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Tumbleweed, de Zajéga, une danse légère dans le 3D

François Zajega a débuté sa carrière publique à la galerie Charlot, qui l'a exposé à Paris en 2010 (Genealogy 2.0 et Territoires) puis à Karlsruhe au début de 2012. Elle lui consacre du 28 mars au 5 mai, l'essentiel de ses espaces.

On peut y distinguer trois stades. Ils se suivent rapidement et il faut donc s'attendre à d'importantes évolutions dans l'avenir.

Genealogy Genealogy : génératif mais laborieux, surtout en projection, où les finesses et les coloris sont perdus.

Le premier stade est représenté à la galerie par de petites oeuvres fixes. Plaisantes, mais limitées. Elles évoquent typiquement le travail d'un algoriste génératif, tirant un motif répétitif (mais aléatoirement modifié) le long d'une ligne génératrice qui pourrait aussi bien avoir été tracée à la souris que générée par un autre algorithme

C'est le deuxième stade, Genealogy (version 2.0), qui était montré à Karlsruhe et est repris à Paris (version 3.0). Il nous laisse plutôt mal à l'aise. Sauf dans les phases de début, après la très graphique signature et les premiers développements de cette sorte de rhizome, le rythme se ralentit, et on se lasse de ces petits cercles qui cherchent progressivement à étendre la population jusqu'à couvrir entièrement la surface de l'écran. Heureusement, de temps en temps, d'imprévisibles sauts viennent perturber cet épuisement du biotope. Il faut dire que la richesse de l'oeuvre est mal servie par la projection sur grand écran. Sur le stand de Karlsruhe, très éclairé, et même au sous-sol de la galerie, mieux protégé, le contraste est trop faible pour satisfaire l'oeil. On ne perçoit même pas que l'oeuvre est bicolore. Béni soit alors la tablette : certes elle est trop petite pour rendre compte de l'ampleur des graphismes, mais au moins elle apporte un contraste puissant et une restitution beaucoup plus fidèle de la gamme des tons.

A Paris est montrée aussi une nouvelle version de Genealogy 2.0, traduite sous forme d'un système de feuilles, ou d'écailles, plaisant à l'oeil, mais rappelant un peu trop les végétaux que montrait il y a quelques années un Miguel Chevalier, par exemple.

Tumbleweed Tumbleweed : simplicité des moyens (au moins en apparence), harmonie et richesse des mouvements et des rythmes. Vous pouvez télécharger un extrait vidéo d'une exécution de tumbleweed en http://dl.dropbox.com/u/38803163/Francois%20Zajega-Tumbleweed.avi. (Attention : fichier de 179 Mo).

D'où une heureuse surprise en découvrant Tumble Weed. Certes le graphisme est encore plus minimaliste que dans la version de base de Genealogy et des premières oeuvres "linéaires". Il n'y a plus que des traits aussi minces que rectilignes. Mais ici sont conviés ensemble le temps et l'espace. Le rythme et les trois dimensions. Genealogy sentait l'effort, et même l'épuisement progressif d'un premier élan dans la saturation d'un espace. Tumbleweed a la grâce d'un jeu léger qu'on peut regarder longtemps sans se lasser. Tout au plus peut on regretter l'apparition périodique d'un nouveau noyau, un peu noir et opaque, qui met quelques secondes à entrer vraiment dans la danse. Il paraît que l'auteur en est conscient, et nous en prépare une nouvelle version. Mais c'est le statut même de l'art numérique, tant qu'il ne baisse pas les bras, de toujours laisser attendre mieux et plus. N'attendons pas la fin de l'histoire pour prendre notre plaisir.

Techniquement, Zajega utilise openFrameworks, très proche de Processing, et disposant comme lui de riches bibliothèques de fonctions graphiques, mais basé sur C++ et non pas sur Java (voir Wikipedia). La grande simplicité formelle de Tumbleweed conduit à penser que la beauté de l'oeuvre ne réside pas tant dans la virtuosité technique que dans une fine sensibilité aux proportions comme aux rythmes.

Selon les cas, ces oeuvres sont vendues sous deux formes : fichier informatique(Genealogy 3.0) ou vidéo Blu Ray (tirage limité à 5 exemplaires). Pour le collectionneur, les deux formules ont des avantages et inconvénients complémenaires. Avec la première, il doit disposer d'un ordinateur, et l'emploi de C++ peut limiter la portabilité d'une machine à une autre (voire d'une version d'un système d'exploitation à la suivante), mais il reçoit toute la puissance générative d'un programme. Avec la seconde (vidéo), il n'a qu' une oeuvre "générée" plutôt que générative à proprement parler. Mais il y gagne en simplicité d'emploi et en pérennité ; et il peut à son choix, ou selon les moments, les regarder sur n'importe quel type d'appareil lisant ce format, qu'il s'agisse d'un projecteur, d'un écran de dimension quelconque, d'une tablette comme l'iPad, ou d'un ordinateur, bien entendu.

 

Melon - a kinect based controller
François Zajéga
www.numediart.org
Melon is an application developed at Numediart Institute. Its purpose is to simplify as much as possible the use of a Kinect sensor as a controller by detecting the hands of user(s), retrieving their position and, with this, moving a pointer on a graphical interface. It has been developped in C++ and is based on Openni and NITE.
Functionalities:
A. Interaction areas: In the Kinect 3D space, specific areas can be defined. When this feature is used, users must position themselves into these areas to be detected.
B. Hand-tracking: Hand tracking is achieved relatively to shoulders, making it user-centric. This allows users to move freely in space, and also to change interaction areas position. The relative position of the hand is not rendered as a 3D point, but as two angles (horizontal and vertical rotation) and a radius.
In order to remove a part of the flickering due to Openni detection, a smooth filter can be used to stabilise hand and/or shoulder position.
C. Melon parts: A second process localise the position in a portion of sphere and return a normalised position. This "melon part" is attached to the shoulder and represent an active area in front of the user, defined by four angles, a minimal and a maximal radius. This process makes straight lines easier to perform.
D. OSC: Two kind of OSC messages are emitted by the Melon: events and positions. Events represent modification of status. When a new user is detected, an event message is broadcasted. Melon also send events when a user enters or leaves an interaction area, or when his hands enter or leaves a melon part.
Position messages contain the normalised and absolute position of the hand.
E. XML: The configuration of Melon can be saved in XML files.
F. GUI: The interface of Melon expose all the configuration parameters in the GUI. A preview panel has been added to visualise the configuration in realtime.
Melon is fully configurable. The example used to describe functionalities has been chosen for the sake of clarity. Any points of the user's skeleton can be considered as a pointer or an origin, the size and angles of melon parts can be adjusted, multiple OSC ports can be activated.
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http://sourceforge.net/projects/kinect-melon/

 


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