietzscherefers to this resignation in the face of the void as "Russian fatalism" which occurswhen the individual no longer attempts to "...accept anything at all - to ceasereacting altogether."(16) This attitude is most assuredly what Mishima meant when hereferred to the "mighty nihilism" of the heroic spirit. Whether he be called Ubermenschor Samurai, the individual that acts in the world does so heroically if he recognizesthe "abyss" yet chooses to act anyway.

 

Nobility is like a meniscus, relying on the tension created by contrasting nothingnesswith creation. It can tolerate very little unequal pressure; too much and it ruptures.An aesthetically pleasing life is to be sought in that in between area inaccessible towords or action alone. Ironically, the sometimes extreme and severe philosophies of Mishima and Nietzsche are in fact philosphies which advocate a kind of moderation. Theheroic figure is valued for his masterful ability to live a life in which he moderatesthe need for order with the desire for creative action. Standing between empowerment anddissolution, the hero is as deserving of "songs of praise" as any god.

 

Notes

(1) Friedrich Nietzsche, Ecce Homo, p. 273. (New York. Vintage Books, 1989).

(2) Yukio Mishima, Sun and Steel, p. 14. (Tokyo. Kodansha International, 1982).

(3) Ibid, p. 9.

(4) Ibid, p. 9.

(5) Nietzsche, Ecce Homo, p. 223.

(6) Ibid, p. 238.

(7) Mishima, Sun and Steel, p. 25.

(8) Ibid, p. 24.

(9) Nietzsche, Ecce Homo, p. 254.

(10) Mishima, Sun and Steel, p. 7.

(11) Ibid, p. 48.

(12) Nietzsche, Ecce Homo, p. 232.

(13) Mishima, Sun and Steel, p. 41.

(14) Ibid, p. 57.

(15) Nietzsche, Ecce Homo, p. 327.

(16) Ibid, p. 230.

 

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Extropiens et proches

Moravec, Truong, Kurzweil, Asimov

les imbus/héros Gates

le cheptel, de facto

Louis XIV

 

Bloqueurs : Guilbaud, Wolton et cie,  les epsilonn de Truong

Al Qaida  empire romain, Dioclétien, UK avant l'Inde

 

Intermédiares

Berger, Rêve de Lévy, Sloterdijk ?   Teilhard ? Nietsche?

 

Patrick St Jean : humanité augmentée ?

 

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Théodoret de Cyr (Thérapeutique des maladies helléniques) :

 

Tout un chapitre sur la nature humaine

 

En tous cas, le médecin des âmes ne fait pas pression sur la conscience de ceux qui ne veulent pas profiter de ses soins. En effet, il a créé indépendante et libre la nature raisonnable : par ses avertissements et ses lois, il  la détourne du mal et l'oriente vers le bien, mais il ne l'oblige pas, si elle ne le veut pas, à se faire un sort meilleur, afin de ne pas déplacer les bornes de la nature.

 

Et sur l'unité de l'espèce shumaine : !

 

Pour qu'on n'aille pas s'imaginer que les Grecs sont nés d'une façon, les Romains d'une autre et les Egyptiens encore d'une autre, que les Perses, les Massagètes, les Scythes et les Sarmates ont été dotés d'une essence différente - l'auteur de notre cosmogonie a enseigné que le Créateur ne façonna avec de la terre qu'un seul homme et qu'avec une de ses côtes il fit la femme, puis que de l'unition de ce couple unique il remplit d'hommes la terre, puisque leurs enfants et leurs descendants ont accru la race chacun pour leur part. Il eût été bien facile à Dieu d'ordonner et de peupler d'un seul coup la terre et toute la mer d'habitants ; mais afin qu'on n'aile pas croire qu'il ya entre les hommes des différences de ature, c'est du couple unique dont je viens de paelre qu'il a voulu faire sortir les innombrables races humaines.

 

Athanase d'Alexandrie (Sur l'incarnation du verbe)

 

Lorsqu'une figure tracée sur le bois a été effacée à cause des souillures de l'extérieur, on a besoin de celui dont c'est la figure, pour pouvoir renouveler l'image sur la même matière. Car on ne rejette pas la figure ni la matière elle-même, sur laquelle elle a été tracée, mais on la reproduit sur elle.

 

De la même façon, le Fils très saint du Père, étant l'Image du Père, est venu dans nos contrées pour renouveler l'homme fait d'après lui et pour le retrouver, alros qu'il était perdu par la remise de ses péchés...

A moins de renaître..

 

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POST

phase de la vie

moments où on est responsable, adule, transférer

le viellard a accepté le transfert, mais plus génétiquemnt

l'enfant est récepteur de transfert, peu émetteur

cependant tout ce qui s'inscrit (échographies) est une contribution de l'enfant

répertoire des modes de transfert

montée de l'individu, de la valeur del'individu

dans les pays développés

- peu d'enfants, portées faibles

- hôpitaux miltaires

- travail qualifié

- déjà animaux supérieurs

valorisation des handicapés, de ceux qui ont moins

cette voie est importante, surtout dans une optique posthumaniste

expérimentation. Au contraire de TH, uen survalorisatino

dans l'hypermonde, très grand, pas de concurrence

donc le successeur a tout intérêt à nous promouvoir

valorisation par le réseau, la montée du réseau

le grid augmente la valeur de chaque microprocesseur, de chaque noeud,

à condition qu'il ne se laisse pas dissoudre

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post :

la "créature" communique par lignes intérieures, puisqu'elle repousse les humains en périphérie 

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je ne coule pas du béton, je cristallise

Comment s'informer ?

Pas pendant les repas

par plusieurs canaux différents

expliciter mes valeurs, id quod volo. silence -méditatino

identifier les sources des informations

se férier de la pirale nazi ?

mesurer la cheleru

fait : affirmé/nié, passer sous silence/dimineur grosseri  approuver/désapprouvé

négation

inversion des faits

mélange vrai/faux

modification du mofi/circonstances

généralisation/illustratino

parts égales

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l'individu n'est pas un point de départ aussi absolu que cela. Les mêmes passent les frontières de la peau, comme les microves

les pb intéressants de la décision apparaissent avec la contradiction, la critique...

il faut pour cela un excès de bande passante

pour avoir plusieurs points de vue

la violence est une privation de bande passante

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Mots-clés

comportement

digital

gap

résonance/même

autonome

architecture/urbanisme

décision

Mes travaux ne seront pas lus

ils peuvent m'aider à poser de bonnes questions

démocratie/décision

(on admet que les machines ne sont pas des électeurs, leurs besoins/problèmes

"désir" sont médiatisés par les électeurs, nota sous la forme "lois de la naure", "lois du marché")

a) d'une part il faut agréger plusieurs personnes (10G)

d'autre part il faut aller vers le processus décisionnel, binaire, ultimement

pas tellement différent, il faut agréger

idéalement, tout le monde décide tout

b) indispensable, découper des domaines indépendants. peu de décisions concernent sérieusemnet tout le emonde

- comme bénéficiaires/victimes

- come compétence, envie de prendre part

donc décider de ne pas tout décider, c'est en qq sorte la décision fondamentale

groupes (localité, etc.)  ages, sexes, ethies, langues

objectif : augmenter la "démocratie"

cad

- le nombre de gens qui prennent part à la décision

- le nombre de questions décidées démocratiquement

- le degré de qualité/précision (binaire) des décisions

- la fréquence

Moyens :

- mécanismes décisionnels/informationnels. meilleure information de chacun

. communication : prise de décision à distance. Poste/Internet bande passante

. algorithmes décisionnesl, et fonctionnement de la démocratie

- liberté interne de l'infidudu

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Améliorer l'espèce humaine :

- que veut dire "meilleur' . Ex; réductcion de risque de maladies transmissibles. meilleur contrôle entre niveaux (Laborit, Koestler)

- est-ce possible.  au niveau biologique ? au niveau culturel pensable, si l'espèce humaine se caractérise par la culture ; mais c'est aussi dirre qu'il n'y a plus besoin, plus lieu de faire évoluer le hardware, puisque on peut progresser (indéfiniment ? ) dan sle soft

- ce n'est pas romantique

- c'est inégalitaire

- précdédents nazis

 

Mais

- de toutes façons nous influons

- avons-nos le dorit de rester neutres

- c'est bien prétentieux de se considérer comme indépassables

- l'externaliation. Leroi-Gourhan etc.