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Critique

Critique.1. Critique d'art - Il y a une crise de la critique d'art, mais quelques jolies exceptions, notamment en matière de cinéma avec Télarama (visant tout publics) et Sonovision-Broadcast (pour le point de vue professionnel). En revanche, la peinture est très démunie. On sort exceptionnellement de la biographie des auteurs ou de textes promotionnels pour les galeries. - Plus on avance dans "les nouveaux médias", et plus tout est "remix". De ce point de vue, un critique d'art est lui aussi un artiste dans son genre : il remixe à sa manière le travail des artistes dont il parle. Artiste numérique d'ailleurs puisqu'il s'exprime par le langage et que tous les médias sont aujourd'hui numérisés. - "La critique est un art ; aujourd'hui, ce n'est même plus un métier" (Claude Debussy, lettre à Edgar Varèse, du 12 février 1911). Et si elle devenait un art numérique ? Nous avons essayé de le faire dans Roxame, non sans résultats, mais encore un peu dificiles à montrer. Voir cependant notre communication à l'Afig 2009. - Le robot critique d'art ? C'est maintenant une réalité chez Xexox (2011) - Critique automatique. Un programme d'Antoine Schmitt. Malheureusement, écrit en Hypecard, le programme ne peut pas fonctionner en ligne. - Le marché comme évaluation critique [Robertson] - Une énorme littérature, de Kand à Catherine Miller.... Citons notamment : - Les bases d'une critique d'art algorithmique ont été posés dès les années 1970 par James et George Stiny dans leur ouvrage Algorithmic Aesthetics. Computer models for criticism and design in the arts. (University of California 1979). Bien entendu, étant donné les ressources informatiques dont ils disposaient à l'époque, ils n'ont pas pu aller très loin dans les applications. Cependant leur modèle est très suggestif et mériterait d'être développé aujourd'hui. . Juger l'art. sous la direction de Christophe Genin, Claire Lerous et Agnès Lontrade. Publications de la Sorbonne 2009. Je n'ai lu que l'introduction, et ne l'ai pas trouvée tout à fait convaincante. Etant donné l'importance du concept pour ce dictionnaire, nous préparons de substantiels développements sur ce thème. En fait, la reconstruction de nouvelles méthodes, disons même la renaissance de l'esprit critique, est l'objectif principal de ce dictionnaire. Yapuka 2. L'art comme critique (de la société) - Voir par exemple le Critical Art Ensemble !

 

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Notes complémentaires à mettre au point

Un dictionnaire critique : pourquoi ? comment ?

Les objectifs de ce dictionnaire sont déraisonnablement ambitieux. D'ailleurs, après bientôt 18 mois de travail (février 2012), ils sont loin d'avoir été atteints. Mais nous persévérons quand même, car le jeu en vaut la chandelle.

Faire naître ou rétablir le dialogue autour des oeuvres. Voilà notre premier but. Le silence est assourdissant. Que ce soit à un vernissage ou à une présentation de court-métrages sélectionnés, personne ne parle. Les visiteurs font le tour de la galerie, ou regardent sagement la série des films. On s'autorise quelques applaudissements, quelque exclamations admiratives, quelques "J'adore ce que vous faites" sur le livre d'or... et puis on passe à la coupe de Champagne et on parle d'autre chose, et parfois on sort (discrètement) son carnet de chèques.

C'est bien dommage. Et tout particulièrement pour les arts numériques. Car les oeuvres y sont le résultat d'un travail patient, parfois d'années d'efforts, pour faire converger technologies et esthétique. Parfois pour le simple plaisir de l'art, du beau. Parfois en outre pour servir un engagement humain (écologique, social, politique, religieux). Pour apprécier ce travail, pour savourer cette beauté et ses composantes, pour suivre ou non l'artiste dans ses objectifs humains, un bref regard ne peut suffire. Certes, dans un premier temps, il est des oeuvres qui vous "sautent à la figure", en général d'ailleurs parce qu'elles rejoignent des recherches intérieures. D'autres ne font d'abord aucun effet, qui ne demanderaient pourtant qu'à dévoiler des merveilles si l'on disposait d'un bon texte, ou d'un ami compétent, pour diriger le regard, l'oreille, la participation interactive parfois. L'originalité et la force d'une oeuvre peut tenir à la nouveauté des techniques utilisées, à l'harmonie particulièremnet forte de sa construction, à la sincérité de son message. Quitte à percevoir aussi les limites d'une oeuvre, à en repérer des défauts qui gâchent un peu le plaisir sans pour autant lui retirer tout intérêt. Voilà le premier objectif de diccan.

Aider les arts numériques à se dépasser. Le deuxième objectif, et nous avons presque honte de l'écrire, c'est que les arts numériques, après quelque cinquante ans d'essais et d'efforts, et des centaines sinon des milliers d'artistes qui s'y sont consacrés, n'a pas encore produit les chefs d'oeuvre que l'on en pouvait espérer. Ils sont radicalement coupés du monde de l'art en général. Et ni les grands collectionneurs ni le grand public ne s'en soucie guère, si ce n'est dans le monde du cinéma mainstream ou des jeux numériques, à qui l'on refuse en général d'être des vraiment des arts.

Pourquoi cet échec ? Et pourquoi un dictionnaire critique pourrait-il aider à le surmonter ? Tout simplement en les aidant à sortir de leur isolement, et du mur de silence qui entoure les décisions qui les concernent.

On a tellement sacralisé l'art que les jugements, que font les collectionneurs, les conservateurs et organisateurs d'expositions et les jurys de concours sont entourés d'un secret bien gardé. Qui laisse d'ailleurs toute leur place à des combinaisons où les valeurs esthétiques proprement dites ne jouent qu'un rôle mineur.

Par ailleurs, les arts numériques doivent combiner des compétences diverses, sinon opposées : la logique (jubilatoire ou simplement professionnelle) de l'informaticien, la rigueur patiente et partagée du chercheur universitaire et la passion transcendante de l'artiste. Les doubles compétences sont relativement rares, ou occupées à des tâches plus urgentes, plus rémunératrices et moins délicates que la critique. Critiquer, c'est l'assurance de mécontenter parfois, et à l'occasion de perdre ses amis et ses alliés, nécessaires dans ces milieux artistiques où l'objectivé ne peut prendre la forme d'un concours administratif.

L'avantage de diccan, c'est qu'il est l'oeuvre d'un autodidacte touche-à-tout : il programme assez bien (sans plus) pour avoir réaliser son propre logiciel de création artistique, et connait l'informatique en général où il a fait toute sa carrière ; il est suffisamment artiste pour avoir vendu un certain nombre d'aquarelles ; il es suffisamment "chercheur" pour que quelques unes de ses commnication aient été acceptées dans des colloques scientiiques.Il est indépendant puisque ses revenus lui sont désormais assurés par les caisses de retraite. Enfin, il a une certaine habitude d'affronter les puissants comme les amis puisqu'il a longtemps pratiqu& le journalisme informatique à une époque où l'abondance et la diversité des ressources publicitaires permettait aux organes de presse de perdre de temps en temps un annonceur.

 

 



 

 

 

Pourquoi un dictionnaire "critique"

Parce que nous pensons que le manque de critique est une des difficultés actuelle de l'art contemporain, et des arts numériques en particulier.

Cela tient à plusieurs raisons :
- financièrement, les revues d'art n'ont pas les moyens financiers nécessaires pour rémunérer suffisamment des critiques professionnels compétents, ni l'indépendance par rapport à leurs annonceurs qui leur permettrait de faire des mécontents ; elles se contentent donc, pour l'essentiel, de reprendre les documents de communication que leur remettent les galeries, salles de vente ou les artistes eux-mêmes ; la biographie des auteurs y prendre presque toute la place, ne laissant que la portion congrue à la description des oeuvres, des sujets et des techniques employées ; pour certains artistes, plus ou moins "engagés", elles y ajoutent leur message, social ou écologique, en général technophobe d'ailleurs, mais peu importe. Ils ne font que continuer, comme les bons bourgeois de Paris du XIXe, à se presser dans les cabarets pour écouter Bruant les insulter. Mais, après tout, Molière et Shakespeare faisaient-ils autre chose ?


- sur le plan théorique, l'art est actuellement dans une phase de permanente remise en question et en même temps de sacralisation, qui tendent à rendre impossible, ridicule ou sacrilège tout travail critique; c'est une des conséquenes du post-modernisme ambiant, hédoniste et individualiste ; à chacun de se faire son opinion et son ressenti, de dédider qu'il aime ou n'aime pas ; dans une optique "moderniste", les "grands récits" de l'histoire, avec leur passés douloureux et leurs lendemains qui chantent, l'histoire était orientée, et l'art pouvait donc s'évaluer par rapport à cette "flèche" de l'histoire.

Les arts numériques font le grand écart entre modernisme et post-modernisme. En tant qu'arts, ils sont liés au post-modernisme ambiant. En tant que numériques, il s'appuient sur des technologies dont le progrès n'est pas mis en doute, et est même porté par une loi quantitative, la loi de Moore. Ils participent donc au grand récit des technologies, que l'on peut faire remonter à la plus haute antiquité et qui va se prolonger dans l'avenir exponentiellement, en tous cas tant que l'on n'aura pas buté sur une limite infranchissable, que l'on ne voit pas se présenter actuellement.

Par rapport à cette évolution technique, une oeuvre, ou le travail d'un artiste, peut s'évaluer en termes de technologie, et notament en termes de complexité. A la montée en puissance des machines (traitement, mémorisation, communication) répond la montée en finesse (résolution), variété et complexité des oeuvres.

Dans l'ensemble, les artistes numériques s'efforcent de suivre cette évolution, et de mettre en oeuvre ces technologies pour faire des oeuvres toujours nouvelles et plus complexes. C'est le cas en particulier du cinéma "mainstream", des jeux sur ordinateur (peu étudiés comme arts) et de la tendance "algoriste".

En revanche, même numériques, un certain nombre d'artistes préfèrent détourner les technologies elles-mêmes pour en montrer les limites ou les dangers. C'est le cas par exemple des "médias tactiques", ou des oeuvres de dérision dont le mouvement Dada reste un inspirateur important. On peut y rattacher aussi les grandes mythologies cinématographiques actuelles (Guerre des Etoiles, Seigneur des Anneaux, Harry Potter, voire Matrix et I Robot) qui se servent des meilleurs techniques cinématographiques dans des récits qui mettent essentiellement en avant l'importance de l'homme, et souvent de l'homme le plus modeste (enfant, nain...) par rapport aux techniques, toujours essentiellement aux services d'un "Empire" ou d'un autre.

Que peut alors faire le critique ?

Le plus souvent, l'amateur d'art se passe de toute critique. Ils se contente de son ressenti personnel. Il admet que d'autres n'aient pas le meme ressenti, mais en reste au très classique "De gustibus et coloribus, non est discutandum"... des goûts et des couleurs, on ne discute pas. Cette position est fréquente même dans les milieux professionnels et enseignants de l'art numérique. Certes, ils décernent des diplômes et des "awards", mais les critères et les délibérations des jurys restent secrets.

Le seul intéret pour eux d'un travail comme Diccan est de leur montrer l'abondance et la diversité de l'offre artistique actuelle, et de leur ouvrir éventuellement des pistes (auteurs, genres, lieux) aux quels il n'aurait pas pensé de lui même. C'est notamment à eux que s'adresse par exemple notre guide géographique.

D'autres amateurs, au contraire, aiment qu'on leur explique, qu'on les aide à comprendre les intentions de l'artiste, à l'apport particulier de telle oeuvre par rapport au passé ou par rapport à la production contemporaine. Ici, le critique retrouve son rôle.

Encore faut-il qu'il en ait les moyens.
- problèmes : compétence, histoire de l'art, technologies, multiplicité des disciplines
- abondance de l'offre 1300 artistes, et encore très mal réertorié ce qui est hors de France

Ce qu'on fait d'une oeuvre d'art
- un pladement
- une jolie chose dans le living room
- une chose qu'on se passe de temps en temps
- un grande chose qu'on va visiter

Les créateurs, les enseignants

Dans une optique "grand récit", le présent est la suite d'hier, mais n'est jamais la fin.
Pour un technicien, c'est normal qu'il se remetten en cause. en particulier en informatique, l'obsolecence est de règle
Un artiste travaille pour l'éternité, pour l'absolu.

Qu'entends-nous par "critique" dans diccan ?

Critique

Une critique "négative" de chaque type d'art et de chaque auteur, explicitant ce en quoi il n'ets pas nmérique
comparaisons
filiations, sur quoi
ce qui est explicite
On reste très désarmé pour commenter, expliquer, comparer
Peut-être commencer par le plus facile : comparer ce qu'on peut comparer
Avoir un tableau de critères, mais s'en servir souplement

A visiter les sites, on se rend mal compte.

Pour qu'elle soit programmable, la critique doit d'abord être formalisée, fragmentée
contre Bergson, post-modernisme
encore qu'on pourrait mesurer la "non centralisation", la fragmentation, la rhizomisation même

Si c'est l'oeuvre qui compte, alors, énormité d'un film par rappport à une peinture. Le nombre de bits. Attention quand même qu'une image de cinéma est pauvre, quand on la retir d'une film et qu'on la regarde comme une photo.

Critique : dire aux gens ce qu'ils peuvent chercher dans une oeuvre. L' intérieur de Battle...
Avoir d'autres guides, d'autres itinéraires que le géographique, d'autres promenades, avec des gens qui ont des blogs, ou en ie d'en faire, des sortes de partenariat.
Sur mon modèle pyramidal, dire quel sommet es dominant.

Faire une critique tripolaire :
- projet : formes plus souples plus mystique, calcul ?
- matériau : béton armé, nappes,fibre de carbone
- acteurs : permanent/fixe. le jeu des saisions, aménagements ;

déplacement du spectateur

Liste de critiques
Sous le roi, Le Brun
Colette : Au concert
Delacroix .
Greenberg
Huysmans : Il écrit avec sa bile
Restany
rechercher l'âme qui est dans cette oeuvre. Me retrouver moi-même ?

Une critique plus méditative. Prendre le temps de savourer.
Méthodiquement ? Exercices spirituels.

Mettre des images cote à côté.
Série de petites images
Comment comparer deux vidéos.
Je suis très intéressé par la continuité, la capitaliation. Impression que chaque artiste repart un peu à zéro. On ne "progrese pas" aQ2R32

Le rôle du critique : ranking. Il intervient dans le processus de production.

 

Critique
- comparer à d'autres artists
- analyser techniquement
- situer par rapport à ma doctrine. Un a vant et un un après


Contact avec la recherche scientifique

Tout naturellemnet, optique informatique : progrès de l'art, donc le critique va se demander comment aller plus loin que cet artiste, corriger ses défauts.
Eventuellement admettre que ces défauts sont des effets voulus.

SMET Catherine de : Pour une critique du design graphique. Paris, Editions B 42, 2012. Porte surtout sur les livres. Rien de numérique dans cet ouvrage.






























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