L'essentiel
Quoi ?
- Tout art est numérique (digital) d'une façon ou d'une autre.
- Il l'est d'autant plus qu'il utilise l'ordinateur dans la création, le fonctionnement ou la diffusion de ses oeuvres. Il y gagne en variété (multimédia), autonomie et interaction.
- L'art génératif est un sommet de l'art numérique : c'est une nouvelle forme de vie à laquelle l'artiste transmet une partie de son pouvoir créatif.
- Voir Les genres d'art . Index des oeuvres (non régulièrement mis à jour)
Qui ?
- Miguel Chevalier, Maurice Benayoun, Antoine Schmitt, Jean-Pierre Balpe, Fred Forest, Florent Aziosmanoff, Alain Lioret, Harold Cohen, Moi (et vous-même ?). Voir Index des artistes et Index des ouvrages cités.
Où ?
- Gaité lyrique, Galerie Charlot, le Cube, l'ECM le plus proche de chez vous…. Voir notre Guide géographtique,
Quand ?
-Hier ( Histoire), certes ! Demain (Prospective), plus encore. Mais surtout, tout de suite ! Voir par exemple Digitarti.
Comment ?
- Devenir professionnel ? Voir Ecoles, adhérer au Siggraph.
- Avec quel équipement matériel ? Avec quels logiciels ? (A développer).
A parcourir ce dictionnaire, vous éprouverez peut-être, comme moi-même au fur et à mesure de sa rédaction, des sentiments plus ou moins contradictoires.
- Le découragement devant la masse des oeuvres, des artistess, des livres, des concepts (dont certains sont difficiles). De là, deux questions :
. Par où commencer, m'ont demandé certains lecteurs ? Je n'ai pas pour l'instant de bonne réponse. Sinon que diccan est un dictionnaire : vous pouvez donc partir d'un mot quelconque qui vous intéresesse, et de là circuler au grè des pointeurs et des références. Ce maillage est encore relativemnet pauvre, et nous comptons bien l'enrichir au fil du temps.
- Reste-t-il encore quelque chose à dire, des espaces vierges à explorer et à prendre pour base de nouvelles oeuvres ? Là, rassurez-vous. D'une part les techniques continuent de progresser, ouvrant constamment de nouveaux champs d'expresion, et même de nouvelles clientèles. Au début de l'année 2012, ce sont les téléphones cellulaires et la prolliférration des tablettes où la demande est particulièremnet forte. Personnellement, nous pensons que les ouvertures les plus fécondes viendront d'un niveau plus élevé d'intelligence, dont la machine Watson d'IBM n'est qu'une impressionnante avant garde.
-La déception devant la pauvreté des résultats. Les décennies 1960, puis 1980 ont vu naître de grands espoirs. On espérait un art vraiment nouveau, laissant loin derrière lui les plus belles réalisations des arts "classiques". En 2012, on est plutôt frarppé par la minceur des résultats. Les arts numériques sont encore très marginaux dans le "monde de l'art". Les efforts de milliers d'artistes dans tous les genres d'art auraient-ils accouché d'une souris ? Peut-être. On peut avancer une explication : ils ont manqué d'imagination autant et plus que de moyens. Ils ont trop souvent cru qu'un bel algorithme suffirait à générer de belles oeuvres. C'est quelquefois vrai, mais les limites sont vite atteintes, et le public ne perçoit que trop vite la répétition des mêmes procéés.
On peut ici opposer deux formes d'art numérique :
- celles qui partent de l'abstraction, de la formule, et qui ne peuvent donc apporter qu'une satisfaction décorative (des arabesques, par exemple), ou franchement abstraite, limitant leur public à une élite d'amateurs capable de les apprécier
- celles qui partent du concret, le plus souvent d'une photographie (ou, en musique, d'nne mélodie tonale) et la travaillent essentiellement avec quelques "filtres" porteurs certes d'une stylisation mais vite bloqués dès que ces filtres font disparaître les éléments signifiactifs de l'image, ou y introduient des défauts qui dépassent les limites dea "liceences" traditionnelelment accordéex aus artistes et aux poètes en particulier.
L'avenir devrait se construire à la rencontre de ces deux mouvements, dans la convergence vers une véritable "modélisation" des entités du monde réel comme des créations les plus ébourifffantes de l'imagination. André Gagalowicz en a esquisssé les voies dans son exposé au Paris ACM Siggraph.
La voie n'est pas facile.
Objectifs de ce dictionnaireCe dictionnaire vise à
"tisser les esthétiques" des arts numéiques, pour permettre :
- aux amateurs, d'étoffer leur plaisir au contact des oeuvres, grâce à d'abondantes méta-informations à leur sujet
- aux chercheurs et analystes, de trouver des liens et associations utiles à leur réflexion
- aux artistes d'élargir la panoplie de leurs idées et la force de leurs projets.
La forme choisie, par rappport à un livre traditionnel, à un blog ou à une page Facebook, vise à donner cohérence et pérennité à un assez large ensemble d'informations et de réflexions, tout en restant plus libre et plus personnel qu'un "wiki". Elle permet aussi un libre recours à toutes sortes de liens (vidéos) et d'applications spécialement développées, par exemple avec des applettes écrites en processing. Voir par exemple les articles Brush ou Filtres.
Ce dictionnaire sera toujours imparfait. Pour l'améliorer, corriger ses erreurs et omissions et l'enrichir, mercide me faire part de vos observations, corrections, suggestions de développement et... propositions de collaboration.
Art et/ou design
Po ur ce dictionnaire, je choisis de viser large, et d'inclure le design numérique. Tant pis pour les puristes. Sur la différence, voir les commentaires de Nick Lambert dans sa thèse Computer art
Digital, informatique ou numérique ?
On peut regretter que la France ait choisi de traduire "digital" par "numérique". C'est confondre "chiffre" et "nombre". Mais, depuis les années 1990, le mal est fait. C'est comme le clavier Azerty. Pour ce dictionnaire, je me suis donc plié à l'usage courant,
Un chercheur britannique, Nick Lambert, se semande s'il est justifié de parler de "computer art". Voir sa thèse en ligne.
Critique ?
Des goûts et des couleurs, peut-on discuter ? Je prends le risque. Se limiter à "j'aime, j'aime pas", c'est comme dire que le digital ne doit pas aller au delà d'un bit !
Certes un tel dictionnaire est un peu une gageure : avoir un avis sur tout, et le justifier ! Mais heureusement, il y a encore beaucoup de gens, et même quelques médias, qui ne se contentent ni d'un jugement binaire ni d'une paraphrase de la publicité des auteurs/fournisseurs/distributeurs. Je n'ai donc pas, à titre personnel à avoir un avis sur tout, et reprendrai ici tous les avis que je trouverai pertinents, positifs ou négatifs.
Dictionnaire/Wiki ?
J'admire et respecte la formule Wiki, et Wikipedia en particulier. Et, toutes les fois qu'il y a un contenu intéressant relatif à un mot de ce dictionnaire, je mets un pointeur. Mais, pour diccan, je souhaitais une formule plus libre, plus critique sur le fond, plus libre graphiquement sur la forme.
Par ailleurs, il y a quelque chose d'un peu frustrant dans l'impersonnalité du mode wiki, et je souhaite conserver à diccan le caractère d'une "oeuvre" personnelle, même si elle s'incorpore des travaux d'autres personnes (dans ce cas, en leur rendant tout le crédit mérité).
Art/Science.
Le numérique les pousse à se mêler. Ce sont deux formes de recherche. Mais les tempérament comme les carrières, pour ne pas parler des processus, sont bien différent. Voir des commencaires à ce sujet à l'article Science.
Free/Marchand
Le contenu de ce dictionnaire est protégé par les lois sur le copyright.
A ce jour (novembre 2010), sa consultation est gratuite, de même que la mention des personnes physiques ou morales, l'auteur du dictionnaire étant seul juge de ses choix.
Origines et avenir de diccan
J'ai commencé à mettre Diccan en forme, à partir de quelques fichiers disparates, en septembre 2010. A ce jour (mars 2012), je considère qu'il a déjà une certaine consistance, une valeur dans son état actuel. Mais pour moi ce n'est qu'un début et je vois le développement dans les années à venir selon plusieurs axes :
- mise à jour permanentes, étant donné que le monde des arts numériques est extrêmement vivant (nouveaux artistes, nouvelles oeuvres, nouveaux concepts) ;
- développement réciproque des deux parties, noms propre et noms communs ; c'est un peu un travail de recherche ; comprendre les fondements des arts numériques en regardant ce que font les artistes, et mieux comprendr les artistes en disposant de schémas conceptuels plus riches ;
- recherche de nouveaux modes graphiques ; commencer par multiplier les applettes Processing, pour le plaisir ou pour expliciter cetains concepts (voir Filtres, par exemple) ou le travail de certains auteurs (Xavier Gouchet par exemple) ;
- cela pourrait aller beaucoup plus loin, en s'appuyant sur Roxame ; en effet, Roxame comporte son propre dictionnaire, qui a une structure simpliste ; mais il est facile de passer de cette forme à HTML ; symétriquement, sans l'avoir encore expérimenté (1/2011) je pense qu'il est à ma portée de développer des algorithmes pour que Roxame puisse extraire du diccan dans son ensemble (y compris les annexes et les accès au web) des "assets" (textes, images) qu'elle intègrerait à son propre travail ; ou, symétriquement, on pourrait considérer que le diccan lui-même est une forme d'expression de Roxame ; avec en particulier :
. des présentations élaborées de sujets, en combinant avec des CSS, etc.
. en utilisant les algorithmes même de Roxame pour faire la critique des oeuvres.
- à terme, Diccan pourrait s'appliquer les principes de l'art "relationnel" ; mais il faudrait disposer d'outils puissants, pour lui conserver son caractère d'expression personnelle, libre, pas "formattée"
tout en ouvrant largement la porte à des coopérations ; mon expérience est que le travail coopératif à ce genre d'oeuvre, et en général à un site web, est difficile ; dans l'immédiat, diccan reste donc un travail artisanal et signé ; mais toutes les contributions significatives qui lui ont été apportées par d'autres sont explicitement signalées comme telles.
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