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Une vision globale: la convergence

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Le "réseau général" (1963).

En tout français, ai-je lu (où?) il y a un petit Diderot qui sommeille, en quête d'encyclopédie et de conception globale. C'est certainement mon cas très tôt. Dès mes études au grand Séminaire, la Somme de Saint Thomas d'Aquin se présente pour moi comme une forme d'idéal à atteindre. J'en achèterai une chez un bouquiniste, et elle figure toujours dans ma bibliothèque. "Tout récapituler dans le Christ" écrit Saint-Paul []. Sans oublier Teilhard de Chardin et sa convergence vers un "point Omega", en quelque sorte une forme laïque de la Cité céleste.

Et c'est donc assez naturellement que je rédige, vers 1963, une série de notes sous le titre Le réseau général. (Scans 519-521). Elle voit chaque individu connecté à ce réseau, avec un triple volet "Voir, juger, agir", inspiré par un slogan de l'Action catholique.

C'est aussi à un niveau trés général, à la fois descriptif et normatif, que se situe ma première publication substantielle, en 1965, L'électronique, un bon serviteur qui doit trouver son maître.

 

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Schéma global. A la fois pour le monde et pour moi même

Au moment où je vais entrer à 0.1. Informatique, je résume mes vues, et mes objectifs de vie, dans une page synthéthique destinée "à mes médiations". Dieu (le triangle) en tête de page, et l'informatique, 0.1. Informaique en pariculier, comme moyen. Et je dois faire accepter cet engagement par mon travail, mes compétences et ma discipline ("pas d'emmerdements"). Le monde a un sens, ma vie (professionnelle, en l'occurrencen aussi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Convergence (1972): Le moi connecté au système informaique global.

 

 

Mes ambitions intellectuelles vont beaucoup plus loin avec Convergence, "plaidoyer pour une recheche à naître" (1972). Ces notes appellent un très large programme de recherche sur l'informatique en général, qui pourrait considérée comme une architecture aussi bien qu'une biologie. Mais ce ne sont que des orietations, des idées, des projets.

 

 

 

Ce schéma "à partir du moi" (qu'un de mes amis trouvera "un peu paranoïaque", est en quelque sorte dual de la centralisation des outils informatiques autour de l'ordinateur (qu'on appellera plus tard "mainframe").

Dans les années 1970, tous les moyens informatiques sont perçus comme centrés autour de l'ordinateur.

 

 

 

Pas de découvertes ni de formalismes utilisables, sauf, tout de même, la "formule de la libert", L, qui sera le coeur de mon livre de 1999 :

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La systémique "dure" laisse cependant la place à des optimisations "sofg".

 

 

Je trouve matière à réflexion et j'espère une possibilité de formalisation dans La systémique (1973). J'ai publié, en 1978 Autonomie et originalité de la systémique [], une tribune libre dans une revue de l'Afcet. Dans ce domaine, j'essaie moins d'être original que de faire une bonne synthèse. Tout de même fort différente d'autres textes de la même époque. En particulier, je prends soin d'y faire place à Dieu. Le tout dans une approche synthétique et "moderne" (au sens du mot en philosophie ou en mathématiques à l'époque). Cette voie aura d'autant moins de suites que la systémique va au contraire s'orienter vers des approches beaucoup plus littéraires et post-modernes, avec Edgar Morin comme figure dominante, et Jean-Louis Le Moigne dans mon secteur professionnel, les systémèes d'information.

Creusent plus profond, espérant atteindre "le fon des choses", je propose, en 1979, Un concept limite, l'information parfaite (1979). Diffusé à quelques realtions, il ne trouve d'écho ni à l'Afcet (il faut dire que je ne présente qu'un brouillon), ni auprès de René Thom, une star des mathématiques postmodernes, qui consent à le lire sur la demande de mon frère Marcel.

Ce texte me fournira une des bases d'un texte "marchés du futur", qui date de 1982 (perdu mais repris dans les textes qui suivent). L'idée de base: puisque l'information "ne coûte rien", du moins à stocher et à transmettre, elle ouvre un marché sans limites aux auteurs comme aux consommateurs.

La réalité virtuelle, à ses origines.

Cette même année, la "réalité virtuelle" vient donner du corps à ces idées, mais cette expression me paraissant mal formée et difficile à structurer, je forme un nouveau mot et écris Maintenant l'hypermonde en octobre 1990. Cette fois, je propose une théorie complète d'un univers fortement digitaiisé. Il comporte encore un chapitre consacré à Dieu. Mais c'est la dernière foi, car je quitterai l'Eglise catholique et toute forme de foi relifgieuse en 1992, en partie d'ailleurs en raison des conversations menées au sein du Club de l'hypermonde, fondé en 1991 pour développer ce concept. 25 ans plus tard, je considère que le concept reste toujours valable, même si on parle plutôt de cybermonde ou de réalité augmentée. Plusieurs formes de technolgoie ont depuis émergé sans en modiier profondément la nature, en particulier les téléphones cellulaires et les algorithmes du "cloud".

En 1997, je tente un premier regroupement de textes sur l'informatique, assez orienté "gestion". J'en ferai un autre, dix ans plus tard, sur les concepts des Stic.

Je creuse un peu plus le sillon binaire en écrivant d'un trait, un bref un condensé de philosophie digitale, un soir au Japon soir après une visite au temple des quinze pierres, Sept pierres de Kyoto

 

Cette vision globale, sous une forme un peu plus abstraite, est synthétisée en 1999 par un livre, L'informatique libère l'humain. La relativité digitale (1999).

La retraite étant venue cette même année, j'aurais pu, et peut-être dû, alors, persévérer dans la diffisuion de mes idées, puisque je disposais (nous dispositions ensemble) d'un texte publié, d'un club actif et de sie web, dont j'ai conservé en ligne son état à la fin du siècle. Mais le livre est très mal accueilli, des dissentions se font sentir au Club, et quelques problèmes familiaux m'en découragent et je me consacre au contraire à l'assciation Asti et, plutot à titre de distraction, au développement du logiciel Roxame. En 2005, je me concentre sur l'art numérique et à partir de 2010, presque exclusivement au site diccan où vous êtes présentement.

"La mécanique des émotions", de Moben (Maurice Benayoun) exprime fortement la convergence par la globaliation des données... et des émotions.

A ce niveau de globalité, mon dernier texte publia est Digital art, from the Bit to the Cloud, et au petit poème qui lui sert d'exergue :

feel the Bit beating in my heart
No meaning but power.
I see the Cloud whirling high overhead
Calling us for an answer.
I share the Life, this growing spread.
The World we build together.