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50 ans de recherche...
et toujours pas trouvé le Graal

Texte général sur recherche

Une ontologie

(J'emploie ici le terme "ontologie" au ses philosophique de "étude de l'être en tant qu'être" et non au sens de la terminologie, qui vise à définir le vocabulaire d'une discipline donnée.)

Au fil des ans, j'ai différentes formes d'objets digitaux. La systémique formelle, par exemple, telle que la présente, est basée sur des "processeurs". Ceux ci peuvent être décrits par des équations différentielles (Von Bertlanffy [], Forrester [] aussi je crois). Dans ce cas, pour le monde digital, ces équations devront pouvoir être traitées de manère discrète (ou par le calcul formel). Ils peuvet ausi être décrits par des processus stimulus-réponse (behaviorisme) ou entrées/états/sorties, dans la théorie des automates. Voir la bible du domaine, par Sakarovitch [].

C'est évidemment le bit qui est au coeur du digital (ou du numérique, peu importe), c'est à dire un objet, ou une caractéristique d'un objet, qui peut prendre deux valeurs.

Tous les êtres, on entités, du monde digital sont des ensembles de bits. Ils ne peuvent exister de manière proprement digitale que pour d'autres entités digitales. On m'objectera la circularité de ce principe mais, comme on le verra, les circularités sont omniprésentes dans notre domaine.

Pour qu'une entité existe pour une autre, il faut que cette dernière puisse y accéder par une adresse et un minimum de description qui lui permette d'en comprendre "le sens". Car un bit, ou un esemble de bits, n'a pas de ses par lui-même. Le sens lui est toujours donné de l'extérieur, par une autre entité. Nous avons ici une deuxième circularité, aussi fondamentale que la première.

On peut aussi considérer que les entités et leurs propriétés sont décrites et perçus (que ce soit par des machines ou des êtres humains) essentiellement par des langages. Ici encore, on trouve une circularité: un langage un tant soit peu formel doit être décrit (grammaire et dictionnaire); mais cette description elle-même étant langagière, il lui faudrait encore être définie par un troisième langage. On est au rouet. Cette circularité semble évitée dans les langages "naturels", mais c'est au prix d'une description toujours incomplète, et notamment d'une inévitable circularité au niveau des dictionnaires puisque l'es mos ne peuvent y être définis qu'en employant d'autres mots.

Les entités digitales doivent être matérialisées, mais cette matérialisation peut être très "indirecte". Plus le "cloud' progresse, moins on sait où sont matériellement stockées les informations. Et peu importe, du moment que l'on connaît leur adresse et que l'on a quelque garantie sur leur durée de vie.

Vers 1974, je m'intéresse au "composant", avec Le composant, rencontre de deux rationalités. C'est un concept unificateur, qui s'applique aux matériels comme au logiciel, voire aux services.

En 1977, je tente une oganisation en niveaux (Scans 1515-1520) et différentes notes.

L'esquisse d'une thermodynamique de l'hypermonde, c'est à dire en pratique de l'univers digital est en ligne sur le site du club. Elle a fait l'objet dune présentation à l'université de Nice, organisée par l'artiste Fred Forest.

On trouvera un grand nombre de notes, dans des états variés d'élaoration, dans Ontology of the Digital.

Une caractérisitque fondamentale d'une entité digitale est sa complexité. Voir par ailleurs. De la complexité on peut passer à l'autonomie, avec notre formule L (voir plus haut). J'en ai tenté en 1978-79, une matérialisation avec Max, le robot égoïste (1978-79). En 2009, l'Afit a accepté ma comunicaio Art, algorithmes, autonomie, complexité (Scans 1471-8, []).

Plus les objets sont de niveau élevé, plus leur identé se renforce (ou du moins, peut se renforcer). Et, dans le cas général, la digitalisation "augmente l'identité" des objets concernés, y compris les êtres humains. J'ai développé ce thème en 2010 à Laval [], sous le titre DAI : Digitally augmented identity.

Les entités de la programmation

Au fur et à mesure du développement des langages de programmation, les entités traitées ont été de plus en plus volumineuses et de plus "typées" (desciption de leur fonction" et de leur structure (formats, extensions). On es passé des bits aux mots, aux octets, aux différents types de variables... L'arrivée de la programmation objet au début des années 1980, a donné un bon cadre général à l'ontologie de ces entités. Le programmeur définit des classes (on pourrait dire des "essences" dans le cadre de la métaphysique traditionnelle), qui permettent de créer (d'instancier) des objets pariculiers de cette classe. Une classe comprend essentiellement des variables et des "méthodes" (fonctions). L'approche objet comporte aussi un problème de circularité : on ne peut pas plus concevoir une "classe de toute les classes" qu'un "ensemblede tous les ensembles" (A vérifier).

Parmi les niveaux plus élevés d'entités digitales, on peut citer s les automates, les agents, voire les "acteurs" (terme employé dans les années 1980). Et bien entendu les ensembles plus ou moins vastes d'objets (base de données, big data).

A la fin du 20e siècle, l'émergence de l'émergence. Elle est moins à la mode en 2015.

Les formes articielles du vivant

Il n'y pas de vie sans code ADN. De façon assez surprenante, ce thème ne semble pas traité par les auteurs qui travaillent sur l'émergene de la vie et sa différence par rapport au monde non-vivan- (Chauvier, à vérifier, Long).

Le concept de vie artificielle apparaît assez vite (Conway). Mais les entités de base sont moins des êtres vivants que des configurations altorithmiques simples, mais qui conduit à des évolutions de plus en plus riches et surprenantes. Le jeu a cependant ses limites. Voir notamment Whitelaw [].

Vers 1985 apparaissent les virus, et leur étonnante capacité d'autoreproduction. Dans les milieux professionnels, leur existence même suscite d'abord un certain scepticisme. Dans les milieux de la recherche, on n'y voit pas un cas particulier intéressant. Pourtant, des entités capables de se reproduire avaient déjà été annoncées à l'époque de Von Neumann (référence à vérifier), et, vers 1984, un chercheur (référence à vérifier) avait montré, dans la ligne du théorème de Gödel, qu'un antivirus universel était impossible. Par la suite, les virus n'ont fait que crôtre et se multiplier, avec des versions de plus enplus élaborées. Mais, du point de vue de la recherche, ils ne sont toujours pas pris comme des exemples fascnants et importants de nouvelles entités digitales.

Le terme "robot" désigne tantôt une machine humanoïde, tantôt n'importe quel dispositif automatique (robots ménagers du 20e siècle, qui pourtant n'étaient guère que des machines relativemnet simples).

Au 21eme siècle, notamment en raison des problèmes rencontrés par les marchés financiers, c'est le terme "algorithme" qui est employé comme un substantif, plutôt aussi pour en souligner les aspects négatifs.

Humains, cyborgs, transhumains

Et l'on conclut naturellement avec les êtres humains, considérés (au moins jusqu'à présent) comme le sommet de complexité de tous les objets, sommet qui ne serait que provisoire s'il faut en croire les transhumanistes.

Conclusion

Y a--t-il dans tout cela suffisamment pour constuire une ontologe rigoureuse, ohérente et "complète" de l'univers digital. A notr sens la question reste overte, et nous avons ouvert l'idée qu'il y aurait des limites à la cohérence de très grans objets digitaux, ce que l'on pourrait appeler la "relatvité digitale". Mais c'est pour l'instant de pure spéculation.

Références

ASHBY Ross: An introduction to Cybernetics. Chapman and Hall, 1956.
BERGER Pierre Autonomie et originalité de la systémique. scans 201 à 205. Rairo 2/78.
BERGER Pierre. Scans . 1471-8 Afig 2009 Art, algorithmes, autonomie, complexité []