E
The development of this page in French has stopped on 6/1/2012. Please consult the English version, whih is now regularly updated and enhanced.
Texture : modélisation d'une surface d'eau éclairée
Eau . [Ebert] traite assez longuement de sa modélisation
Ebarbulage. "Consiste à supprimer n pixels à chaque extrémité du squelette" ([Cocquerez] p. 393).
- "La squelettisation des images discrètes fait apparaïtre des barbules que l'on peut considérer comme des artefacts indésirables et que l'on doit éliminer"[Bres] p.352, qui propose des techniques dans ce but.
e-bookVoir livre
Echantillonnage. Voir l'anglais Sampling
Echappement. (Anglais
escape).
-
Saut d'un caractère, commande de non lecture d'une partie de
fichier, sortie de programme...
-
Historiquement, l'apparition de l'échappement pour le mouvement des horloges a été une étape importante de la numérisation du temps. Une sorte de mécanique quantique :-) presque.
La première partie de Deep Blue contre Kasparov : 1.e4 c5 2.c3 d5 3.exd5 Dxd5 4.d4 Cf6 5.Cf3 Fg4 6.Fe2 e6 7.h3 Fh5 8.O-O Cc6 9.Fe3 cxd4 10.cxd4 Fb4 11.a3 Fa5 12.Cc3 Dd6 13.Cb5 De7 14.Ce5 Fxe2 15.Dxe2 O-O 16.Tac1 Tac8 17.Fg5 Fb6 18.Fxf6 gxf6 19.Cc4 Tfd8 20.Cxb6 axb6 21.Tfd1 f5 22.De3 Df6 23.d5 Txd5 24.Txd5 exd5 25.b3 Rh8 26.Dxb6 Tg8 27.Dc5 d4 28.Cd6 f4 29.Cxb7 Ce5 30.Dd5 f3 31.g3 Cd3 32.Tc7 Te8 33.Cd6 Te1+ 34.Rh2 Cxf2 35.Cxf7+ Rg7 36.Cg5+ Rh6 37.Txh6+ 1-0
(Document Larousse).Echecs :
-
"Alexandre Alekhine fut le premier grand joueur à tenir les échecs pour de l'art, à une époque où tous les joueurs ne cessaient de répéter qu'il sagissait d'un sport. Il déclarait que chaque partie était une oeuvre unique" [Housez] p. 271.
- Une caractéristique remarquable de ce jeu est qu'une partie, pouvant représer plusieurs heures d'effort intellectuel intense par de bon cerveaux, se résume à une brève suite de chiffres et de lettres".
Echelle
- Sur l'importance des effets d'échelle dans la comparaison et l'évaluation des oeuvres d'art, voir Le Musée Imaginaire, de Malraux.
- "Toute image projetée ou diffusée pose enfin au théâtre un problème d'échelle. Face à des gros plans de visages... juxtaposer des échelles différentes, créant ainsi un dispositif de vision non fusionnelle, disjointe, où le travail de l'imaginatio trouve de multiples fissures pour s'infiltrer" [Picon-Vallin]. p. 28
Eclairage. Voir Lumière.
Les écoles d'art françaises sont parmi les meilleures du monde pour les arts numériques, et sont souvent primées dans des fesivals comme celui du Siggraph. Ici, la cour intérieure de l'Ensad, rue d'Ulm, à Paris.
ECM. Espace culturel multimédia. Le réseau est développé, animé notamment par Jean-Christophe Théobalt. La formule disparaît en 2010 en tant que structure administrative.. Histoire,
Extinction. Mais le réseau continue à fonctionner grâce notamment au Web. Nous avons fait figurer les ECM dans notre Guide touristique
Ecoles
Ecoles
d'art
- Wikipedia.
- Ecoles
proposant une formation aux arts numérique : EMCA, Enjmin, Ensad, Lisaa, Sup-Infocom Valenciennes, Sup-Infocom Arles, Gobelins, Isart Digital... Au Canada : NAD (Montréal)
- " Les écoles d'art s'adaptent au numérique et au marché de l'emploi. Se rapprocher des entreprises, rayonner à l'étranger... Les ambitions des 58 établissements français". Un dossier signé Erwan Manac'h et Marc Dupuis? Le Monde Education du 10 novembre 2010.
- "Profusion d'écoles et de candidats, forte sélection et débouchés restreints. En expansion, le marché de l'image de synthèse 3D reste opaque. Reste une certitude : les studios et agences qui emploient les diplômés à leur sortie d'école recherchent plus des artistes que des techniciens". Marc Dupuis, dans le mème dossier du Monde.
- CNC : Etude prospective sur la formation et l’emploi dans le secteur du film d’animation. L'étude , par René Broca.
- Guide des formations (cinéma, audiovisuel, multimédia), par Vidéadoc (6eme édition, 2010/2011) .
Un avis
Autres écoles
- Connectons nos écoles. Le site du projet animé par Le Cube
Solar Display, une oeuvre pro-écologiste de Christa Sommerer et Laurent Mignonneau.
Ecologie.
- De nombreux artistes numériques ont un engagement marqué en faveur de l'écologie. Par exemple Sommerer et Mignonneau
- Les arts numériques posent un problème : dans un grand nombre de cas, les oeuvres consomment une quantité non négligeable d'énergie : ordinateur, périphériques et notamment écrans (de plus en plus grands) et vidéo-projecteurs.
- MCD (Musique et cultures digitales) titre son numéro de décembre-janvier-février 2012 : "L'Internet voit vert. The Culture of Green Tech". La diversité des approches comme des formes d'art donne à ces 114 pages une nourissante densité. Quelques titres :
- L'empreinte carbone de nos vies numériques, infographie
- Re; Farm, l'Internaute des petits jardins
- Bordeaux parle avec les poules
- Carte blanche au "Parlement du vivanr"
- Fukushima attend toujours les hackers du réacteur
- Art orienté objet en campagne pour un lace
- Critical Art Ensemble, la tactique de la biocontestation
- Circuit Bending, la grande récup arty
- Bioinformatique, rencontre Jean-Baptise Lavrune-David Guez
- Le tour du monde en 80 clics ...
- La fabrication des ordinateurs consomme plus d'énergie que leur usage Un article de Network World.
< La consommation des centres de serveurs informatiques serait en baisse, notamment du fait de la récession, mais aussi pour des raisons techniques. Un article du New-York Times (31/7/2011).
< Comment perdre des kilowatts ? De nombreux chiffres dans ces trois pages de Télérama 15/6/2011.
Le colloque sur le marché de l'art organisé par Digitalarti en 2010.
Economie. Voir marché.
- L'évolution historique va vers une augmentation régulière (exponentielle ?) de la production et de la "consommation" d'art. La baisse du prix des instruments et l'élévation générale des niveaux de vie permettent pratiquement à la totalité de l'espèce humaine d'accéder à l'art, et souvent d'avoir une activté artistique. A la fois par la capacité d'acquérir les ressources (matérielles et logicielles) et par l'augmentation des temps de loisir. Ce qui ne réduit pas pour autant les inégalités. Pour le temps de loisir, par exemple, l'écart est très grand entre une jeune mère de famille et un retraité.
- Parallèlement, les oeuvres d'art deviennent de plus en plus élaborées (ce qu'on pourrait mesurer en masses et débits binaires). Entre les premières images de la télévision, en noir et blanc à définition assez faible, tournées avec une seule caméra, et les montages élaborés d'aujourd'hui (2011) des émissions (par exemple sportives), en couheur et haute définition, avec de multiples caméras plus de complexes effets de composition (affichages de résultats, ralentis, flashbacks, etc), l'écart est sous doute de plusieurs millions.
- La surabondance de biens culturels devient alors un problème. L'offre excède de beaucoup la demande. Peintres et musiciens, en particulier, vivent difficilement de leur art, sauf s'ils parviennent, au cours d'un processus largement incertain ([Menger]), à devenir des stars. Quant au public, il a réellement l'embarras du choix. Mais la solution est relativement simple : consciemment ou inconsciemment, chacun hiérarchise sa demande et concentre ses ressources (temps, espace personnel, finances) sur quelques oeuvres et ou domaines artistiques.
- "L'immatériel est la clé de la croissance et de l'emploi de demain". Laurent Habib, directeur général d'Havas France. Interviewé par le Parisien Economie, 2/5/2011
Jules Verne : Mr. Morgan fait du "skype" avec son épouse, entre New-York et Paris (La journée d'un journaliste en 2889).
Ecran.
Dispositif d'affichage visuel.
- Screens. Viewing media. Installation art. par Kate Mondloch. University of Minnesota Press. 2010.
- L'écran, de l'icone au virtuel. La résistance de l'infigurable,
par Stéphane Katz. L'Harmattan 2004.SH No 27
(concepts)
- L'écran dans l'écran, et autres rectangles scopiques,
par Bernard Leconte, L'Harmattan 2004. SH No 24
(concepts)
Historiquement, on voit déja des écrans figurer dans les oeuvre de Robida et Verne , ou encore Birkenhead. Ils font leur apparition commerciale progressive à partir des années 1960 pour devenir un élément incontournable de l'interface homme-machine au début des années 1980. Les écrans plats commencent à remplacer les écrans cathodiques à la fin du XXe siècle, d'abord sur les ordinateurs portables, puis sur les postes de bureau. Au début du XXIe siècle, ils tendent à se généraliser, car leur prix s'abaisse et ils ont l'avantage d'un encombrement réduit et (peut-être) d'un meilleur confort visuel.
Vers 1990, on entrevoyait une concurrence à mort entre deux formats d'écran, associés à deux positions corporelles :
- l'écran assez grand style télévision, regardé à une distance d'un à deux mètres, depuis un canapé, et piloté par une zapette, éventuellement perfectionnée,
- l'écran nettement plus petit de l'ordinateur, regardé à cinquante centimètre et utilisé avec un clavier et une souris.
En 2011, la gamme s'est élargie dans les deux sens, avec d'une part les grands écrans plats et les projecteurs, de l'autre la diversité des mobiles et, entre eux, les différentes formes de "pads".
Demain... plus d'écran du tout avec le "brain to computer" direct ?
La mode des très grands écrans domestiques n'est-elle pas dangereuse pour l'écologie ? (Document Tous au numérique). On
peut se poser la même question pour le remplacement, notamment dans le Métro parisien, des affiches traditionnelles par des écrans publicitaires;
Plusieurs constructeurs proposent aujourd'hui des écrans auto-stéréoscopique, permettant de voir le relief sans lunettes. Les résultats sont satisfaisants à condition de se placer dans certaines conditions angulaires.
La taille de confort standard est 17 pouces. La résolution augmente elle
aussi, à partir du standard 640.480 pixels des années 1990.- dimensions, formats, résolution [Foley] (un peu ancien sur ce domaine très évolutif)
- Remplacement par lentilles de contact, selon un article de Paul Marks dans New Scientist du 22/11/2011 (communiqué par l'ACM)
- Opérateur [Brinkmann]
- Espace écran [Ebert] étudie les problèmes posés pour le rendu afin de s'adapter à l'espace écran.
Document Juliet Martin sur le site Jocelyne Quelo. "Avec oooxxxooo, elle conjugue le sens et la matérialité des mots en leur accordant un espace sur l’écran qui force ses limites."
Ecrire, écrit,
écriture, écrivain.
- Index des écrivains figurant dans diccan
- Recherches pour évaluer les tendances littéraires au Dartmouth College.
<
L'écriture des médias informatisés. Espaces de pratiques. Sous la direction de Cécile Tardy et Yves Jeanneret. Hermès-Lavoisier 2007.
- Internet et écriture, thèse en ligne d'Eric Guichard. Intéressants articles sur le montage numérique et Powerpoint (D'un point de vue humain et sociologique, non technique).
- Conséquence de l'écriture sur l'évolution de la musique le point de vue de Paul Collaer (1965)
<
Le pendule de Foucault. Grasset 1990. (ed. italienne 1970). Comporte
des considérations sur le traitement de texte. (belles pages sur littérature et traitement de texte)
<
The future of book. edited par Geoffrey Nunberg, avec une post-face d'Umberto Eco University of
California Press, 1996.
<
L'oeuvre ouverte, par Umberto Eco, Chantal Roux de Besizieux et André
Boucourechliev. Seuil 1965
<
La raison graphique ou la domestication de la pensée sauvage.
par Jacques Goody. Edtions de Minuit, 1979.
<
L'écrivain public et l'ordinateur. par Jean-Jacques Salomon et André
Lebeau. Hachette 1988.
-
[Laufer] et [Scavetta] qui, dans les années 1970, on retracé les applications artistiques de la machine à écrire (Typewriter art) et les conséquences de l'apparition du traitement de texte. En pratique, ni à leur époque ni par la suite, il n'a été possible de déceler avec précision une influence du traitement de texte sur le style des écrivains. Personnellement, ayant vécu, comme journaliste, la transition de la machine à écrire à l'ordinateur, nous n'avons pas eu l'impression de changer notre style. En revanche, le traitement de texte a changé notre procerssus d'écriture. Avec la machine à écrire, où toute correction était pénible sinon impossible, il fallait à tout le moins faire son plan avant de commencer à taper. Avec le traitement de texte, chacun peut commencer où il veut. Personnellement, nous commençons en général par ce qui me semble le plus facile. Ensuite, on peut toujours tout changer, du simple mot jusqu'à l'organisation globale du texte.
- Typiquement, la formation l'écriture reste bien séparée du numérique. Barbara Craig, dans son manuel pratique How to be a writer ( WD, Writers Digest Books, 2010) ne fait aucune référence au traitement de texte ni aux possiblités et exigences du web.
< Génies en boite. par Fritz Leiber. Presses de
la cité 1983. Original : The silver eggheads Ballantine Books. 1961. Ose traiter explicitement de la créativité littéraire assistée par ordinaeur (le "mainstream" dirait-on aujourd'hui) et la créativité par les robots eux-mêmes.
- Voir poésie, livre, typographie, hypertexte.
.La machine Calliope, d'Albert Ducrocq, générait des séries de bits aléatoires. Les règles établies permettaient aussi bien de générer automatique du texte que de pixéliser des images (à l'arrière-plan). (Années 1960). .
Ecriture automatique
- Il a existé au XIXeme siècle un certain nombre d'automates capables
d'écrire quelques mots, à partir d'une mémoire à
cames.
- Le thème de l'écriture automatique par des êtres humains
a été exploré par les surréalistes, dont le travail
se perpétue à l'Oulipo.
- Dans les années 1960, Albert Ducrocq crée la première
machine à écrire automatiquement des poèmes, Calliope.
- L'écriture automatique de discours politiques est imaginée par
Robert Escarpit dans Le littératron (Flammarion 1964).
- Jean-Pierre Balpe a écrit nombre d'ouvrages sur la question et fait réaliser par son logiciel plusieurs oeuvres, y compris un opéra.
Ecriture multimédia.
-
En 1995, Art 3000 organise "Les états généraux du multimédia", du 26 au 28 septembre à la vidéothèque de Paris. Au programme, notamment :
- Scrutiny in the great round, par Jim Gasperini et Tennessee Rice Dixon, oeuvre interactive sur Macintosh (assemblage de sons et d'images)
- Les musicographies, par Dominique Besson et Olivier Koechlin. (Musique)
- Improvisation technologies, par Christian Zieglere et Volker Kuchelmeister. (Danse)
- Galaxy of news, par Earl Rennison. (Visualisation d'articles et autres informations)
- 20% d'amour en plus, par François Coulon (Manipulation de scénarios)
- Un roman inachevé, par Jean-Pierre Balpe (Générateur de texte)
- Agent Stories, par Kevin Brooks (Assemblage automatique d'histoires)
- Viewpoint on demande, par Gilberte Houbart (Génération de reportage vidéo)
- Lecao, par Gwendal Auffret (Lecture et écriture critique assistée sur ordinateur)
- Le générateur poiétique, par Olivier Auber (Création graphique en réseau)
- Les arbres de compétences, par Anthony Fremauxs (Organisation de l'information), avec Pierre Lévy et Michel Authier
- Digital City, par Geert Lovink. (Espace collectif sur le Net).
Exercice d'écriture interactive aux e-Magiciens 2009, photo prise sur le blog de Eric Le Guay
Ecriture interactive.
En 1996, Art 3000 organise "Les deuxièmes états généraux de l'écriture active", du 21 au 25 octobre à la Vidéothèque de Paris. Au programme :
- Le salon des ombres, par Luc Courchesne. Environnement genre cave et structure narrative.
- 18h39, par Serge Bilous, Fabien Lagny et Bruno Piacenza (Installation multimédia, "exploration d'un instant photographique à travers une multitude de points de vue".
- Artificiel changelings, par Toni Dove (Installation développée sur trois années, avec rétroprojecteur et zone lumineuse interactive)
- Alex, par Catherine Ikam et Jean-Baptisge Barrière (Image de synthèse et mmusique, qui se modifient selon la position du spectateur)
- The three little pigs, par J. Bradley Rhodes. (Jeu graphique en 3D, sur le thème des Trois petits cochons. )
- Osmose, par Char Davis. (Univers virtuel immersif).
- Fontaine, par Ivan Chabanaud ( Installation interactive en réseau)
- Le deuxième monde, par Philippe Ulrich et Garick Gatignol (Univers en ligne)
- Le Diable est-il courbe, par Maurice Benayoun, (Interaction par "spaceball").
- Teo Planet, par Koichi Murakami (Jeu, observation d'un petit animal virtuel et interaction)
- Creatures, par Toby Simpson (Jeu de vie artificielle)
- Semiomap, par Claude Vogel (logiciel pour visualiser l'information sous forme structurée)
- Taïga, par Charles-Henri Jenner. (Utilisation de l'analyse sémantique de texte)
- Virage, par Ramesh Jain (Système d'indexation de l'image).
Evolution des métiers de l'édition, sur le bolog de PLE Consulting.
Edge
- Programmation :
[Agoston] [Seul] [Brinkmann] [Foley] [Java]
Editeur, édition
- On peut considérer qu'il s'agit d'une activité de post-production, la production proprement dite relevant des auteurs (mais non des "producteurs"...).
- L'Esten propose une formation " bachelor en édiion numérique"".
< L'édition électronique, par Marin Dacos et Pierre Mounier. La Découverte 2010. Technique et précis sur l'évolution du métier d'éditeur.
- Logiciel éditeur de texte, de photograhies. Les logiciels de montage cinématograhique pourraient être considérés comme des sortes d'éditeurs, de même que les séquenceurs en musique (dont l'éditeur de partition n'est qu'un des volets). Dans certains cas, ces outils sont outils de production (éditeur de texte, séquenceur de musique) ; dans d'autres, ils n'intervienent que pour la post-production (retouche, montage).
- Spécialisation professionnelle de mise en forme des textes dans les métiers de la presse et de l'édition. Ici, il s'agit à proprement parler de pos-production.
- Catégorie d'entreprise (ou d'entrepreneur) qui finance la production de livres et de journaux et les commercialise. Robert Darnton, dans son Apologie du livre (Gallimard 2011) montre que l'éditeur et les fonctions d'édition garderont leur immportance même à l'époque du tout numérique.
Dans les formes d'art autres que le livre, cette fonction peut avoir d'autres noms : labels en musique, producteurs de cinéma...
La ré-éditorialisation (repurposing) est la possibilité de réutiliser des fragments issus d'un fonds documentaire, par : leur ré-agencement au sein d'un nouveau document sans recopie, leur augmentation par la création de contenus spécifiques, et leur publication sur un nouveau support et/ou pour un nouveau public. D'après formation de l'UTC.
Editorialisation
- Nouvelles formes d'éditorialiation. Ce séminaire a tenu séane le 16 février 2012 au Centre Pompidou. La séance avait pour thème "Datacuration, agrégation, et moteurs de
recherche" (Pas vraiment de l'art, mais important pour son environnement (en paraphrasant : conservation, compositing, documentation)).
La conférence enregistrée sera disponible en ligne peu après sur le site polemic tweet (http://polemictweet.com/), enrichie des contributions (tweets) des auditeurs.
Invités : Bertrand Delezoide, chercheur au CEA ; Emmanuel Benazera, directeur
et fondateur de Seeks.fr, et Nicolas Loubet, directeur associé à Umaps et Social
Media Designer à Knowtex. La séance sera introduite par Yannick Maignien. Présentation par les organisateurs :
Les contenus dépendent souvent moins des données publiées par un auteur que
des nouvelles formes d'édition, c'est-à-dire de réutilisation des données,
par agrégation ou par requête au terme d’actions automates de différents
algorithmes, imposant peu à peu une économie du lien sur une économie du
contenu.
Ce séminaire a d'abord présenté un rapide benchmark des différentes
solutions d'agrégation se différenciant chacune par un paradigme propre (le
hashtag, la communauté, le layout, le live, etc.), et dont les contraintes et
limites soulèvent quelques questions en terme de production de savoir. Il s'est ensuite penché sur les techniques utilisées actuellement par les
moteurs de recherche pour agréger et éditorialiser les contenus.
Enfin, un coup de projecteur sur le moteur de recherche peer-to-peer Seeks.fr,
proposant une nouvelle rupture de paradigme pour la recherche et l'agrégation.
Effet
- Graphique :
[Brinkmann] [Roxame][Photoshop]
- Musique : dispàsitif qui reçoit et transforme un signal audio. Ex. pédale d'effets, effets d'insert, effet interne.
- Effets spéciaux. Voir ci-dessous.
Les effets spéciaux sont auxxi vieux que le cinéma et, avec les moyens de son époque, Melies fit des merveilles.
Effets spéciaux.
- Jusqu'à l'arrivée du digital, les effets spéciaux au cinéma étaient des "trucages", manipulations diverses de l'image aussi bien à partir de dispositifs matériels filmés que de travail sur la pellicule. Ils se sont pratiqués dès l'origine du cinéma, notamment avec Méliès (Wikipedia). L'arrivée du numérique a grandement facilité ces manipulations. Dans une certaine mesure "effets spéciaux" et "image de synthèse" se sont confondus. Un moment caractéristique de la fusion, où acteurs humains filmés et personnages synthétiques interagissent et se confondent, est le film Tron, l'héritage (2011).
< Special effects. Still in search of wonder. par Michele Pierson. Columbia University Press 2002.
-
"Notamment pour le cinéma numérique" AH No 75 (concepts).
- Sous le nom de "machines", les effets spéciaux existent au théâtre, ou dans les cérémonies religieuses, depuis au moins les Grecs. Voir |Garbagnati]
Egg shape
- génération de la forme, et emploi pour les hypertextures [Ebert]
Electricité. Voir écologie.
-
Une base essentielle du digital. A inspiré directement certaines formes d'art, notamment avec le soutien de la Fondation EDF.
La fondation EDFsoutient fidèlement, depuis des décessies, l'oeuvre de Yann Kersalé.
Electronica. "Les journalistes ont commencé à utiliser le terme "electronica" pour décrire tout le mouvement technologique lancé par le hip-hop à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Le mot finit par recouvrir tous les sous-genres de la musique électronique populaire. La principale différence entre électronica et hip hop est que le premier et essentiellement de la musique instrumentale, et que ses créateurs sont souvent anaonymes. Dans certains cs, ils ne sont même pas visibles sur scène pendant leurs performances; Par exemple le duo français Daft Punk quand il s'est produit au Hammerstei Ballroom de New York en 1998. ([Moorefield] p. 97).
Electronique
- En sculpture, l'électronique est venue relayer la mécanique, notamment avec Schoeffer.
- Sur la musique, le point de vue de Paul Collaer (1965). En 2011, la musique "électro" est une forme plutôt simpliste de musique de loisirs ou de danse.
Elégance
- C'est une question que l'art digital ne peut ignorer. Il en existe de multiples défintions, tantôt plus littéraires, tantôt plus formelles.
- F.K. Musgrave écrit dans [Ebert] p. 443 : "L'élégance du modèle utilisé est nécessaire en science, simplement plaisante en ingénierie. Nous, les professionnels de l'informatique graphique, nous sommes des ingénieurs et non des scientifiques. Pour nous, si le dispositif remplit son but, c'est l'essentiel. Comment il le fait est secondaire. Un ingénieur applique le principe Kiss : "Keep it simple, stupid". "
- En architecture post-moderne "L'élégance réside dans l'intégration raisonnée des différences plutôt que dans une décompositioon en sous-parties indépendantes, comme c'était le cas dans l'architecture moderne. Ainsi que le note Schumacher, c'est l'inflexion plutôt que l'addition qui gourverne les relations entre les parties et le tout" [Picon] p. 101
Modèle d'actionneur, par Jean-Paul Louis ENS Cachan. " Il y a des chercheurs qui ont le sens de la belle équation. Ils font apparaître non seulement les symétries mais aussi la réalité des propriétés sous-jacentes".
Elégance en mathématiques ou physique .
- D'un point de vue numérique, on pourrait mettre l'élégance en relation avec la simplicité, dont Jean-Louis Dessalles par exemple propose une théorie. Mais il resterait à formaliser la chose.
Extrait d'une interview de Jean-Paul Louis (Département EEA et Laboratoire Satie, ENS de Cachan) dans Stic Hebdo no 35 :
- S.H. Mais vous avez parlé d'esthétique. Peut-on trouver du beau dans la commande des machines électriques ?
- J.-P.L. Les expérimentateurs parlent volontiers d'une "belle manip", les mathématiciens d'une belle démonstration. Nous, nous parlons de beaux modèles : on peut les formaliser sous une forme qui fait apparaître leur sens, c'est à dire qui rend visibles leurs propriétés cachées, et à partir de là on peut les comprendre, synthétiser des commandes, et par conséquent agir.
Ce qui est le plus beau, ce sont les actionneurs idéaux (ceux que nous aimerions avoir, mais qui coûtent très cher). Ainsi de belles symétries apparaissent dans les structures internes et dans les modèles des machines à grand nombre de phases (5,7... 13 phases par exemple) sur lesquelles notre communauté travaille actuellement. Il y a des chercheurs qui ont le sens de la belle équation. Ils font apparaître non seulement les symétries mais aussi la réalité des propriétés sous-jacentes. (NDLR. Jacques Sakarovitch avait fait des remarques analogues à propos des automates dans Stic Hebdo no 14 ).
Elémentarisation, élémentarisé
Le mot n'est pas très joli. Nous l'avons trouvé chez Estelle Thibault (Géométrie des émotions, Mardaga 2010). Il représente une des composantes fondamentales de la digitalisation dans tous les domaines. Son domaine le plus typique, et qui a inspiré les autres, vient du langage et de l'écriture : décomposition en phonèmes, décomposition en lettres. Avec, corrélativement, bien entendu, un système d'assemblage, grammaire et dictionnaire dans le cas du langage.
On peut décliner le phénomènes dans les différente formes d'art. C'est particulièrement évident en musique. Nettement marqué en architecture (thème principal traité par [Thibaut]. Moins évident dans les arts de performance. Il est notable aussi dans certains mouvements philosophiques (avec assemblage au moyen de la logique principalement) aussi bien que dans le travail industriel (division du travail, qui doit évidemment être complétée par des filières économiques de regroupemenet pour aller jusqu'au produit final fourni au consommateur).
Même l'amour, une forme d'art, suit actuellement cett tendance. Et c'est un principe général de vie pour la culture Otaku, selon le modèle "base de données" décrit par le japonais Azuma.
Il y a tout de même des moments où l'élémentarisation devient trop lourde à porter et où elle cède à de grands moments (moments de la vie, ères historiques) "fusionnels".
Génétique animale... souvent un art
Elevage. Avec le jardinage, les premiers arts génératifs.
Elitisme. "Si c'est de l'art, ça n'en est pas pour tout le monde, et si c'en est pour tout le monde, ce n'est pas de l'art". Arnold Schoenberg, cité par [Ross] p. 71. Autres notations sur ce thème dans les pages suivantes de ce livre.
Ellipse. Forme de base. [Agoston] [Foley] [Java] [Processing]
Embossage. Opérateur [Brinkmann].
Embryologie. Le développement de l'art génératif pourrait conduire à voir l'élaboration de l'oeuvre, de son génome vers son phénome, comme une forme d'embryologie. Certaines formes de construction architecturale (sectionnement) commencent à évoquer une telle approche. Comparer certaines images d' [Iwamoto] avec celles de Christiane Nusslein-Volhard : Coming to life. How genes drive development. Yale university press 2006
Emergence, une des images de Jiheilge : "Génèse et spiritualité laïque Une autre vision du big bang. Le symbolisme d'une conscience Universelle Pourquoi un tétraèdre ? Car il a 4 faces comme les quatres éléments, parce qu'il est le volume initial, composé de quatre surfaces chacune d'elle surface initiale, le triangle Le tout forme un être complet : la Quintessence, la cinquième essence (le cinquième élément): La vie. Il est perfection, l'Etre Parfait, Géniteur de tout l'Univers en un seul Tout". Art ou mystique ?
Emergence. Un des concepts forts de l'intelligence artificielle et de la vie artificielle, et donc des arts génératifs. Pour s'en faire une première idée :
< Generative art. A practical guide using processing. Manning Publications 2011. Concis, précis et pratique (mettez les mains au clavier et allez-y).
"Tout était construit comme ça, avec cette ambiguîté, pour que la situation fasse émerger un sens qui ne soit pas pré-construit, qui ne soit pas le discours préfabriqué de l'artiste sur son travail" (Maurice Benayoun, à propos la série "Pièces à conviction" (1985) à la Biennale de Paris, interview par Digitalarti no 6.
Emoticon. Synonyme de smiley. Traduction officielle : Frimousse. Utilisé en art ?
Emotion
- Why a song can make you cry. Scientists to grasp how the brain translate tempo and rythm. International Herald Tribune 20/4/2011
- Affective computing. et Affective computing Deux tomes des Lecture Notes de Springer
- « L’émotion dans les jeux n’est pas une question de prouesse technologique » Une interview de Sebastien Genvo par Marion Coville, dans le blog de Laurent Ceccola, journaliste au monde.(2011)
Maurice Benayoun : une des images de sa "Mécanique des émotions"
-
Emotional gaming Un article du New Scientist (18/4/2011)
- Maurice Benayoun/Citu : Mécanique des émotions
- Emotional computer à l' Université de Cambridge
- Emotions robotiques à Siggraph 2008
- Expressions du visage, AH No 105
(concepts), et [Breazeal]
- et robots AH No 89
(concepts), au Sony CSL
- Planisphère permanent de la violence et de l'émotion (pas très facile à intepréter) par John Klima
- Mécanique des émotions de Maurice Benayoun.
- On peut s'étonner, au fond, qu'il n'y ait pas plus de travaux sur les émotions humaines et la manière de les déclencher, ce qui est un aspect fondamental de l'art. A ma connaissance, les enseignements artistiques ne comportent pas de cours de psychologie, ni même d'anatomie/physiologie sensorielle.
- AH No 51 (concepts).
- Voir couleurs [Kemp] , robotique
[Breazeal]
- En bande dessinée : [McCloud]. Historiquement : [Thiébault]
- Notes diverses
Empathie
- "The very core of the human story is the paradoxical relationship between empathy and entropy". Jeremy Rifkin The Empathic Civilization. Polity 2009. Voir écologie.
- L'empathie fait l'objet de deux chapitres de La Nature de l'Art, d'Edmond Couchot.
Energie
- Théories et algorithmes
[Bres] (notamment pyramide des énergies), [Foley]
- Voir écologie
Exemple d'oeuvre engagée : Shareholders, par le Critical Art Ensemble
. Cette installation entend montrer comment le monde est mis au service du capital.Engagé, engagement
- Nombre d'artistes numériques n'ont pas d'engagement politique, et leurs projets sont d'abord techniques. D'autres, au contraire, s'engagent, surtout sur le thème des libertés (voir surveillance), mais aussi de l'écologie.
- La nature de l'engagement varie d'un artiste à l'autre.
. En général, l'engagement est surtout une sensibilisation. Lozano-Hemmer, par exemple, dans son exposition Trackers à la GaÏté lyrique, souhaitait faire prendre conscience du fait que nou sommes suveillés.
.
D'autres visent à obtenir directement des effets sur la société, quitte à viser une invisibilité et une absence de dimension esthétique qui les éloigne du monde de l'art à proprement parler (C'est le cas des Médias "tactiques" en général).
.
D'autres enfin insèrent une pratique artistique dans une dans une démarche plus globale de recherche de solutions, par exemple Laura Kurgan
-
Voir Politique au SIDL (Spatial Information Design Lab), à l'Université de Columbia.
Enhancement (amelioration) Algorithmes pour l'amélioration des imagges, notamment les filtres.
- Voir par exemple[Gonzalez]
Tout le matériel et le logiciel nécessaire à un enregistrement musical peut désormais se concentrer sur un seul ordinateur (qui pourrait être un portable). Ici, le studio de Bab's sur son blog. Il commente lui-même "Vue d'ensemble sur mon (trop) petit home studio... C'est le bordel !". Le blog montre d'autres vues.
Enluminure
-
Enluminures en réalité virtuelle : Une présentation de miniatures flamandes par la Bibliothèque nationale de France.
Ennui. Des chercheurs de l'université Notre Dame y travaillent... pour augmenter l'efficacité des didacticiels. Ils perçoivent notamment si les élèves s'ennuient à partir de l'expression de leur visage et de leur position corporelle. Le communiqué de l'université. Contact: Professor Sidney D’Mello, sdmello@nd.edu
Enregistrement (anglais record, recording) : "Comme l'activité d'enregistrement a élargi sa portée, d'abord simplement matérielle, à une activité conceptuelle aussi bien qu'artistique, il joue un rôle central dans des domaines comme l'arrangement instrumental, la sculpture et l'intégration de composants (samples) audio". ([Moorefield] p.XIII, notre libre traduction).
- Une évolution majeure de la musique et de la façon de la produire a été l'apparition de l'enregistrement, puis l'évolution de son rôle : d'abord simple mémoire, aussi fidèle que possible, d'une performance réelle, puis oeuvre en elle même. Le cas du disco est caractéristique, et l'oeuvre de Michal Jackson c'est un thème majeur de tout le livre [Moorefield].
Enseignement. Voir Ecoles.
Entropie.
- Cross-entropie [Siarry]
- Seuillage entropique [Bres] p. 193
- Voir énergie.
L'éponge de Menger. Un exemple typique de récursion et de fractale.
Environnement
- Nombre d'oeuvres d'art numérique ont besoin d'un environnement particulier. Souvent sombre s'il y a des projections, par exemple.
EPN. Un espace public numérique (EPN) est une structure d'accueil du public, à but non lucratif, pour l'initiation à l'informatique et aux technologies de l'information et de la communication. Ce nom a d'abord été un label français, dont le terme s'est généralisé. Wikipedia. Carte des EPN en France.
- Un annuaire géolocalisé des espaces publics numériques (EPN) est disponible sur le site netpublic. Proposé par la Délégation aux usages de l'Internet, l’annuaire a été développé avec la solution libre comarquage.fr, dans le but de faciliter la mise à jour des données et leur diffusion par les collectivités territoriales.
Eponge de Menger
- Objet fractal en 3D. De surface infinie et volume nul.
Ergonomie. Pour une part, c'est une question d'esthétique. Voir par exempleL'ergonomie dans la conception des projets informatiques, sous la direction de J.C. Sperandio. Octares Editions, 1993, Toulouse, p. 69-122. Comporte notamment l'article de B. Senach :L'évaluation ergonomique des interfaces homme-machine : une revue de la littérature.
Erosion
- Thème repris plusieurs fois par
[Bres], notamment en conjugaison avec la dilatation. L'érosion morphologique est expliquée en détail par [Cocquerez] pp 395-397
- Voir aussi
[Seul] [Brinkmann]
Weird Science, de John Hughes, un des premiers films évoquant la femme de synthèse (1985)
Erotique, érotisme
- La photo numérique encourage les femmes à faire des photos "coquines", car elle "évite de confier une pellicule au vendeur d'un magasin qui, fièrement, vous présentera les résultats à son guichet une fois le travail effectué". (Baromètre Pixelle Power PhotoService, cité par le Parisien du 24/12/2010).
- Pornograhic coding. Ce n'est pas de la porno à utiliser ce soir au lit. C'est un texte étonnant. Une réflexion un peu délirante, profonde peut-être, sur les relations entre programmation et pornograhie.
- Images érotiques de synthèse, voir par exemple le site Reserve Gay.
- Le "détournement" d'un mineur synthétique est-il un crime ? C'est en débat aux US et au Japon. Voir par exemple JapanTimes.
- Voir Schallmaier.
< Sexe, réseaux et science-fiction. Un article d'Anne Laforet, dans MCD de juillet-août 2010. A propos de Iku et Uki, film et performance de Shu Lea Shang.
- Sexe et design. Un dossier dans Computer Arts de décembre 2010. Technique et pensant aussi aux aspects commerciaux.
E-reputation. Ou l'art de se faire bien voir sur Facebook. Conseils de Laure Belot dans un substantiel article du Monde (2/11/2010) :
- Se référencer dans les grandes banques de données,
- Ne pas se tromper de réseau,
- Faire attention à ses amis
- Eviter d'exposer sa vie privée.
Espace
- Rastérisé, dimensions, relief, couleur
- "... philosophie et littérature occupent le même espace génératif, même s'il est en définitive circonscrit. Leurs moyens peformatifs sont identiques : l'alignemnet des mots, les modes de la syntaxe, la ponctuation (ressource subtile). C'est aussi vrai des comptines que d'une Critique de Kant, d'un roman de gare que du Phédon. Ce sont des actes de langage. L'idée, chère à Nietsche ou à Valéry que le pensée abstraite puisse se danser est affectation allégorique. Tout est dans la formulation, l'énonciation intelligible". George Steiner, dans Poésie et pensée, Gallimard 2011.
- Maths [Zomorodian]
- Système de coordonnées. [Ebert] p. 24 signale par exemple que Renderman propose différents espaces : espace caméra, espace du monde, espace de l'objet, espace propre au shader.
Les nouvelles technologies permettent deconstruire dees espaces complexes. Ici, en novembre 2008, "De la musique en scène", par Themaa.
- Emergence of a space medium. Aesthetic and technical study of spatial perception in virtual reality. par François Garnier. Communication aux Vric 2011. En ligne.
- Dans le monde du XXIe siècle, tout objet et tout événement est situé à la fois dans l'espace au sens classique (latitude, longitude, altitude) et dans le "cyber-space" qui est d'ailleurs lui-même une multitude d'espaces, mais notamment l'espace du web. Ce n'est pas radicalement nouveau : à partir du moment où des animaux ont été dotés de la vision, un objet a "existé" aussi dans tout l'espace où il est vu. Ce qui change, c'est le rapport entre ces espaces. Plus nous avançons dans le temps, et plus l'espace local devient "secondaire" par rapport à l'espace des relations virtuelles. Dès que nous nous déplaçons avec un "mobile", notre environnement physique perd de son importance. Mais il y a quand même des cas, de grands événements en particulier, ou le physique, le "in-person", le "face à face", le présentiel, en particulier, restent primordiaux, voire prennent plus d'importance encore parce que "le monde a les yeux fixés sur lui". Ou au contraire, des rencontres intimes où le face-à-face, le peau-à-peau est l'essentiel, hors des regards et des réseaux,
Espacement. (Arts graphiques)(Synonyme Chasse). Largeur d'un caractère. Une belle impression exige un espacement proportionnel, c'est à dire adapté au dessin de la lettre : un m est environ trois plus large qu'un i. Sur les machines à écrire traditionnelles, les imprimantes jusqu'à l'arrivée des modèles matriciels et les terminaux en mode caractère, l'espacement était fixe. A partir du XXeme siècle, l'espacement fixe devient rare, ou parfois est utilisé comme effet de style.
Esprit. Voir spirituel.
Un grand classique de l'esthétique numérique, [Abraham Moles}. Ici, développement du principe : "L'individu récepteur possède un capacité limitée d'appréciation du débit d'information (originalité).
Voir swarm.
Esthétique
- Peut-on mesurer la beauté ? Ou plutôt, dans quelle mesure ? Pour n'importe quel macho, de "belles mensurations" ne sont pas sans importance, en tous cas. La quesstion ne faisait pas peur à certains auteurs des années 1950-70, notamment Osgood (1957), Stiny (1978) , Moles (1958) et le plus ancien de tous Birkhoff. Nous avons fait des expériences : encourgeantes avec Roxame. Voir notre communication à l' Afig (Arles 2009). Les voies les plus explorées se réfèrent à la complexité (voir Elégance). Les perspectives ouverte par Stiny à partir des grammaires de formes était prometteuse. A l'époque de sa publication, les moyens informatiques ne lui ont pas permis d'aller bien loin, et il s'est par la suite orienté vers d'autres problèmes.
- Noter que toutes ces mesures s'appuient sur des descriptions des objets, des langages. Et que les résultats pourraient être très différents si on change de langage de description.
- Nous travaillons activement sur ce thème en ce moment (5/2011) et réécrirons cet item en conséquence.
- Pourquoi mesurer la beauté (ou la qualité, ou tout autre mot, si l'on préfère) d'une oeuvre d'art ? Tout artiste le fait de façon plus ou moins informelle, soit au cours de son travail, soit, par la suite, pour la sélection des oeuvres qu'il conservera et montrera. A partir du momente où la création est plus ou moins déléguée à un mécanisme extérieur à l'artiste (à un programme, en particulier), ce mécanisme produit toujours des oeuvres qui seront jugées plus ou moins satisfaisantes. Le plus simple pour l'artiste est d'attendre la fin du processus et de choisir les "bonnes" oeuvres. Peu à peu, il met au point le dispositif pour obtenir des oeuvres meilleures, et/ou un taux plus faible de "ratés". Cela revient à intégrer des critères esthétiques au sein du processus, voire à y installer des procédures d'essai-erreur. Ces critères sont pratiquement toujours (à notre connaissance), implicites. Il serait pourtant intéressant de les expliciter, ce qui est assez facile en programmation. Et, dans ce cadre, la mesure s'impose.
Rigau et al. Exemples d'oeuvres peintes analysées dans l'optique de l'esthétique de Birkhoff.
Références
- Congrès "Computational Aesthetics". En 2011, se tient à Vancouver en liaison avec le Siggraph.
- Théorie de la "prédiction". L'intelligible connaissance esthétique , par Louis-José Lestocart, en ligne.
- Art, algorithmes, autonomie, programmer l'imprévisible. Communication de Pierre Berger à l'Afig 2009
- Simplicity theory. par Jean-Louis Dessalles. En ligne.
- Conceptualizing Birkhoff's aesthetic measure using Shannon entropy and Kolmogorov complexity. par Jaume Rigau, Miquel Feixas et Mateu Sbert. En ligne.
- Aesthetic computing. par Paul Fishwick (ed.). Leonardo, MIT Press 2006
- A measure of beauty. par Ivar Peterson, Math Trek. En ligne.
- Le calcul de la beauté : le principe de Pinocchio. par Frédéric Drouillon pour les actes 2003 de STP. En ligne.
- Esthétique relationnelle. par Nicolas Bourriaud. Les presses du réel, 1998. Un très beau titre, mais un contenu très abstrait, et sans référence aux technologies numériques, pourtant essentielles à toute relation aujourd'hui. Ne semble pas avoir entendu parler de l'art sociologique, par exemple.
- Sur l'esthétique en général (pas spécialement numérique) : [Michaud]
[Kemp]
- Le beau dans la modélisation des actionneurs. Interview d'Emile Louis SH No 35
- Eléments d'esthétique cognitiviste par Marcin Sbieszczanski. L'Harmattan 2000. Intéressant, et citant des artistes peu connus. Mais lecture difficile, très "french theory", à mon avis, sans doute partial.
- Machine beauty, Elegance and the heart of technology, par David Gelerntner.
Basic Books 1998.
- Computer models for criticism & design in the Arts. par George Stiny et James Gips. University of California Press.... 1978 ! Un
ouvrage passionnant, bien qu'ancien et très oublié : Algorithmic aesthetics. A l'époque, les auteurs avaient peu de moyens de développer leurs idées, mais elles mériteraient d'être reprises. Voir Grammaire
- Ends and means of expermiental aesthetics" par David Berlyne. (Revue canadienne de psychologie, 1972, 26).
- Sur les robots et leurs expressions
[Breazeal]
- Voir canon, Notes diverses sur la mesure. Notes diverses sur le beau.
Esthétique expérimentale.
- Un état de l'art à en 1999 : L'esthétique expérimentale.par Renée Bouveresse. Ellipses 1999.(Un petit livre, mais clair). Une discipline assez décevante finalement. On peut en retenir au moins que la section d'or est (presque) universellement appréciée et que le public aime une complexité "moyenne". Nous y reviendrons.
- Principal auteur du domaine: D.E. Berlyne. Article : Ends and means of experimental Aesthetics. University of Torongo. Revue Canadienne de Psychologie. 1972. (en ligne, mais pas gratuit).
- Fondateur : Gustav Fechner, Wikipedia. Résumé par McManus. ,
Le Da Vinci Resolve 8, présenté comme "l'outil d'étalonnage le plus puissant de Hollywood" (publicité dans Sonovision de novembre 2011). Conçu pour le travail en temps réel, il s'appuie sur un cluster de processeurs, et l'on peut y rajouter un ou plusieurs GPU pour améliorer les performances. Il existe une version gratuite du logiciel. La version complète est proposéee pour 745 euros, et la console complète pour 22 275 euros.
Etalonnage, étalonneur. L'étalonneur est un technicien de l'audiovisuel qui intervient après le tournage< pour procéder à l'étalonnage (post-production). Wikipedia
- Interview de Romain Donnot, étalonneur, dans MovieCreation, novembre 2010. "La première chose qui était assez importante, dans l'étalonnage numérique, c'étiat la possibilité de délimiter des zones, de ne sélectionner que les hautes lumières de l'image, un visage oui une couleur précise, et de les retravailler séparément".
- Outils pour ce travail: Lustre, DaVinci.
- Voir esthétique .
Ethique
- The ethics of aesthetics, par Don Ritter. 9 pages dans [Adams]
- Ethical and activist considerations of the technological artwork, par David Cecchetto. 11 pages dans [Adams]
Ethologie. [Breazeal]
Selun un article du Scienfiic American The Need to Regulate "Designer Babies" du 4 mai 2009.
Eugénisme.
C'est une des problèmes fondamentaux des limites de l'art, et de l'art numérique en particulier. Jusqu'où peu-on, jusqu'où a-t-on ou non le droit d'intervenir dans le processus reproductif de l'espèce humaine ? Le terme "eugénisme" est très fortement connoté négativement en raison de son assimilation au racisme. Il y là une prudence indispensable, teintée d'une pointe d'hypocrisie dans la mesure où les hommes ont toujours cherché, par différents moyens à s'assurer une progéniture conforme à leurs souhaits.
Le progrès des techniques génétiques et embryologiques, donne une actualité croissante à ces questions.
On parle aujourd''hui, par exemple de "designer babies". Voir par exemplel Wikipedia sur cette question. Elle est prolongée par la chirurgie esthétique et notamment l'orthodontie, qui tend à devenir d'unsage courant dans les milieux qui peuvent l'offrir à leur progéniture.
Euler
- Angles, formule, opérateurs [Foley]
- Le nombre d'Euler est une mesure de la connexité [Cocquerez] p. 37
Evaluation . Voir esthétique.
- Evaluation des documents numériques. Un chapitre du mémoire de HDR de Stéphane Caro.
- Voir [Breazeal] (pour les robots sociaux).
Evénement.
- "L'utilisation de l'ordinateur va... dans le sens d'une réduction de l'architecture au statut d'événément... " [Picon] p. 201.
- Heavent, salon des professionnels de l'événement. Compte-rendu du salon 2010 dans Sonovisiion Broadcast de janvier 2011 et de décembre 2011.
-
[Java] [Processing]
Programmation évolutionnire : schéma d'après "Evolutionary programming toolkit, a simple way to create evolutionary algorithms par Zach Barth (Zachtronics Industries)
Evolutionnaire.
Catégorie d'algorithmes qui peuvent s'appliquer à l'art.
< Green Light: Toward an Art of Evolution by George Gessert. Leonardo/MIT Press. Disponible en ebook : http://mitpress-ebooks.mit.edu/product/green-light
- Liste de références sur le calcul évolutionnaire appliqué à l'art et au design (par Craig Reynolds).
< The Art of Artificial Evolution. par Juan Romero et Penousal Machado (eds). Springer 2008,
-
Voir
[Siarry] [Rennard]. Amateurs s'abstenir.
- The Problem with Evolutionary Art Is … (par Philip Galanter)
Evolutif (art). Voir Aspord. Existe-t-il vraiment ? Voir Terminologie
Expanseur. Tranforme les petits changements du signal d'entrée en chagements plus larges dans le signal de sortie. (Musique) [Roads]
Expérimentale (esthétique)
- "Ends and means of experimental aesthetics", par David Berlyne. In Revue canadienne de psychologie, 1972/26. Solide état de l'art.
Expressions faciales d'après McCloud
Expression, expressive.
- Le moteur d'expression est une composante majeure des oeuvres "living art" selon [Aziosmanoff], "expression" étant pris dans un sens particulier "le mécanisme formel par lequel le discours de l'oeuvre se constitue dans le réel, pour être livré à la connaissance du public". Cette formulation théorique désigne, pour faire simple, le type d'art (au sens traditionnel) auquel l'oeuvre se rattache : série de photos, assemblage musical, histoire. L'expression se complète par la diffusion (de la salle d'exposition aux mobiles).
Expressive processing
- Expressive processing. Digital fictions, computer games and software studies. par Noah Wardrip-Fruin. MIT Presss 2009. L'auteur prend ce terme dans deux acceptions :
. un auteur s'exprime par des processus (par exemple, les règles qui définissent le comportemnet d'un personnage dans un jeu de rôle)
- un processus exprime quelque chose.
Un des problèmes de Wardrip-Frouin veut aider à résoudre, c'est l'écart qui existe entre la réalité des processus (effectués par un logiciel) et ce qui en apparaît aux spectateurs, joueurs, observateurs et critiques, leur expression. A partir de cette expression, les spectateurs sont conduits à se faire une idée des processus réels, des règles qui les définissent, de leurs limites et de la manière de les maîtriser ou au moins de dialoguer avec eux de manière intéressante. Cette idée est souvent trompeuse (comme le remarque aussi [Millington].
- tantôt ils prêtent à la machine une intellligence ou une complexité bien supérieure à la réalité (Eliza de Weizenbaum, Pacman)
- tantôt la sophisication du programme reste imperceptible au spectateur ou au joueur.
Sous l'angle pratique des expressions faciales :
Robot avec expression faciale pour des applications hospitalières, selon Century-hitech
- Du point de vue des têtes de robots, un travail considérable est fait au MIT Media La , dans l'équipe de Cynthgia Breazeal (voir notamment l'ouvrage
[Breazeal]). Voir Face, facial, émotions.
- Il existe depuis longtemps (au moins le XIXe siècle) des systèmes graphiques simples de représentation des émotions par les traits du visage. A l'intention des desssinateurs de BD [McCloud] en propose une assez vaste combinatoire
- On peut lire :
. Contrôler par l'expressivité du geste l'environnement sonore et visuel dans les systèmes interactifs multimodaux ( article signé par Antonin Camurri, Barbara Mazzarino et Gualtiero Volpe in Interagir avec les technologies numériques (Bruxelles, Contredanse 2004).
. Agents conversationnels animés. Greta, une plate-forme d'agent conversationnel expressif. , de J.-CC. Martin Hermès/Lavoisier 2010.
Mocap, document extrait de Chrisevans3d
- La mocap (motion capture) est un moyen classique de donner des expressions au personnage d'un dessin dessin animé à partir du visage d'un acteur humain.
Sous un angle philosophique :
- "Car je considère la musique, par son essence, impuissante à exprimer quoique ce soit... " (Stravinsky), "la danse ne doit rien exprimer" (Cocteau), "L'art n'exprime jamais rien d'autre que lui-même" (Oscar Wilde). Cités par [Ross], page 158, qui conclut "La "nouvelle objectivité", comme on le voit, n'était qu'un avatar de l'esthétisme d'hier".
- L'expression passe par des signes verbaux et non verbaux, dans le sens oeuvre->public comme dans le sens inverse.
Les signes verbaux supposent une composante linguistique dans l'oeuvre numérique : écriture/lecteur de texte, expression orale et reconnissance de la parole. L'oeuvre doit être capable d'interpréter les signaux qu'elle reçoit, de traduire la langue "naturelle" dans des paramètres que le programme peut exploiter. Et réciproquement.
Exemple complexe d'utilisation de l'extrusion avec Sketchup, selon un tutotiel de Pushpullbar.
Les signes non verbaux relèvent essentiellement
- dans le sens public->oeuvre,
de la vision, mais aussi des paramètres non verbaux de l'expression orale, des gestes (les actions au clavier et à la souris sont des cas particuliers, pré-digitalisés si l'on peut dire),
- dans le sens oeuvre->public, de systèmes plus ou moins sophistiqués de signes expressifs : expressions faciales mais aussi effets des couleurs, des variations de niveau sonore, etc.
Extrusion. [Processing]. Ce terme désigne à l'origine un processus industriel, fournissant un matériau profilé par extrusion sous pression à partir d'une matière pâteuse. En informatique graphiue, il désigne le développement d'un volume à partir d'une surface génératrice.
Eye : voir vision